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Processus de paix en Syrie : Les USA sur la touche
Publié dans Le Maghreb le 26 - 11 - 2017

La réunion au sommet de Sotchi a mis en évidence qui contrôlait l'avenir post-conflit de la Syrie: la Russie, la Turquie et l'Iran.
Bien que ces pourparlers aient été précédés d'un entretien téléphonique du président russe Vladimir Poutine avec son homologue américain Donald Trump, les analystes occidentaux pensent que les USA ont complètement cédé à la Russie le règlement de la crise politique syrienne. Cependant, cette baisse d'intérêt de Washington ne signifie pas que toutes les difficultés autour de la Syrie sont résorbées. Selon le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
"Nos efforts doivent se concentrer sur la garantie d'une normalisation à long terme en Syrie", a déclaré Vladimir Poutine au début des pourparlers avec les présidents de la Turquie et de l'Iran. Pendant le sommet de Sotchi, les trois dirigeants ont accordé une attention particulière à l'avenir politique du pays. Ils ont notamment évoqué l'initiative du Congrès du dialogue national - une conférence appelée à réunir différents groupes politiques syriens pour contribuer au processus de paix. Mais le fait est que l'idée d'organiser ce congrès est largement interprétée comme une tentative des acteurs se rangeant du côté de Damas de diriger le processus politique dans un sens qui leur serait favorable. Par conséquent, cette initiative suscite la méfiance des groupes d'opposition influents et des pays occidentaux qui souhaitent encore régler le problème syrien. Une grande partie des opposants politiques au président syrien Bachar al-Assad continue d'insister sur sa démission. Comme l'a déclaré à Sotchi Vladimir Poutine, "grâce aux actions de la Russie, de la Turquie et de l'Iran il a été possible d'empêcher l'effondrement de la Syrie" et comme Damas a réussi à reprendre le contrôle d'une importante partie de son territoire, toute exigence intransigeante de l'opposition semblerait comique. De plus, certains signes indiquent que Washington, qui a longtemps joué l'avocat de l'opposition syrienne, ne soulève plus aussi fermement la question de la démission du président syrien. Dans leurs commentaires sur l'entretien entre Trump et Poutine la veille du sommet de Sotchi, les analystes occidentaux concluent que la Russie a complètement repris l'initiative aux USA dans la crise syrienne. En effet, la réunion de Sotchi a montré que les questions relatives à l'ordre post-conflit en Syrie se trouvaient réellement entre les mains des trois pays qui sont aujourd'hui les plus impliqués dans la crise syrienne: la Russie, la Turquie et l'Iran. Toutefois, la campagne militaire et diplomatique efficace du "trio" ne signifie pas du tout que le processus de paix doit se trouver uniquement entre les mains de ces trois pays. S'il est possible de survivre à l'optimisation de la présence américaine en Syrie, il est primordial de ne pas laisser sur la touche les acteurs régionaux qui ne font pas partie de l'alliance russo-turco-iranienne mais qui pourraient réagir durement si on omettait leurs intérêts.

Réduire la distance entre Moscou et Washington
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé l'étape finale de l'opération militaire russe en Syrie.
Cette déclaration, faite pendant son entretien avec le président syrien Bachar al-Assad, intervient juste avant la rencontre du chef de l'Etat russe avec les dirigeants de la Turquie Recep Tayyip Erdogan et de l'Iran Hassan Rohani à Sotchi, et de la réunion des principales fractions d'opposition syrienne à Riyad. Les experts estiment que si les questions militaires sont proches du règlement en Syrie, les questions politiques, elles, restent à débattre. Selon le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
"Je pense que le problème du terrorisme est global, a exprimé le président Poutine lors de son entretien avec le dirigeant syrien. Certes, nous sommes encore loin d'une victoire définitive sur le terrorisme. Mais en ce qui concerne notre travail conjoint pour la lutte contre les terroristes sur le territoire syrien, on peut dire que cette opération militaire touche effectivement à sa fin."
Pour sa part, le président al-Assad a reconnu que la lutte contre le terrorisme en Syrie entrait dans sa phase finale. "Après notre victoire sur le terrorisme, nous souhaitons évidement faire avancer le processus de paix. Et nous pensons que la situation actuelle sur le terrain et sur le plan politique nous permet de compter sur une avancée du processus de paix", a-t-il déclaré.
Le processus de paix sera manifestement l'un des thèmes des pourparlers qui se tiendront aujourd'hui à Sotchi entre les dirigeants de la Russie, de la Turquie et de l'Iran - pays garants du cessez-le-feu en Syrie. "Force est de constater que cette opération a permis de promouvoir le processus de paix en Syrie, a reconnu Bachar al-Assad. Et la Russie a contribué à ce processus, à son avancée dans différents domaines avant tout en respectant la Charte de l'Onu, la souveraineté et l'indépendance de l'Etat syrien. Cette position a été défendue sur différentes plates-formes internationales, y compris le processus d'Astana. Même chose concernant les projets de Congrès du dialogue national syrien." Ce Congrès devrait réunir en Russie toutes les forces politiques agissant en Syrie afin de mettre au point une approche commune du règlement politique de la crise dans le pays. Leonid Issaev, professeur du département de science politique du Haut collègue d'économie, doute que la Russie envisage de quitter la Syrie sur le plan politique. "Personne ne part nulle part, a-t-il déclaré. Nous avons déjà annoncé une fois la fin de la campagne.
Après cela l'intensité des opérations militaires a augmenté. Il y a eu Alep et bien d'autres événements. Rien ne nous empêche d'y revenir pour effectuer des bombardements avec nos avions. En ce qui concerne les succès, ils ont été atteints sur le plan militaire et politique à l'issue des activités militaires (contre Daech). Mais leur fin ne signifie pas que les problèmes qui ont conduit à la guerre civile ont été réglés."
Vladimir Poutine devrait s'entretenir prochainement par téléphone avec le président américain Donald Trump. Les deux chefs d'Etat évoqueront, entre autres, la crise syrienne. "Je pense que la Russie est prête à négocier sur l'ordre après-guerre de la Syrie, déclare le politologue Valeri Soloveï, responsable de la chaire des relations publiques à l'Institut d'Etat des relations internationales de Moscou (MGIMO). Qu'elle est prête à passer du règlement du conflit, de la participation directe aux activités militaires au règlement politique. La fin ou non des opérations est discutable, mais il est indéniable qu'avec l'aide de la Russie, al-Assad a réussi à améliorer considérablement ses positions. En outre, la Russie, la Turquie et l'Iran, au niveau situationnel, souhaitent un compromis en Syrie. Cela permet à Poutine de dire que la Russie est proche de la fin des opérations. C'est un signal envoyé aux Américains montrant que nous avons atteint nos objectifs. C'est une possibilité d'ouvrir la porte aux négociations. Après tout, il nous est souvent reproché d'enfreindre les droits de l'homme et de couvrir le "bourreau Assad". Mais substantiellement cela ne signifie rien pour l'instant. Il ne s'agit que des préparatifs de l'entretien téléphonique avec Trump et des pourparlers trilatéraux à Sotchi."


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