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CAN 2017 / Il n'y a pas eu de miracle : l'Algérie a déjà pris la porte
Publié dans Le Maghreb le 25 - 01 - 2017

Après la victoire de la Tunisie contre le Zimbabwe (4-2), l'Algérie est éliminée de la Coupe d'Afrique des nations 2017. Tenus en échec par le Zimbabwe lors de la première journée (2-2) puis défaits par la Tunisie (2-1), les Algériens n'ont en plus pas réussi à battre un Sénégal très remanié (2-2). Le Sénégal et la Tunisie passent en quarts de finale.

L'Algérie pouvait difficilement faire pire. Les Fennecs ont déjà pris la porte dans cette CAN 2017. S'ils ont vu leurs minces espoirs vite s'envoler avec la victoire de la Tunisie face au Zimbabwe (4-2) qui s'est rapidement dessinée dans l'autre match, ils ont terminé cette compétition par un triste nul face au Sénégal (2-2), lundi à Franceville. Leur passage au Gabon restera comme un échec cinglant. Déjà en difficulté dans la course pour la qualification pour le Mondial 2018, la sélection algérienne n'a pas fait illusion dans cette Coupe d'Afrique des nations. Versée dans ce "groupe de la mort", l'Algérie est allée de déception en déception. Tenus en échec par le Zimbabwe lors de la première journée (2-2) puis défaits par la Tunisie (2-1), les partenaires de Rachid Ghezzal, rentré à la 83e minute, n'étaient plus maîtres de leur destin avant cette dernière journée dans ce groupe B. Ils devaient s'imposer contre un Sénégal déjà qualifié, tout en espérant une défaite de la Tunisie face au Zimbabwe. Aucun de ces deux critères n'aura été rempli.

Désormais, l'Algérie doit se ressaisir dans les qualifications pour le Mondial 2018
Face à une équipe du Sénégal très remaniée, l'Algérie a été incapable de s'imposer. Sa friabilité défensive l'a encore plombée. Islam Slimani, qui a raté le triplé (77e), lui a pourtant permis de mener deux fois au score (1-0, 10e puis 2-1, 52e). Mais le Sénégal a à chaque fois égalisé, par Papakouli Diop (1-1, 44e) puis Moussa Sow (2-2, 54e). De toute manière, la Tunisie a de son côté fait le travail face au Zimbabwe (4-2) pour assurer sa qualification.
L'Algérie va devoir vite tirer les leçons de ce tournoi. Georges Leekens, arrivé à la tête des Fennecs en octobre, n'a pas su trouver la bonne formule. Les individualités offensives, qui ont en plus déçu à l'image de Riyad Mahrez, ne font pas tout. Après avoir échoué à aller en demi-finale lors de la dernière CAN malgré sa belle Coupe du monde 2014, l'Algérie a pris une sévère claque dans cette CAN. Et va devoir redresser la tête pour tenter de sauver sa qualification pour le Mondial 2018 et bien aborder celles de la CAN 2019. L'Algérie se retrouve à un tournant. Invaincu dans ce premier tour, le Sénégal, qui affrontera le Cameroun en quart, va lui devoir confirmer.

Georges Leekens démissionne, le staff technique remercié
Dans la foulée de l'élimination de l'Algérie dès le premier tour de la Coupe d'Afrique des Nations, Georges Leekens, nommé en octobre dernier, a démissionné de son poste ce mardi. Le staff technique a été remercié.
Pouvait-il en être autrement ? Après l'élimination de l'Algérie, Georges Leekens n'est plus le sélectionneur des Fennecs à compter de ce mardi. Le Belge, nommé en octobre, a presenté sa démission "pour le bien de tous", sûrement poussé par la Fédération. Son staff technique a lui été remercié. C'est donc une reconstruction en bonne et du forme qui s'ouvre pour les coéquipiers de Riyad Mahrez.
Vu la pression qui est exercée sur la fédération et l'équipe nationale, j'ai préféré arrêter mon contrat par amitié au président de la Fédération qui mérite le respect", indique le Belge sur le site fédéral. "Pour le bien de tous, je préfère donc partir même si je le fais avec un pincement au coeur en souhaitant toute la réussite du monde à l'équipe nationale", conclut-il.
Les autres membres du staff technique de l'équipe d'Algérie partiront eux aussi, a indiqué de son côté à l'agence de presse APS le directeur des équipes nationales Walid Sadi. Les Fennecs, qui n'avaient plus leur destin entre les mains, n'ont pu faire mieux que nul (2-2) face à un Sénégal largement remanié, lundi soir lors de la dernière journée de la phase de poules de la CAN au Gabon.
Les coéquipiers de Riyad Mahrez (Leicester), Ballon d'Or Africain en titre, et Yacine Brahimi (FC Porto), donnés favoris en puissance pour remporter leur deuxième trophée continental, ont terminé troisièmes de leur groupe avec seulement deux points. Leekens, 67 ans, avait pris les rênes de la sélection algérienne fin octobre en remplacement du Serbe Milovan Rajevac. Sous la conduite de Leekens, l'Algérie a également hypothéqué ses chances de qualification au Mondial-2018 en Russie après la défaite lors du deuxième match des éliminatoires (3-1) au Nigeria.

Gestion désastreuse, défense friable… Les raisons de l'échec de l'Algérie
Avec ses talents individuels offensifs, l'Algérie était légitimement présentée dans les favoris de la CAN 2017. Mais les doutes existaient avant le voyage au Gabon. Et si finalement cet échec dans un groupe relevé était prévisible ?

Gestion désastreuse de l'après-Gourcuff
Tout allait bien dans le meilleur des mondes lorsque l'actuel manager du Stade Rennais, Christian Gourcuff, a laissé les Fennecs en avril dernier avec une campagne de qualification à la CAN 2017 menée presque sans grand impair. Mais son départ, sans cesse annoncé, était inexorable depuis bien longtemps en raison de désaccords avec le président de la Fédération Mohamed Raouraoua dans la gestion de la formation. Après un bref intérim, ce dernier portait son choix en juillet sur Milovan Rajevac.
Pas francophone, distant avec le groupe, le Serbe aura brièvement dirigé les Algériens l'espace de deux rencontres : un 6-0 trompeur contre le Lesotho et surtout un nul 1-1 face au Cameroun, dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2018, dont l'après-match avait été marqué par une réunion des cadres pour réclamer son départ. Dans ce contexte, le retour de Georges Leekens en octobre, 13 ans après son premier passage chez les Fennecs, ne lui a pas permis de préparer la CAN 2017 dans des conditions idéales. Le contrat de deux ans du Belge prévoyait un limogeage sans indemnités en cas de sortie avant les demi-finales… Contrat effectivement rompu mardi matin, au lendemain du désastre, mais par Leekens, qui a démissionné. Son staff technique a lui été remercié.

Manque de rigueur défensive
Depuis le départ de Madjid Bougherra, Carl Medjani (31 ans) avait pris les commandes de la défense algérienne. En manque de temps de jeu à Leganes en Liga (8 matches dont 7 titularisations), il a été jugé en manque de forme par Leekens. Cette absence n'explique pas à elle seule les errements défensifs des Fennecs notamment face au Zimbabwe. Sans parler de charnière expérimentale, l'Algérie a entamé son tournoi dans l'axe avec deux joueurs aux automatismes loin d'être rôdés.
Plus régulièrement aligné au poste de latéral droit au Betis Séville, Aissa Mandi ne s'est pas montré irréprochable au Gabon. Et que dire de son voisin Ramy Bensebaini, écarté pour le troisième match face au Sénégal? Avant la CAN, le joueur du Stade Rennais n'avait pas porté le maillot d'el Khedra suite à une sanction de la Fédération lui reprochant d'avoir menti sur le refus de son club de le laisser disputer les JO de Rio 2016. Sans cette décision, le défenseur de 21 ans aurait certainement eu le temps de se sentir plus à l'aise et son manque d'expérience s'est ressenti.

Des leçons non apprises
N'oublions pas que l'Algérie est en très mauvaise posture en vue de la qualification au Mondial 2018! Tenus en échec face au Cameroun, les Algériens ont ensuite chuté (1-3) au Nigéria. Longtemps n°1 africain au classement FIFA, ils avaient d'ailleurs fini 2016 en dauphin du Sénégal, plus régulier que les Nord-Africains.

Complexe de supériorité
Favorite en 2015, la sélection algérienne était sortie des poules in extremis avant de chuter en quart contre le futur vainqueur, la Côte d'Ivoire. A l'époque, tout le monde voyait les Fennecs sacrés et le coup avait été rude. Deux ans plus tard, l'attente a grandi avec dans les rangs algériens, un Riyad Mahrez devenu meilleur joueur de Premier League.
Les Fennecs tombent justement dans le même syndrome que la génération de Didier Drogba. A l'époque, les Eléphants avaient échoué cinq fois dans la compétition, dont deux fois en finale, avant de l'emporter lorsque l'attaquant à l'individualité la plus charismatique dans la sélection avait pris sa retraite internationale.


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