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Prix de l'or noir : Le pétrole recule en Asie
Publié dans Le Maghreb le 25 - 01 - 2018

Les cours du pétrole reculaient mercredi en Asie sous l'effet d'estimations sur un bond surprise des stocks de brut américain.
Vers 04H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en mars, cédait 14 cents à 64,44 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, également pour mars, perdait 15 cents à 69,81 dollars. La veille, le pétrole new-yorkais avait atteint un nouveau plus haut de trois ans tandis que le Brent frôlait le seuil des 70 dollars. Mais les analystes s'inquiètent d'un emballement à l'achat dans un marché refroidi par les estimations sur l'état des stocks de brut chez le plus gros consommateur mondial publiées par la fédération privée American Petroleum Institute (API). Pour la semaine qui s'est achevée le 17 janvier, celle-ci a fait état d'une hausse de 4,755 millions de barils. Si elle était confirmée par le département américain de l'Energie (DoE) mercredi, il s'agirait de la première avancée depuis novembre et témoignerait d'un affaiblissement de la demande. Les analystes tablaient au contraire sur une baisse des stocks de 1,6 millions de barils. "Les cours de brut devraient reculer aujourd'hui, les marchés s'attendant à des chiffres similaires du DoE", a déclaré Avtar Sandu, analyste chez Phillip Futures à Singapour.
Pour Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants, la confirmation officielle de la tendance aura "des répercussions profondes en termes de correction des cours". D'après lui, leur niveau actuel n'est pas justifié par les fondamentaux de l'offre et de la demande. "L'augmentation du Brent, passé de 57 dollars à ses niveaux actuels, est entièrement due à certains événements et n'a que très peu à voir avec l'état de l'offre. Chacun de ces événements s'est estompé mais les cours n'en ont pas tenu compte. Nous avons un suremballement à l'achat".

Optimisme sur la demande mondiale
Le prix du pétrole new-yorkais a terminé mardi au plus haut depuis décembre 2014, profitant de la perspective d'une demande mondiale de brut en forte hausse cette année. Le pétrole londonien a également avancé. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars, dont c'est le premier jour de cotation comme contrat de référence, a pris 90 cents pour clôturer à 64,47 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Le pétrole new-yorkais a affiché un nouveau plus haut en trois ans à la clôture après avoir atteint jusqu'à 64,89 dollars en séance le 15 janvier, journée semi-fériée aux Etats-Unis. Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord également pour livraison en mars a terminé à 69,96 dollars, en hausse de 93 cents par rapport à la clôture de lundi. L'optimisme quant à la progression de la demande mondiale a été d'abord suggéré par les prévisions de croissance du Fonds monétaire international. Le FMI a tablé lundi sur une progression de la croissance mondiale de 3,9% cette année et l'an prochain, contre 3,7% initialement prévu pour ces deux années. "Elle devrait permettre à la demande de brut d'augmenter de 1,8 million de barils par jour de plus cette année et de 2 millions l'an prochain, la demande la plus forte sur une génération, si ce n'est dans l'histoire", a réagi Phil Flynn de Price Futures Group.
L'Agence internationale de l'Energie (AIE) avait estimé dans un rapport vendredi que cette demande mondiale augmenterait de seulement 1,3 million de barils par jour en 2018. Les données du FMI "confirment le sentiment déjà présent d'une synchronisation de la croissance mondiale" susceptible de dynamiser la demande de brut, a commenté Matt Smith de ClipperData.

Plongeon des stocks américains
Des propos du ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh mardi sont par ailleurs venus accélérer la hausse des prix. Ce ministre "a déclaré qu'il y avait de la place pour l'ensemble des producteurs, y compris ceux qui produisent du schiste aux Etats-Unis", a commenté M. Flynn. "Cela suggère qu'il y a une grande confiance de la part des Saoudiens sur le fait que le marché se rééquilibre malgré le retour des producteurs américains", a-t-il ajouté.
Le ministre a également dans une interview à la chaîne américaine CNBC lors du sommet de Davos écarté une sortie prématurée de l'accord qui lie jusqu'à la fin de l'année l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, dont la Russie, en vue de faire baisser les stocks mondiaux de brut et soutenir la hausse des prix.
Les investisseurs se positionnaient par ailleurs à la veille d'un rapport hebdomadaire sur les stocks de brut américains, les réserves étant à nouveau attendus en baisse.
Ces stocks diminuent depuis neuf semaines et ont reculé au total de plus de 46 millions de barils depuis le 10 novembre.
Les analystes prévoient que les réserves américaines auraient reculé de 2 millions de barils, celles d'essence auraient augmenté de 2,2 millions de barils et celles d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel) auraient diminué de 1,1 million de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
Facteur haussier également, la Norvège, plus gros producteur de brut d'Europe de l'ouest, a extrait 1,591 million de barils par jour l'an dernier en moyenne selon des chiffres publiés mardi, soit moins qu'attendu.

La Norvège a produit moins que prévu en 2017
La Norvège, plus gros producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'ouest, a produit moins de pétrole que prévu en 2017, selon des chiffres publiés mardi par la Direction norvégienne du pétrole. Le pays nordique a extrait 92,3 millions de m3 de brut l'an dernier, soit 580,6 millions de barils, faisant ressortir la production quotidienne moyenne à 1,591 million de barils. C'est 1,7% de moins qu'attendu dans les projections de la Direction du pétrole.
À 1,538 million de barils par jour, la production pétrolière du seul mois de décembre a été inférieure d'environ 4% aux attentes.
Cela s'explique par la fermeture de la plateforme Goliat, exploitée par l'italien Eni en mer de Barents, jusqu'au 17 décembre et par des problèmes techniques et travaux de maintenance sur d'autres gisements, a indiqué la Direction dans un communiqué.


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