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Le satellite algérien " Alsat II " en orbite à partir de 2008
Publié dans Le Maghreb le 06 - 01 - 2008

En quatre années d'existence, l'Agence spatiale algérienne a atteint sa vitesse de croisière, se mettant en harmonie avec les grands défis à relever et en se hissant au niveau des ambitions de l'Algérie de faire de la science et de la technologie un instrument de développement économique, social et culturel. Le lancement en 2002, du satellite Alsat I a été pour le pays une des priorités permettant aux différents secteurs nationaux utilisateurs de partager avec l'ASAL (Agence spatiale algérienne) les premières actions pilotes, lesquelles ont été par la suite généralisées. Ainsi, l'outil spatial a contribué au renforcement de la synergie indispensable au développement.
Cette option fondamentale à travers les techniques spatiales et leur application a été d'un apport conséquent permettant de fournir les informations essentielles pour gérer les ressources naturelles, mieux comprendre la nature des risques majeurs pour en atténuer les incidences, surveiller l'état de l'environnement et étudier les questions environnementales liées au territoire telles que les changements climatiques, la déforestation, la désertification, les pollutions atmosphériques et marines. A ce titre, la maîtrise du territoire et des ressources naturelles nationales s'est imposée comme une urgence pour orienter l'effort de développement vers des secteurs pouvant offrir aux populations la sécurité et le bien-être. En effet, une des conditions essentielles de la réussite de tout programme de développement réside dans la qualité des diagnostics, qu'ils soient économiques, environnementaux ou sociaux, qui servent de base à la conception des programmes et des actions qui en découlent.
Pour faire face à cette situation et répondre aux exigences du développement économique et social, la disponibilité de données fiables et actuelles est un enjeu majeur.
Le programme spatial national, s'étalant sur une période de quinze années, s'inscrit dans le cadre des mutations et des réformes profondes engagées pour donner au développement du pays une impulsion nouvelle. La réalisation de ce programme aura des impacts certains, non seulement sur la formation et la recherche, mais se traduira également par la maîtrise et la diffusion des technologies spatiales à des fins pacifiques, dans différents secteurs du développement national. En effet, la maîtrise des techniques spatiales constitue, de nos jours, un des facteurs clés du processus de croissance des secteurs industriel, agricole et des services.
L'option satellitaire choisie par les pouvoirs publics a ouvert des perspectives considérables pour tous les secteurs d'activité et en particulier ceux qui connaissent des situations critiques ou représentent des enjeux considérables telles l'utilisation des sols (agriculture, urbanisme, déforestation, désertification etc.), les ressources en eau, la prévision météorologique et climatologique, la prévention et la gestion du suivi des catastrophes naturelles, ainsi que la politique environnementale. La promotion de l'utilisation des techniques spatiales, déjà entamée par le lancement d'Alsat I en 2002, a permis non seulement de doter le pays de capacités de développement des technologies au service du bien-être de la population, mais également de favoriser l'émergence et la maîtrise des disciplines utilisant une technologie moderne tant les techniques spatiales et leur application constituent des supports incontournables pour les activités de prévision et de prospective, où les systèmes satellites, qui permettent d'observer, de surveiller et de communiquer, suscitent l'intérêt de nombreux pays en voie de développement comme l'Algérie.
L'Algérie adhère pleinement aux objectifs tracés par le plan d'action décennal élaboré par le Groupe d'observation de la Terre, notamment ceux liés à la surveillance de la Terre intégrant les dimensions sociales, économiques et environnementales qui concernent l'agriculture, l'eau, l'air, la prévision des phénomènes climatiques et les risques majeurs. L'Algérie est partie prenante dans la contribution active des produits issus de son satellite pour toutes les applications liées au développement et au bien-être de l'homme. Dans cette optique, l'Algérie soutient les actions internationales de coopération impliquant la participation de l'Algérie dans les programmes multinationaux et encourage les programmes et actions internationales conjointes à buts partagés.
A ce titre, la politique algérienne dans le domaine spatiale est orientée vers les applications civiles pour le développement national ainsi que la prévention et la gestion des catastrophes naturelles.
Les premières actions du programme spatial se sont concrétisées ainsi que le lancement du premier microsatellite d'observation de la terre Alsat-I destiné à l'observation de la terre notamment l'inventaire des ressources naturelles, la cartographie thématique, les risques majeurs tels que l'invasion antiacridienne, les inondations et les feux de forêt.
Alsat-I faisait partie d'une constellation qui se compose de sept pays dont l'Angleterre, le Nigeria, la Turquie, la Thaïlande, la Pologne et la Chine. Cette constellation permet l'obtention d'une image jour pour chaque région du monde touchée par les phénomènes des risques majeurs.
En Algérie, Alsat-I était également mobilisé dans la réalisation de la carte géologique nationale à l'échelle 1/200 000e au Nord et 1/500 000e au Sud, et dans les études d'impact relatives aux projets d'aménagement industriel et pour la connaissance des ressources en eau et des ressources halieutiques. Cela a permis la participation active, motivée et performante des secteurs tels que l'aménagement du territoire et de l'environnement, l'agriculture et le développement rural, l'énergie et les mines, les ressources en eau, et ce, avec l'appui constant du gouvernement.
L'ASAL poursuit sa mission en valorisation davantage ses instruments technologiques et scientifiques d'exécution au titre du programme spatial national, dont la mise en oeuvre des futurs systèmes spatiaux avec une infrastructure technologique de mise en place (Unité de développement des petits satellites-UDPS).
Les futurs systèmes spatiaux Alsat 2, Alsat 3 sont planifiés pour répondre aux préoccupations de développement à travers l'amélioration des connaissances et suivi des ressources, de la protection de l'environnement, la prévention et la gestion des risques naturels, les télécommunications spatiales, pour le bien-être du citoyen (téléphonie, Internet, télémédecine, téléenseignement, téléépidémiologie...).
Alsat II qui, sera mis sur orbite au cours de l'été prochain, sera surtout exploité pour lutter contre les catastrophes naturelles et pour une meilleure étude de la surface de la terre. Ce satellite est dix fois plus précis que le premier.


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