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Etats-Unis : Les ressortissants visés, le monde réagit
Publié dans Le Maghreb le 30 - 01 - 2017

Dès qu'il à mis ses pied à " The white housse ", les promesses du président américain, Donald Trump, sont devenu une réalité.

Chose promise chose due. Construction d'un mur séparant les Etats-Unis et le Mexique, traité de libre échange ainsi que la crise des réfugies tout ces sujets n'étaient que des paroles, jusqu'au moment où leurs décrets étaient signés. Au lendemain de l'entrée en vigueur du décret, d'interdire les ressortissants de sept pays musulmans d'entrer aux Etats-Unis, et alors que des centaines de ressortissants étrangers étaient bloqués dans plusieurs aéroports américains, de nombreux responsables politiques se sont élevés pour dénoncer le repli sur soi des Etats-Unis. A commencer par la France, à travers les voix de François Hollande et de son chef de la diplomatie Jean-Marc Ayrault.

La France rappelle Donald Trump à ses devoirs
Dans un entretien téléphonique avec le président américain, le chef de l'Etat français a exprimé son attachement à la démocratie et ses craintes de voir la première puissance mondiale fermer ses frontières. "Le combat engagé pour la défense de nos démocraties n'est efficace que dans le respect des principes qui les fondent, en particulier l'accueil des réfugiés", a-t-il expliqué au milliardaire américain, selon l'Elysée. Jean-Marc Ayrault a été plus loin, en rappelant Donald Trump et l'Amérique à leurs devoirs: "L'accueil des réfugiés qui fuient la guerre, ça fait partie de nos devoirs. Nous devons nous organiser pour faire en sorte que ça se passe de façon équitable, juste, solidaire", a-t-il expliqué avant de revenir plus précisément sur le décret du président américain: "cette décision ne peut que nous inquiéter (...) Mais il y a beaucoup d'autres sujets qui nous inquiètent." De son côté, Justin Trudeau, le Premier ministre canadien n'a pas commenté directement la décision américaine, mais ses tweets en faveur de l'accueil des réfugiés, publiés au lendemain du décret de Donald Trump ne laissent peu de place à l'interprétation.

Une décision injustifiée
Quant à elle, Angela Merkel ne juge pas "justifiées" les restrictions à l'immigration aux Etats-Unis de ressortissants de sept pays musulmans décidées par Donald Trump, a affirmé hier le porte-parole de la chancelière allemande, Steffen Seibert. "Elle est convaincue que même dans le cadre de la lutte indispensable contre le terrorisme il n'est pas justifié de placer sous une suspicion généralisée des gens en fonction de leur origine ou croyance", a dit le porte-parole cité par l'agence de presse DPA. "La chancelière regrette l'interdiction d'entrée (aux Etats-Unis) imposée par le gouvernement américain contre les réfugiés et les ressortissants de certains pays", a ajouté Steffen Seibert dans un communiqué. Le gouvernement allemand "va maintenant examiner les conséquences" de cette interdiction pour les citoyens allemands ayant une double nationalité et qui sont touchés par les mesures américaines, a-t-il précisé. La condamnation allemande survient au lendemain d'un entretien téléphonique entre Donald Trump et Angela Merkel. Les communiqués publiés à l'issue de cet échange aux Etats-Unis et en Allemagne ne faisaient pas mention des nouvelles restrictions à l'immigration sur le sol américain. "La Convention de Genève sur les réfugiés appelle la communauté internationale à accueillir les personnes fuyant la guerre sur une base humanitaire", et "la chancelière a fait valoir" cela lors de son entretien téléphonique avec Donald Trump, a précisé le porte-parole.
Le décret américain sur la "protection de la nation contre l'entrée de terroristes étrangers aux Etats-Unis", entré en vigueur vendredi, interdit pour 90 jours l'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays jugés à risque par Washington: Irak, Iran, Yémen, Libye, Syrie, Soudan et Somalie.

May "pas d'accord"
De sa part, la Première ministre britannique Theresa May n'est "pas d'accord" avec les restrictions à l'immigration imposées par le président américain Donald Trump et interviendra si elles touchent des citoyens britanniques, a indiqué hier un porte-parole de Downing Street.
"La politique d'immigration des Etats-Unis est l'affaire du gouvernement des Etats-Unis comme celle de notre pays doit être fixée par notre gouvernement. Mais nous ne sommes pas d'accord avec ce type d'approche", a déclaré un porte-parole. "Si elle a un impact sur les citoyens du Royaume-Uni, nous interviendrons auprès du gouvernement américain", a-t-il ajouté.
Quelques heures auparavant, Mme May avait provoqué la polémique dans son pays en refusant de critiquer l'initiative américaine lors d'une conférence de presse durant un voyage en Turquie, disant que c'était à Washington de prendre ses responsabilités sur sa politique sur les réfugiés. "Les Etats-Unis sont responsables de la politique des Etats-Unis sur les réfugiés", avait-elle déclaré. "Le Royaume-Uni est responsable de la politique du Royaume-Uni sur les réfugiés". Un parlementaire de son parti conservateur avait alors annoncé que les restrictions à l'immigration du président américain l'empêchaient désormais de se rendre aux Etats-Unis. Nadhim Zahawi, né en Irak, a écrit sur Twitter qu'il avait eu "confirmation que le décret s'applique à (lui) et (son) épouse car (ils sont) tous deux nés en Irak", même si le couple dispose de passeports britanniques. "Un jour très triste lorsqu'on se sent un citoyen de seconde classe! Triste jour pour les Etats-Unis", a-t-il ajouté. Premier dirigeant étranger à avoir rencontré M. Trump depuis son arrivée à la Maison Blanche, Theresa May a discuté avec lui vendredi de l'éventualité de mettre en place rapidement un accord commercial entre leurs deux pays après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Après sa rencontre avec Theresa May, Donald Trump a signé vendredi un décret interdisant l'entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays musulmans (Irak, Iran, Libye, Somalie, Syrie, Yémen et Soudan). L'implication de citoyens britanniques dans cette problématique a néanmoins accentué la pression de membres de son parti qui demandaient qu'elle condamne l'initiative de M. Trump, venant assombrir la lune de miel initiée à l'occasion de sa visite à Washington. La députée conservatrice Sarah Wollaston a qualifié Donald Trump de "sale type répugnant" et a réclamé qu'il ne soit pas autorisé à s'adresser aux deux chambres du Parlement britannique lorsqu'il effectuera une visite d'Etat d'ici la fin de l'année. La parlementaire travailliste d'opposition Yvette Cooper a jugé que le refus de Mme May de condamner l'initiative du président américain contre les musulmans "couvre la Grande-Bretagne de honte"

L'Iran va appliquer la réciprocité
Parmi les pays concernés par le décret de Trump, l'Iran a décidé samedi d'appliquer le principe de réciprocité après la décision du président américain d'interdire pendant trois mois l'entrée des Iraniens et des ressortissants de six autres pays musulmans aux Etats-Unis, a indiqué le ministère des Affaires étrangères. "La République islamique d'Iran (...), tout en respectant le peuple américain et pour défendre les droits de ses citoyens, a décidé d'appliquer la réciprocité après la décision insultante des Etats-Unis concernant les ressortissants iraniens et tant que cette mesure n'aura pas été levée", a affirmé le ministère dans un communiqué repris par la télévision d'Etat. Le ministère des Affaires étrangères a affirmé que "la décision américaine comprenait des attentes illégales, illogiques et contraires aux règles internationales (...) qui n'aura aucun effet sur l'attitude du gouvernement iranien" en allusion au fait que les Etats-Unis exigent, selon les médias iraniens, des informations sur les voyageurs iraniens pour la levée de cette mesure. Le ministère iranien a également ordonné aux ambassades et consulats iraniens de prendre des mesures pour aider les ressortissants iraniens qui sont "empêchés de rentrer à leur domicile, sur leurs lieux de travail et d'études" aux Etats-Unis. Plusieurs Iraniens ont été empêchés de prendre l'avion pour se rendre ou rentrer aux Etats-Unis après le décret du président Trump, selon les médias.


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