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La légende du célèbre bandit d'honneur
AVANT-PREMIÈRE DE AREZKI L'INDIGÈNE DE DJAMEL BENDEDOUCHE
Publié dans L'Expression le 31 - 12 - 2007

Le film sera projeté en compétition officielle, au Festival du film amazigh qui se déroulera prochainement à Sétif, du 9 au 13 janvier...
Après 20 ans de maturation, le projet est arrivé enfin à terme. La vie tragique mais légendaire de Arezki l'indigène ou le célèbre bandit d'honneur kabyle est tournée par le réalisateur Djamel Bendedouche et projetée dans le cadre de «Alger, capitale de la culture arabe».
Il a fallu ainsi 9 semaines pour réaliser ce film prenant comme décor Tizi Ouzou, Alger et Sidi Bel Abbès et comme période historique le XIXe siècle. Albertine Ocalir alias Céline Mauge est une jeûne journaliste française qui débarque en 1895 dans la région de Kabylie, en vue d'écrire un article sur l'Algérie pittoresque. Elle est vite confrontée à la dure réalité du pays.
A Alger, elle revoit le colonel en retraite, Gardner, qui est aussi son parrain. Il lui présente Aïcha sa compagne, fille d'un caïd. Il l'exhorte à prendre contact avec Mlle Faure, institutrice en Kabylie (Yakouren) et installée là-bas depuis fort longtemps.
Elle est aidée par Rosa, chrétienne, celle-ci est catholique, née en Espagne, fille d'une mère espagnole et d'un père indigène, kabyle, évadé de la prison de Cayenne. Rosa aidera plusieurs fois Albertine à rencontrer Arezki. Cette dernière refuse qu'il soit arrêté et exécuté par l'armée française; son père ayant été officier de l'armée française, n'en aidait pas moins les Algériens. Il fut assassiné et enterré en Kabylie.
Ce fut aussi la raison de la venue d'Albertine dans ce village: se recueillir sur sa tombe. Tout le monde parle d'Arezki El Bachir. Sa tête est mise à prix. Pourquoi? Arezki et sa bande mènent des actions contre les caïds, chefs de villages et autres agents de l'administration coloniale. Arezki se révolte contre l'injustice et il le fait savoir au prix de sa vie. Son père était l'un des porte-drapeaux de la révolution d'El Mokrani en 1871. Dès l'âge de 11 ans, son père l'a initié aux armes.
Après la Révolution de 1871, la famille d'Arerzki qui était l'une des plus aisées de l'époque, a été réduite à néant par les colons. Les membres de sa famille sont arrêtés, condamnés et déportés. Arezki est, très tôt, confronté à cette vie faite de maltraitance à l'égard des indigènes.
Il prend son arme et monte au maquis. Son rôle est campé par le comédien Aït Ali Belkacem Salem, qui a déjà tourné dans Machacho, La Montagne de Baya, en somme pratiquement dans la majorité des films d'expression amazighe. «J'ai contacté Djamel Bendedouche, à qui j'ai présenté ma candidature et il m'a engagé du premier coup» révèle le comédien et d'ajouter: «Quand j'ai lu le scénario, j'ai été tout de suite séduit parce que c'est une histoire qui ressuscite quand même un personnage important de l'histoire algérienne, presque oublié. Je rends hommage à Djamel Bendedouche qui a pu ressusciter cet homme. C'était un résistant contre le colonialisme français, contre le Code de l'indigénat de l'époque. Il faut savoir qu'il fait partie des premiers guillotinés de l'histoire du colonialisme. Nous avons réussi à donner un visage à Arezki El Bachir, parce que en Kabylie, c'est peut-être une légende, les gens se racontent ses péripéties, ses combats, mais rares sont les gens qui connaissent son visage, sa vraie histoire, sa relation avec la population et ses rapports avec les Français. D'un côté, il étaient contre le colonialisme, mais de l'autre, il avait quand même des amis français, ces gens qui étaient pour la démocratie, pour la justice, qui ont combattu ou, à la limite qui l'ont soutenu, dans son combat», nous a fait remarquer le comédien Aït Ali Belkacem Salem, après la projection en avant-première de Arezki l'indigène, dimanche dernier à la salle Cosmos. Un film historique fait avec peu de moyens, nous apprendra le réalisateur, qui aurait gagné en épaisseur avec plus de détails sur la vie de ce bandit d'honneur et pourquoi pas son procès qui durera 20 jours avant qu'il ne soit exécuté devant plusieurs personnes dont des femmes parmi elles, la sienne, Tassaâdit, interprétée par Sofia Medjeber.
Un film moyen qui n'échappe pas à la présence de certains clichés réducteurs, dus au côté folklorique très prenant mais néanmoins réel. Les plans séquences du bandit et sa bande à cheval, vus au galop de loin, les scènes de danse ou l'appel du muezzin trouveront certainement plus d'écho outre-mer.
Un film, bref qui se laisse voir et mérite d'être vu en termes de didactisme. Le scénario, le cinquième, signé par Djamel Bendedouche dévoile une bonne saga rehaussée avec finesse par cette bonne comédienne Céline Mauge et le charisme de l'acteur Aït Ali Belkacem Salem.
Le film sera projeté en compétition officielle au Festival du film amazigh qui se déroulera prochainement à Sétif du 9 au 13 janvier.


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