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Plan d'action du gouvernement : Résister et combattre la subversion socio-politique
Publié dans Le Maghreb le 25 - 09 - 2017

En manifestant massivement leur confiance au gouvernement à travers son plan d'action, les députés ont par la même occasion signifié qu'ils attendent du Premier ministre, Ahmed Ouyahia qu'il mette fin aux pratiques politiciennes, dont certains se servent pour tenter d'écorcher la cohésion nationale et les institutions de la République.
La date du jeudi 21 septembre 2017 aura constitué pour le Premier ministre la première étape d'asseoir solidement son plan d'action.341 ont voté pour le contenu intégral de ce plan d'action, 64 ont voté contre et 13 députés se sont abstenus. Un plébiscite pour la continuité du renouveau national initié par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika ; Une confiance gagnée par M. Ouyahia d'abord pour s'être exprimé avec franchise et courage politique, et c'est sans doute pour contourner les pièges du passé et les inconforts politiciens du présent qu'il tint à donner un caractère puissant à son discours à travers lequel il appelle certains politiques à revenir à la raison et d'oublier un peu les traquenards qu'ils tentent de mettre en opération , et on l'a constaté et entendu au moins à propos des interventions de certains députés de l'opposition, il y a là un équilibre d'autant plus difficile à tenir qu'il faut compter avec les arrière-pensées et les manigances de certains, et une propagande habile à exploiter les ambigüités, sinon à susciter l'événement. Mais les commentateurs, les observateurs au lendemain de l'adoption du Plan d'action du gouvernement par une majorité absolue de l'APN ont mis en exergue le fait que ledit plan d'action serait, en cette étape difficile que traverse le pays, une plateforme de grande ampleur, et qu'aussi bien qu'elle pourrait résoudre la crise à laquelle est confrontée l'Algérie sur le plan financier et économique. Il va sans dire que les députés de la majorité ont été amenés à réagir et à donner leurs avis à ce sujet, tout en évitant de se faire juges et décideurs. "Nous conseillons à nos collègues de l'opposition de tout faire pour ne pas briser cet outil que constitue la cohésion nationale ", déclara un député du RND ; Mais nous ne nous ingérerons pas dans ce que nous considérons avant tout comme une affaire partisane ". De fait, il est impératif pour les députés de faire ensemble le pari qu'au-delà de leurs divergences idéologiques, au-delà des différents partis politiques, ils doivent avoir un fond commun ", la défense des aspirations profondes du peuple. Dans son discours à l'Assemblée, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a indiqué que tout un chacun puisse transcender l'esprit partisan chaque fois que de besoin dès lors que l'intérêt du pays l'exige.
Aussi, Ouyahia a mis les points sur les " i ". Il a tout d'abord assuré, jeudi dernier à l'APN, que l'Algérie poursuivra ses actions de développement socio-économique, sous la conduite du président de la République et ce, malgré les critiques d'apprentis de l'opposition. Dans ses réponses aux députés, le Premier ministre a surtout tenu à mettre les points sur les " i " et à apporter quelques vérités aux critiques soulevées par les députés de l'opposition et autres personnalités politiques en dehors de l'hémicycle , en rappelant à ces mêmes " apprentis opposants que la pratique de la politique est d'abord et avant tout une question d'éthique, et qu'en démocratie, le langage de l'insulte est banni ". Le Premier ministre n'a nullement accepté que les députés de l'opposition dans leur intervention expriment des propos injurieux contre l'Etat et ses institutions du genre " régime maffieux, Etat voyou ". Il a qualifié ces propos de "langage acerbe ". Plus tranchant envers l'opposition M. Ouyahia dira : "Le peuple algérien vous observe et vos militants vous fuient et se démarquent de vos extrémismes ".
N'est-il pas opportun pour ces " apprentis-opposants " de répondre à l'appel du Premier ministre pour se mettre ensemble en marche pour l'intérêt de la Nation ? Un appel à tous les partis politiques pour qu'ils règlent, dans la concertation et le dialogue, le problème de la moralisation de la vie politique et démocratique.
D'ailleurs, l'opinion publique et au regard de la conjoncture difficile que traverse le pays en raison de la baisse de ses revenus pétroliers résultant de la crise des prix du baril de pétrole qui persiste depuis la mi-mai 2014, souhaite très vivement à travers les échos recueillis ici et là, qu'au de l'Assemblée nationale populaire (APN) divisée en deux groupes (majorité et opposition) chacun y mette du sien, qu'ils se mettent ensemble pour trouver les moyens de sortie de cette crise, que des arbitrages s'exercent au niveau des groupes parlementaires, que chacun se retrouve dans l'intérêt national, à condition de lever les préalables mutuels qui ont fait que les groupes parlementaires n'ont pas pu s'entendre sur un maximum politique dépourvu de desseins et d'arrière-pensées politiciennes. A ce sujet, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, tout comme le président de l'APN, Saïd Bouhadja ont interpellé l'ensemble de la composante pluraliste de l'Assemblée à trouver, face au peuple, une assemblée aussi unie que possible.
Ce qui veut dire que cette institution populaire doit agir dans le sens du peuple algérien. Ceux qui se mettent en position rétrograde de défense d'intérêts sordides, de clan ne sauraient être les représentants du peuple en politique. Le fait que l'ambigüité qu'entretient l'opposition dans le pays, la violente contestation de la part d'une catégorie de personnalités politique et soudainement son soutien populaire, sans soutien de la jeunesse en particulier. Cette jeunesse qui, de par son action, a donné au monde un témoignage de son courage et de sa volonté de vivre, et de vivre libre loin des manipulations qu'on cherche à exercer sur elle, est vue par Ouyahia comme une provocation malsaine, qui tente de conduire à la paralysie du pays, exige un dynamisme nouveau basé sur les débats contradictoires plus pointus qui encadreront davantage la démocratie républicaine en Algérie ;
Le fait aussi que le Premier ministre et le président de l'ANP aient lancé l'appel au travail commun, est significatif.
Car il ne fait pas de doute que dans le sillage de l'Assemblée, certains auraient bien voulu régler à leur manière, à la faveur du débat autour du plan d'action du gouvernement, leurs comptes avec le programme politique en vigueur et qu'il aura fallu la vigilance des députés de la majorité et les réponses franches , sans détour du Premier ministre et les plus conséquentes pour empêcher que les travaux de l'assemblée ne se substituent aux efforts d'explication du plan d'action du gouvernement. Et pour le consensus au sein de l'APN, il n'est pas du tout question de substituer l'hémicycle à celui d'un sommet de l'opposition. Si un ancrage empirique ne signifie pas un aveuglement politicien ou une absence de grille d'analyse de la réalité politique pluraliste en Algérie, l'engagement que désire interroger le Premier ministre, Ahmed Ouyahia revendique la possibilité simultanée d'une position politique assumée et d'une recherche d'acte politique et démocratique rigoureuse. Pour lui, l'époque de l'hypocrisie politique est révolue.
En réaction à une députée du RCD, Ouyahia a rappelé à la concernée : " Vous êtres les premiers quand il s'agit de dépenses. L'époque de l'hypocrisie politique est révolue, et le peuple ne vous écoute plus " ; Dans ces critiques à l'égard d'une " opposition d'apprentie ", le Premier ministre n'a pas ménagé également les députés du courant islamiste, ceux-là mêmes qui, durant les débats du plan d'action du gouvernement, n'avaient de mieux à proposer que le départ pur et simple du régime, prétextant, à tort, un " échec dans la gestion des affaires du pays " que la réalité actuelle dément pourtant sur tous les plans.
La réponse d'Ouyahia a été plus que pointue. Elle cibla le MSP, qui a " dévié ", souligne Ouyahia, de " la ligne politique tracée par son fondateur, le défunt Mahfoud Nahnah ". Ajoutant : " Des membres de cette famille politique ont du mal à se positionner, appelant tantôt à une révolution et tantôt au dialogue ou à une participation au gouvernement ". Sur le même registre, le Premier ministre s'est également attaqué à l'opposition radicale qui se trouve à l'extérieur du Parlement. A l'instar de Noureddine Boukrouh, qu'il n'a pas cité nommément et dont les apparitions sur la scène politique sont comparées par le Premier ministre à des " éclipses solaires ". Il a relevé que cet individu " est revenu sur la scène politique pour rappeler le peuple à une révolution " .
Pour le peuple algérien qui combat depuis des années durant afin que le renouveau national soit une réalité concrète, un progrès socio-économique, une véritable plateforme démocratique et le segment fondamental de la préservation de l'unité nationale, la stabilité du pays et une vie libre, le temps est certes précieux car chaque jour qui passe augmente son lot d'imprévus au niveau national, régional et international. Mais cela n'a jamais entraîné ni la résignation ni la faiblesse de la République Alors comment penser que l'émergence des " apprentis opposants ", leurs tentatives de déstabilisation du pays, puissent signifier l' " Etat algérien vit en vase clos ? ". Qu'on se souvienne seulement de la décennie noire, où, la résistance du peuple algérien, la combat conduit par l'ANP, les autres forces de sécurité et les patriotes étaient à la pointe de la lutte contre le terrorisme, contre l'idéologie de l'intégrisme religieux véhiculé par l'ex-FIS et ses soutiens étrangers. Peut-on oublier que l'Algérie est constituée d'un potentiel immense de forces patriotiques, progressistes et démocratiques susceptibles à tout moment de se mettre en mouvement pour influencer sur la politique nationale dans un sens sans cesse plus favorable au programme présidentiel, à l'unité nationale et à la stabilité du pays. Intransigeance de l'opposition, la mouvance islamiste en particulier ?
Détermination de certaines personnalités politiques à faire valoir leur animosité et rancune contre le pouvoir ? Complicité de tant de micro partis politiques avec les fossoyeurs de la cohésion nationale ? Tentatives criminelles de diviser la Kabylie et la vallée de la Soummam, de faire éclater l'unité nationale ? Tout cela est hélas vrai. Faudra-t-il pour autant renoncer à résister à combattre cette subversion socio-politique, baisser la vigilance, les armes, se résigner, accepter l'idéologie partisane destructive ?
Mais Etat et peuple dans un seul moule ont de tout temps rejeté les " faits " du moment. Au-delà de ces faits, ces réalités objectives du moment, il est une réalité profonde et permanente : la mobilisation et la vigilance des Algériens qui se tiennent debout comme un seul homme qui affirme sa confiance au Président Abdelaziz Bouteflika. Engagement ô combien bouleversant dans sa signification et sa portée pour les apprentis sorciers, les moralistes, les réalistes de cette époque.


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