Le Président américain a sciemment évité d'établir des "lignes rouges" pour la Corée du Nord dans le conflit lié au programme nucléaire de cette dernière, selon un conseiller présidentiel. Donald Trump n'a pas posé de "lignes rouges" pour la Corée du Nord, au-delà desquelles il y aurait des conséquences sérieuses pour Pyongyang, a déclaré Tom Bossert, conseiller de Donald Trump à la sécurité intérieure de la Maison-Blanche, dans une interview au Washington Examiner. "Je pense que le Président Trump a été sage en ne traçant pas de lignes rouges, et il les a sagement évitées", a-t-il répondu à une question concernant les menaces de Donald Trump à l'encontre de la Corée du Nord. Selon lui, le Président souhaite que ses paroles correspondent à ses actes et qu'elles soient les plus pondérées possibles. Le chef de l'Etat a reçu la crise nucléaire et la crise des missiles nord-coréennes comme héritage des administrations précédentes, a souligné Tom Bossert. Le Président Donald Trump avait précédemment déclaré que Pyongyang le regretterait si Kim Jong-un émettait ne serait-ce qu'une nouvelle menace à l'encontre des Etats-Unis et de leurs alliés. À l'heure actuelle, Pyongyang crée et teste activement des armes nucléaires et balistiques, malgré les sanctions adoptées par le Conseil de sécurité de l'Onu et certains pays. La Corée du Nord déclare que ses missiles balistiques intercontinentaux sont capables de frapper n'importe quel point du globe. La tension monte ces derniers temps entre Washington et Pyongyang, qui ne cesse d'échanger des menaces.
Une solution diplomatique est préférable Pour sa part, le chef d'Etat-major des armées des Etats-Unis prône la recherche d'une solution diplomatique à la crise nord-coréenne, même si les militaires préparent d'autres scénarios. Selon le Wall Street Journal, Joseph Dunford, chef d'Etat-major des armées des Etats-Unis, a déclaré que Washington privilégiait une solution diplomatique à la crise autour de la Corée du Nord, bien que les militaires développent d'autres scénarios, à tout évènement. En tant que chef militaire, je dois m'assurer que le Président ait des options militaires viables en cas d'échec de la campagne d'augmentation de la pression économique et diplomatique", a déclaré le général au cours d'une visite en Corée du Sud. "Bien que ces options soient développées, nous tenons compte des conséquences de leur exécution, c'est pourquoi nous voulons être sûrs de faire tout notre possible pour soutenir l'approche du secrétaire d'Etat Tillerson", a-t-il ajouté. Dimanche 13 août, Joseph Dunford est arrivé en Corée du Sud. Selon l'agence Yonhap, outre une rencontre avec le Président sud-coréen Moon Jae-in, Joseph Dunford a au programme des entrevues avec le ministre sud-coréen de la Défense et le président du comité des chefs d'Etat-major interarmées. La visite de Joseph Dunford se déroule sur fond de montée des tensions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord. Une source de Yonhap affirme cependant que le déplacement a été prévu depuis longtemps et n'était pas une surprise, bien que le général américain ait au menu de ses rencontres avec les militaires sud-coréens sur la situation autour de la Corée du Nord. À l'issue de sa visite, le 14 août Joseph Dunford se rendra en Chine.
Pyongyang convoque ses ambassadeurs Ainsi, la concerné dans ce conflit, la Corée du Nord, a convoqué ses principaux ambassadeurs pour une réunion à Pyongyang sur fond de durcissement des sanctions et de la pression exercée sur le pays. L'agence Yonhap a annoncé lundi que les autorités nord-coréennes ont avaient convoqué leurs ambassadeurs à Pyongyang sur fond de durcissement des sanctions internationales et de pressions sur la Corée du Nord, suite à l'accroissement de son potentiel nucléaire et balistique. À l'heure actuelle, la Corée du Nord a convoqué à Pyongyang ses ambassadeurs dans les principaux pays, évidemment de toute évidence pour une réunion diplomatique ", a déclaré une source de l'agence dans le gouvernement sud-coréen. Selon Yonhap, il s'agit notamment des ambassadeurs nord-coréens en Chine, en Russie et à l'Onu. L'agence a précisé que Pyongyang organisait de telles réunions chaque année. La Corée du Nord craint la menace venant des Etats-Unis et pousse les travaux de développement des missiles balistiques intercontinentaux dotés d'ogives nucléaires, espérant pouvoir éviter le sort de l'lrak. Par là même, Pyongyang viole le régime de non-prolifération de l'arme nucléaire, s'attirant de nouvelles sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu. Le 5 août, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté la résolution durcissant les sanctions à l'encontre de Pyongyang. L'initiative a été soutenue par les 15 Etats y siégeant, dont la Russie et la Chine. Le document introduit notamment une interdiction sur les exportations nord-coréennes de toute une série de minéraux et d'aliments, dont le charbon, le fer, le plomb et les fruits de mer, ce qui permettra de réduire de un milliard de dollars les recettes de Pyongyang qui atteignent actuellement près de trois milliards de dollars. Le texte de la résolution contient d'autres restrictions, y compris des mesures à l'encontre de personnes morales et physiques liées aux programmes nucléaires et de missiles de la Corée du Nord.