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L'épopée d'un bandit d'honneur
Avant-première de Arezki, l'indigène de Djamel Bendeddouche
Publié dans Le Maghreb le 02 - 01 - 2008

Tout ceux qui connaissent Djamel Bendeddouche il y a vingt ans, savent qu'un projet têtu lui tenait à cœur : faire un film sur Arezki El Bachir, ce bandit d'honneur qui a vécu dans la Kabylie à la fin du XIXe siècle. Djamel Bendeddouche a, depuis vieilli –il a 64 ans- mais son film
a enfin vu le jour.L'avant-première de Arezki, l'indigène qui partira pour le Festival du film amazigh à Sétif, -du 09 au 13 janvier- a été donnée samedi dernier à la salle Cosmos de Riadh El Feth. Ce long métrage de 1h30 est une épopée, plutôt un portrait narré d'un personnage, Arezki, rebelle et insoumis. Le contexte historique de l'époque était celui de la colonisation. Bendeddouche a donc mis les méchants caïds et les colons français, d'un côté dans leurs demeures opulentes, et le rebelle Arezki et sa bande, de l'autre. Le film tourné à Yakouren en Kabylie, à Alger et à Sidi Bel Abbes est une belle fresque sauf que sa ligne de conduite répond à des clichés à outrance, comme celle des caïds en burnous rouge montant à cheval et s'entretenant à leur aise avec l'administration coloniale. Le film est “l'histoire d'une révolte indigène”, c'est selon son auteur qui réécrit cinq fois le scénario, une saga autour du célébrissime “bandit d'honneur”, Arezki que l'histoire a laissé pour la postérité. Arezki, cet homme qui ne courbe pas l'échine est différemment regardé par les gens de son village. Pour les uns, c'est un authentique insurgé et pour les autres, un bandit qui, à la fin du XIXe siècle, mène, avec d'autres rebelles, des actions contre les caïds, chefs de village et autres agents de l'administration coloniale. Nous ne pouvons dire que le film est d'expression amazighe, puisque la majorité du scénario est en langue française. Il est donc, à ce titre, travaillé sur deux langue en plus du soutitrage en arabe, comme l'exige la manifestation “Alger, capitale de la culture arabe ”. Les costumes des personnages sont bizarrement les mêmes que ceux de la poignée de films amazighs signés, jusque-là, à l'image de Machaho de Belkacem Hadjadj, La montagne de Baya de feu Azzeddine Meddour.
Le réalisateur a fait appel, dans cette œuvre qu'il signe après tant d'années d'une traversée du désert, aux comédiens aussi bien algériens que français dont Salim Aït Ali, (Arezki), Medjber Sonia et d'autres acteurs français comme Céline Mauge, la journaliste. “Je suis content que le film soit sorti, mais pas très convaincu puisque je pense que si j'avais plus de moyens j'aurais mieux fait” a soutenu Djamel Bendeddouche à la fin de la projection. Pour les besoins du tournage, le réalisateur s'est longtemps documenté sur la base de documents d'archives, de journaux de l'époque ainsi que des photographies et autres écrits. Cette histoire est le récit d'une insurrection menée par Arezki El Bachir, fils de révolutionnaire entre 1874 et 1894. L'homme révolté volait de l'argent aux pauvres et aux caïds pour le donner aux misérables de son village. Il fut capturé puis exécuté à Azazga en 1895.


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