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Présidentielle française : Les candidats s'expriment
Publié dans Le Maghreb le 06 - 04 - 2017

"Un peu confus", "intéressant", "frustrant", "chaotique" : les candidats à l'élection présidentielle française et leurs soutiens oscillaient mercredi entre satisfaction, perplexité et frustration au lendemain du premier débat télévisé de l'histoire politique française réunissant l'ensemble des prétendants.
Ce débat, qui a duré près de quatre heures et a été suivi par 6,3 millions de téléspectateurs, a donné lieu à des vifs échanges entre les cinq "grands" candidats et les six "petits" qui ont durci le ton, notamment sur les questions de la probité en politique, de l'Europe ou encore de la laïcité.
Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Philippe Poutou, a pris directement à partie François Fillon (Les Républicains) et Marine Le Pen (Front national), dont les campagnes sont fragilisées par des enquêtes judiciaires.
"C'est des choses qu'on avait envie de dire", a-t-il déclaré mercredi sur Europe 1. "Le premier débat sur TF1 (le 20 mars dernier-NDLR) avait été frustrant pour plein de gens, les affaires ça ne s'abordait pas vraiment, juste par allusion".
"L'attitude, le comportement et les mœurs, ça fait partie du programme donc il faut en discuter et le dénoncer donc ça faisait partie des choses qu'on avait envie de le dire hier", a-t-il ajouté, précisant ne pas avoir entendu le candidat de la droite et du centre le menacer de poursuites judiciaires.
La sortie de Philippe Poutou a été saluée au centre -François Bayrou (MoDem) a évoqué sur BFM TV RMC une "formule absolument juste et décapante" quand Richard Ferrand (En Marche!) a estimé que cela "méritait d'être dénoncé" - et à la gauche de la gauche.
"Bien joué, c'était bien, il y avait là une liberté du verbe qui était utile", a estimé Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, sur France 2.
La présence de "petits candidats" a "mis du sel" dans le débat", a poursuivi le soutien du candidat de La France insoumise qui a été une nouvelle fois jugé le plus convaincant à l'issue du débat dans un sondage Elabe pour BFM TV.
Le format du débat - dix sept minutes de temps de parole par candidat - avait suscité des craintes chez les candidats et également chez les chaînes organisatrices, BFM TV et CNews, qui redoutaient une "cacophonie".

Un débat
désordonné ?
Le porte-parole de François Fillon Luc Chatel a exprimé sa "perplexité" et sa "déception" face au "désordre" et au "chaos" observé pendant le débat.
"Donner le sentiment aux observateurs que le débat politique en France se résume entre marxistes et europhobes, c'est une caricature qui me semble un peu décalée par rapport aux enjeux du pays aujourd'hui", a-t-il dit sur France Info.
"C'est frustrant parce qu'on ne parle que 17 minutes par séquences décousues avec l'impression de ne jamais avoir adressé le sujet correctement", a pour sa part estimé le candidat du PS Benoît Hamon sur France Culture. "En même temps j'ai trouvé que ça c'était plutôt bien passé collectivement, qu'il y avait quand même eu des débat intéressants, notamment sur les questions européennes".
Quatre prétendants à l'Elysée - Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, François Asselineau et Nicolas Dupont-Aignan - envisagent une sortie de l'Union européenne ou de la zone euro, un scénario qui a alimenté les échanges mardi soir.
"Il y a un vrai débat qui bouillonne sur ces sujets là et c'est une très bonne chose", a déclaré le vice-président du FN Florian Philippot sur BFM TV. "C'est bien de voir qu'il y a un débat dans notre pays, qu'on n'est pas réduits à subir les potions amères de M. Fillon et M. Macron et les autres qui nous expliquent qu'il n'y a jamais d'autres solutions". A trois semaines du premier tour de la présidentielle, le 23 avril, Emmanuel Macron et Marine Le Pen continuent d'être en tête des intentions de vote, devant François Fillon, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, selon les derniers sondages.
La tenue du troisième et dernier débat télévisé, annoncé pour le 20 avril sur France 2 en présence des onze candidats, est en suspens, plusieurs prétendants à l'Elysée ayant jugé la date trop proche du premier tour.


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