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Donald Trump affirme : Le Brexit va donner une "identité" au Royaume-Uni
Publié dans Le Maghreb le 29 - 01 - 2017

Le départ des Britanniques de l'Union européenne (Brexit) va donner une "identité" au Royaume-Uni, a estimé vendredi le président américain Donald Trump lors d'une conférence de presse commune à Washington avec la Première ministre britannique Theresa May.

"Le Brexit va être une chose merveilleuse pour votre pays", a affirmé M. Trump, qui venait de recevoir Mme May à la Maison Blanche. "Quand ça va s'aplanir, vous allez avoir votre propre identité, et vous allez avoir les gens que vous voulez dans votre pays". "Et vous allez pouvoir conclure des accords de libre-échange sans avoir quelqu'un qui vous surveille et regarde ce que vous faites", a ajouté le président américain. M. Trump avait affiché quelques jours avant son investiture sa volonté de conclure "rapidement" un accord commercial avec le Royaume-Uni, qui négocie actuellement les conditions de sa sortie de l'Union européenne. "J'ai une très mauvaise expérience" de l'Union européenne, a fait valoir M. Trump. Quand "j'ai quelque chose dans un pays" de l'Union européenne, "c'est très très dur d'obtenir les autorisations". "C'est rapide, facile et efficace d'obtenir les autorisations du pays. Mais c'est très très difficile d'obtenir les autorisations du grand groupe -je les appelle le consortium", a-t-il détaillé. Le Brexit "au final sera un formidable atout, pas un énorme frein", a conclu le président américain. La Première ministre Theresa May a pour sa part expliqué avoir "en commun" avec M. Trump de "mettre les intérêts des travailleurs ordinaires sur le devant de la scène".
"Ces gens qui, vous savez, travaillent de longues heures. Ils font tout leur possible pour leurs familles et parfois ils se sentent juste lésés", a-t-elle déclaré.

Les voisins à la recherche d'une solution
D'autre part, et afin de trouver une solution à leu problème, les présidents américain et mexicain Donald Trump et Enrique Pena Nieto ont cherché vendredi à faire baisser la tension diplomatique au sujet du projet de mur à la frontière, tout en reconnaissant leurs divergences lors d'un entretien téléphonique.
La discussion est intervenue au lendemain de l'annulation par M. Pena Nieto de son voyage à Washington, initialement programmé le 31 janvier, où il devait rencontrer le nouveau locataire de la Maison Blanche qui a réaffirmé son intention de construire le mur pour stopper l'immigration illégale vers les Etats-Unis et d'en faire payer le coût au Mexique.
Les deux chefs d'Etat se sont parlé durant une heure et ont constaté leurs divergences "très claires et très publiques" sur ce "sujet sensible", selon les deux gouvernements, qui ont qualifié la discussion de "productive et constructive" dans leur communiqué respectif.
Selon les autorités mexicaines, les deux chefs d'Etat ont convenu "de ne plus parler publiquement" pour le moment du sujet polémique, mais la Maison Blanche n'a pas fait mention de cet engagement de Donald Trump. "Ce fut une conversation très, très amicale" a indiqué Trump durant une conférence de presse conjointe avec la Première ministre britannique Theresa May. "Comme tout le monde le sait, le Mexique a mieux négocié" et nous "a tournés en ridicule" car le déficit commercial des Etats-Unis envers le Mexique s'élève à 60 milliards par an, a-t-il ajouté.
Le sujet du déficit commercial américain a également été abordé lors de la discussion avec le président mexicain. Les deux gouvernements ont également convenu de travailler ensemble pour lutter "contre le trafic de drogue et le flux illégal d'armes".
Donald Trump souhaite renégocier l'accord de libre-échange nord-américain, vieux de 23 ans, et avait enfoncé le clou tôt vendredi sur Twitter en accusant "le Mexique de profiter des Etats-Unis depuis trop longtemps".
"Des déficits commerciaux massifs et très peu d'aide sur la frontière poreuse, cela doit changer maintenant!", a écrit le 45e président des Etats-Unis dans l'un de ses tweets matinaux qu'il affectionne. Jeudi, le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, avait évoqué la possible mise en place d'une taxe de 20% sur les produits mexicains pour financer la construction d'un mur à la frontière, promesse de campagne emblématique du magnat de l'immobilier.

L'époque des murs est "révolue"
Le président iranien Hassan Rohani a critiqué hier , sans le nommer, le président américain Donald Trump, affirmant que l'époque de la construction de murs entre les pays était "révolue".
Il n'a toutefois pas réagi directement à la décision du président Trump d'interdire pendant trois mois l'entrée de ressortissants de plusieurs pays musulmans, dont les Iraniens, aux Etats-Unis.
"Aujourd'hui, on n'est plus à une époque où on construit des murs entre les nations. Ils (les dirigeants américains, ndlr) ont oublié qu'il y a quelques années le mur de Berlin s'est effondré", a déclaré M. Rohani lors d'un discours retransmis à la télévision d'Etat. "Il faut supprimer les murs entre les peuples. Le monde d'aujourd'hui n'est pas un monde où l'on renforce les écarts entre les nations", a-t-il ajouté.
M. Trump a signé mercredi un décret donnant le coup d'envoi au projet de construction d'un mur le long de l'immense frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, sa promesse de campagne la plus emblématique.
Vendredi, il a signé un autre décret pour interdire pendant trois mois l'entrée aux Etats-Unis de ressortissants de sept pays musulmans: Irak, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen. A l'exception de ressortissants détenteurs de visas diplomatiques et officiels et qui travaillent pour des institutions internationales. Le président Rohani s'est gardé de réagir à ce décret. L'Iran et les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis plus de 37 ans, mais environ un million d'Iraniens vivent aux Etats-Unis, selon les estimations officielles iraniennes. Il s'agit de la plus forte communauté iranienne vivant à l'étranger. De nombreux Iraniens se rendent également chaque année aux Etats-Unis pour voir leur famille. M. Rohani, qui intervenait lors d'une conférence internationale sur le tourisme, a affirmé que depuis l'accord nucléaire avec les grandes puissances conclu en juillet 2015, l'Iran avait lui "ouvert ses portes aux touristes étrangers".

Les sujets qui inquiètent Paris et Berlin
Les décisions du président américain Donald Trump, notamment les restrictions à l'entrée de réfugiés aux Etats-Unis, "inquiètent" la France et l'Allemagne, a déclaré hier le chef de la diplomatie française à l'issue d'un entretien avec son homologue allemand à Paris.
"L'accueil des réfugiés qui fuient la guerre, ça fait partie de nos devoirs. Nous devons nous organiser pour faire en sorte que ça se passe de façon équitable, juste, solidaire", a dit Jean-Marc Ayrault, évoquant l'Europe en première ligne face à l'afflux de réfugiés syriens.
Interrogé spécifiquement sur les restrictions draconiennes décrétées vendredi par M. Trump concernant l'immigration et l'entrée des réfugiés, M. Ayrault, aux côtés de son homologue allemand Sigmar Gabriel, a répondu: "cette décision ne peut que nous inquiéter". "Mais il y a beaucoup d'autres sujets qui nous inquiètent", a-t-il ajouté. "C'est la raison pour laquelle nous avons beaucoup échangé, Sigmar et moi, sur ce que nous allons faire". "Nous prendrons contact avec notre collègue (américain) Rex Tillerson lorsqu'il sera nommé pour discuter point par point et avoir une relation claire", a poursuivi M. Ayrault, précisant qu'il allait inviter son futur homologue américain à Paris.
Le secrétaire d'Etat américain n'a pas encore été confirmé par le Sénat. Il faut "de la clarté, de la cohérence et si nécessaire de la fermeté pour défendre à la fois nos convictions, nos valeurs, notre vision du monde, nos intérêts, français, allemands et européens", a-t-il dit.
Le social-démocrate allemand Sigmar Gabriel (SPD), nommé vendredi ministre des Affaires étrangères en remplacement de Frank-Walter Steinmeier, effectuait samedi sa première visite officielle à Paris.
Les deux hommes ont réaffirmé l'importance du couple franco-allemand pour la construction européenne, confrontée à "son plus grand défi depuis des décennies", face au Brexit et à la montée de la tentation nationaliste.
Evoquant les grandes crises internationales, les deux responsables ont en particulier réaffirmé à propos de l'Ukraine que la levée des sanctions contre la Russie était liée à l'application des accords de paix de Minsk, signés en février 2015. L'incertitude demeure sur les intentions du président américain Donald Trump concernant les sanctions vis-à-vis de Moscou. M. Trump est resté évasif vendredi lors d'une conférence de presse avec la Première ministre britannique Theresa May, qui a elle réclamé leur maintien. Concernant la Syrie, MM. Gabriel et Ayrault ont réitéré que le processus de résolution devait rester dans le cadre des Nations unies et ont souhaité un retour des discussions à Genève "le plus vite possible". Des pourparlers entre le régime et les rebelles se sont déroulés en début de semaine au Kazakhstan sous l'égide de la Russie, l'Iran et la Turquie, sans avancée politique.

Appel à poursuivre la tradition d'accueil des réfugiés
L'ONU a appelé hier le président américain Donald Trump à poursuivre la longue tradition d'accueil des réfugiés aux Etats-Unis et à ne pas faire de distinction de race, de nationalité ou de religion. Donald Trump a annoncé vendredi un sérieux tour de vis en matière d'immigration et d'accueil de réfugiés, visant certains pays musulmans afin de stopper l'entrée éventuelle sur le territoire américain de "terroristes islamiques radicaux". Dans une déclaration conjointe, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) ont rappelé que "le programme américain de réinsertion est l'un des plus importants dans le monde". "Les places de réinsertion offertes par chaque pays sont vitales. L'OIM et le HCR espèrent que les Etats-Unis vont continuer à jouer leur rôle important de leader et poursuivre leur longue tradition de protection de ceux qui fuient les conflits et les persécutions", ajoute leur déclaration. Les deux agences chargées des migrants et des réfugiés rappellent aussi au président Trump un principe de base: "Nous sommes profondément convaincus que les réfugiés doivent recevoir un traitement équitable (...) et des opportunités de réinsertion, quelles que soient leur religion, leur nationalité ou leur race". L'OIM et le HCR se disent prêts à "continuer à travailler activement et de façon constructive avec le gouvernement américain, comme (elles le font) depuis des décennies, pour protéger ceux qui en ont le plus besoin".


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