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Le Président français en visite à Alger aujourd'hui : Définir de
Publié dans Le Maghreb le 06 - 12 - 2017

Le Président français, Emmanuel Macron, sera aujourd'hui à Alger pour une première visite dans notre pays depuis son accession à la magistrature suprême, et qui intervient dans un contexte " nouveau " pour les relations entre les deux pays très liées auparavant à l'"histoire " commune des deux pays.
Les problèmes et leurs natures ont changé par rapport aux anciennes relations crispées par la faute des retombées de cette ancienne colonisation diversement appréciées par l'une comme par l'autre partie.
Aujourd'hui, le jeune président, Emmanuel Macron, incarne la "France nouvelle ", loin de ces contentieux graves, et désaccords sérieux. Et c'est donc sous une nouvelle ère avec un nouveau souffle.
Au vu du " court " programme du président Macron dans notre pays en attendant une prochaine visite " officielle " pour la grande relance des relations entre les deux pays, c'est donc dès aujourd'hui qu'on pourrait définir ces " nouveaux rapports " avec la France de Macron. Une nouvelle " plateforme " et une " nouvelle " feuille de route " pour reprendre un jargon tout aussi " nouveau " dans la perspective d'instaurer des échanges fructueux dans l'intérêt des deux parties.

Des derniers accords signés
D'ailleurs, il y a quelques jours seulement plusieurs accords de coopération économique ont été signés entre les deux pays.
Ces accords ont été signés à l'occasion de la tenue de la 4ème session du Comité mixte algéro-français (COMEFA), qui précède la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), prévue à Paris le 7 décembre prochain sous la coprésidence des deux Premiers ministres.
En effet, trois accords de partenariat économique ont été signés entre l'Algérie et la France, à l'occasion de cette session.
Il s'agit de la signature d'un pacte d'actionnaires entre le Groupe PMO Constantine, le Groupe Condor, la société Palpa Pro et le groupe français PSA Peugeot pour la production de véhicules en Algérie. Le capital de la société, Peugeot Citroën Production Algérie (PCPA), est réparti selon la règle 51/49. Le taux d'intégration de cette entreprise atteindra à terme 40%, a indiqué le directeur du Groupe français PSA, chargé de l'Afrique et du Moyen-Orient, Jean-Christophe Quémard, ajoutant que le contrat prévoit également la création d'une académie de PSA en Algérie, permettant de former la main-d'œuvre algérienne et de développer les compétences dans le domaine de l'assemblage et de la construction des véhicules au profit de PCPA.
Les deux parties ont procédé, en outre, à la signature d'un protocole d'accord pour la mise en place d'un consortium à l'export de fruits et légumes algériens vers l'Europe, et d'un partenariat dans le domaine des produits agricoles de type Bio entre le Groupe algérien Agromed et la société française Agrolog.
Elles ont procédé, aussi, à la signature d'un pacte d'actionnaires entre Elec El Djazair, le Groupe Gica (cimenterie) et le Groupe Schneider dans le domaine de la fabrication des équipements électriques de basse, moyenne et haute tension.
Il n'en demeure pas moins que plusieurs autres domaines industriels ont été évoqués lors des travaux du COMEFA, et notamment l'industrie pharmaceutique, l'agroalimentaire, les matériaux de construction.
La concrétisation des partenariats dans ces domaines devrait donc également faire partie des discussions entre les deux parties en marge de cette visite du président Macron.
Il faut reconnaître comme l'a si bien fait le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, que la relation économique entre les deux pays n'a pas connu de grandes avancées durant ces dernières années, mais, on attend donc la détermination de la France à lever une "nouvelle ambition concrète".

Deuxième visite de Macron
Avant cette première visite en qualité de président de la République française, M. Emanuel Macron est venu à Alger en février dernier en tant que candidat à la présidence française. Durant son " premier passage " , M. Macron avait fait part de sa "volonté de porter "une vision d'avenir" au partenariat entre l'Algérie et la France".
"Ma volonté est de porter une vision ouverte, dynamique et d'avenir (pour) donner plus de densité au partenariat entre l'Algérie et la France", avait-il déclaré, relevant que les relations entre les deux pays se sont améliorées au cours de ces deux dernières années, notamment après 2012 suite à la visite effectuée en Algérie par le Président français, François Hollande.
Il avait indiqué aussi que les deux pays avaient besoin de "renforcer" leur partenariat sur le plan diplomatique et sécuritaire car, a-t-il précisé, ils auront à travailler sur deux "grands sujets" à savoir la Libye et le Mali.
Il a également émis le souhait de "renforcer les relations consulaires, scientifiques, culturelles et linguistiques entre les deux pays pour former une élite sur le plan académique".
Sur le plan humain, il avait estimé que la communauté algérienne établie en France, représentait "un pont vivant entre les deux pays" et incarnait "une mémoire commune". Il a fait aussi part de sa volonté de "renforcer et poursuivre la réconciliation des mémoires, entamée ces dernières années".
A propos de la question mémorielle, M. Macron avait qualifié, pendant sa campagne pour la présidentielle, la colonisation de l'Algérie par la France de "crime contre l'humanité".
Dans son message de félicitations à M. Macron après son élection, le Président Abdelaziz Bouteflika avait évoqué "l'ouverture de nouveaux horizons porteurs de la promesse d'une mémoire résolument assumée dans sa vérité et son intégrité et d'une amitié véritablement arrivée à la maturité ainsi que d'intérêts avantageusement équilibrés".

La vision de Paris
"C'est une séquence franco-algérienne qui va se dérouler cette semaine", a-t-on indiqué à l'Elysée mettant en valeur "la profondeur et la densité des relations entre la France et l'Algérie, appelées à se développer davantage", soulignant que la France "souhaite accompagner l'Algérie dans sa vision stratégique de développement". Le président français qui sera accompagné du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et du ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, ainsi qu'un nombre d'élus, d'artistes, d'écrivains et de start-uppeurs, "aura à s'exprimer sur la coopération, les questions régionales et la question mémorielle", a-t-on précisé, affirmant que l'hôte de l'Algérie "veut marquer le soutien à plusieurs projets entre les deux pays avec une vision renouvelée et partagée de la coopération".
L'Elysée a indiqué que le président Macron "voulait effectuer cette visite rapidement pour montrer l'importance de ce pays".
Emmanuel Macron avait expliqué, en février dernier, que le partenariat franco-algérien "ne peut fonctionner qu'à une condition: celle de reposer sur des solutions partagées, sur des coopérations de terrain, autour de projets concrets", estimant que "le moment était venu d'engager, aujourd'hui, notre histoire dans un nouveau pacte collectif".
En plus de la dimension économique qui va être abordée lors de cette visite, les dossiers du processus de paix au Mali et la sécurisation de la région du Sahel seront à l'ordre du jour.
L'Algérie "possède une expérience dans la lutte contre le terrorisme, notamment en ce qui concerne les filières terroristes, et contre le radicalisme qui intéresse la France", a-t-on affirmé.

Le dossier de la mémoire
Du dossier qui a fait couler beaucoup d'encre, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni a affirmé lundi dernier que l'Algérie "attend beaucoup" de la visite qu'effectuera le Président français, Emmanuel Macron, ce mercredi en Algérie, concernant le dossier de la mémoire.
La visite que devra effectuer le président français en Algérie est une visite "ordinaire", mais ce qui lui confère un caractère particulier ce sont les relations bilatérales et les dossiers de la mémoire en suspens entre les deux pays", a indiqué M. Zitouni au forum de la radio nationale. Il a tenu à préciser aussi que l'Algérie "attend beaucoup" de cette visite notamment en ce qui a trait au dossier de la mémoire, "compte tenu des déclarations de M. Macron lors de sa précédente visite en Algérie en tant que candidat à l'élection présidentielle française".
Les propos du président Macron sur "les crimes contre l'humanité" lors de sa précédente visite "sont les plus lourds qu'ait prononcés un président français".
Il souligne, par ailleurs, que l'Algérie ne construira pas ses relations futures avec la France sur la base de déclarations mais sur du concret", a-t-il soutenu, ajoutant que "les deux pays ont franchi des pas satisfaisants dans différents domaines mais l'essentiel dans ces relations c'est le dossier de la mémoire".
M. Zitouni a évoqué les dossiers en suspens relatifs aux archives et aux disparus algériens durant la Guerre de Libération nationale, au nombre de 2.200, outre la récupération des crânes des chefs de la résistance algérienne et l'indemnisation des victimes algériennes des essais nucléaires français effectués dans le sud algérien".
A ce propos, le ministre a affirmé que ces dossiers sont "complexes et sensibles et requièrent de la patience".
Enfin, le ministère, dit-il, œuvre en coordination avec le ministère des Affaires étrangères et l'ambassadeur d'Algérie à Paris, à relancer l'action des commissions mixtes chargées de l'examen des dossiers en suspens, après l'arrêt qu'elles ont connu en raison des rendez-vous politiques prévus dans les deux pays". D'une manière générale, on remarque bien que sur le plan politique, les relations entre les deux pays sont plutôt plus stables, même si des sautes d'humeur épisodiques sont constatées. Sur le plan économique, les PME/PMI algériennes restent très liées à l'économie française au moment où les industries sont entrées dans une nouvelle ère fructueuses alors que celles commerciales sont en constant développement. Quant, aux autres relations culturelles et scientifiques, elles restent bonnes en dépit du petit problème que connaissent les étudiants algériens et celui des visas…
Ce qui montre que beaucoup reste à faire pour que les relations algéro-françaises connaissent une véritable percée pour un partenariat gagnant-gagnant. Le " nouveau premier pas " est donc celui du jeune président de la République française, Emmanuel Macron dès aujourd'hui…


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