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Après la chute au-dessous de la barre psychologique : Le bitcoin sera-t-il enterré ?
Publié dans Le Maghreb le 06 - 02 - 2018

Le cours du bitcoin ressemble à un yoyo: après la hausse, la baisse, cette fois-ci, au-dessous de la barre psychologique des 10.000 dollars. Et si le bitcoin était enterré d'un jour à l'autre? Sputnik a posé cette question pressante à l'analyste financier, Roman Tkatchuk, afin de comprendre à quoi il faudrait s'attendre à l'avenir.
Malgré le fait que la monnaie virtuelle la plus populaire au monde, reste leader en termes de capitalisation et d'indice de dominance, on entend de plus en plus souvent aujourd'hui que la "bulle" du bitcoin est sur le point d'éclater, de disparaître, de mourir. Les craintes sont nourries par les données des bourses. Ainsi, ce mercredi, le cours de la monnaie virtuelle a chuté au-dessous de la barre psychologique des 10.000 dollars, s'approchant vers des 9.800 dollars. Dans une interview accordée à Sputnik, l'analyste principal de l'entreprise de trading Alpari, Roman Tkatchuk, a révélé quels facteurs pourraient exercer un impact négatif sur le cours ou réanimer la plus populaire des crypto-monnaies.

Facteurs capables de faire s'effondrer le cours du bitcoin
"Actuellement, partout dans le monde on serre la vis aux cryptomonnaies. Cela se passe en Corée du Sud, au Japon, aux Etats-Unis. Si les régulateurs du monde entier resserrent les boulons, il n'y aura aucune autre issue pour les cryptoinvestisseurs, ni pour les cryptotraders, ce ne sera pas un temps facile pour les monnaies virtuelles", estime Roman Tkatchuk. Pourtant, selon l'analyste, même dans ce cas, le bitcoin ne sera pas enterré totalement. "Pour le bitcoin, il y a toujours un secteur gris qui ne nécessite pas de règlement. On a déjà effectué un grand nombre de transactions avec le bitcoin, c'est un système déjà éprouvé. Avec le bitcoin, il est commode de virer des moyens d'un pays dans un autre, car il n'y a pas de contrôle", a indiqué M.Tkatchuk. Néanmoins, s'il y a des amendes ou des poursuites pénales pour les opérations avec cette cryptomonnaie, le nombre de gens qui l'utilise sera réduit, estime l'analyste. Dans ce cas, selon Roman Tkatchuk, le cours du bitcoin chutera au niveau de 1.000 dollars et même plus bas, mais il ne disparaitra pas totalement.

Facteurs capables de réanimer le cours du bitcoin
Roman Tkatchuk a également admis que le cours du bitcoin pourrait de nouveau reprendre sa progression. "Si l'attitude des régulateurs envers le bitcoin change d'une manière ou d'une autre et s'il est autorisé d'échanger des bitcoins sur différentes bourses, si la monnaie virtuelle trouve une application dans l'économie réelle des entreprises, si elle est globalement utilisée, alors le bitcoin pourra restaurer ses pertes très vite". Et d'ajouter: "Traditionnellement après de sérieux affaissements, le bitcoin a été restauré dans le passé. Je n'exclus pas que suite à cet affaissement, dans un ou deux mois, on entendra à nouveau des "bravo" en l'honneur du bitcoin".

Ces monnaies virtuelles qui marchent sur les pieds du bitcoin
L'analyste a rappelé qu'il y avait pourtant plusieurs monnaies virtuelles qui marchaient sur les pieds du bitcoin, d'autant plus que, selon l'expert, le bitcoin n'a pas un grand potentiel de croissance à la différence de ses concurrents. "Au maximum, le bitcoin peut avoir sa valeur multipliée par dix, tandis que d'autres monnaies virtuelles peuvent voir leur valeur être multipliée par centaines ou même plus", indique l'analyste principal de l'entreprise de trading Alpari. Parmi les principaux concurrents du bitcoin, l'analyste a énuméré l'Ethereum, le Ripple, ainsi que les monnaies anonymes comme Dash, Monero. Roman Tkatchuk a également rappelé que dans un proche avenir il faudrait s'attendre au lancement de la monnaie virtuelle de Pavel Dourov, le Gram, et au lancement de la plate-forme de blocs Telegram Open Network (TON). Il y a beaucoup d'excitations autour de cet évènement, en dépit du fait qu'il n'est prévu qu'en mars 2018.

Touchées mais pas coulées
De New Delhi à Moscou, le bitcoin inquiète. De MtGox à Coincheck, des millions se volatilisent et les clients crient à l'arnaque. Pourtant de l'avis des experts, les cryptomonnaies sont là pour rester. Il y a tout juste une semaine, la plateforme d'échanges électroniques tokyoïte Coincheck révélait avoir été victime du plus grand casse de l'histoire des monnaies virtuelles: en une nuit, des pirates informatiques volaient des avoirs en NEM équivalant à 58 milliards de yens (430 millions d'euros). Les cours de ces devises chutaient aussitôt. De quoi stopper la fièvre qui s'est emparée l'an dernier du Japon. Bien au contraire, assure-t-on chez bitFlyer, aujourd'hui la principale plateforme de négoce du bitcoin dans l'archipel. "Bien sûr cela nuit à notre réputation, mais en même temps de nombreuses personnes nous ont depuis fait part de leur intérêt et le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté", affirme Midori Kanemitsu, directrice financière de la compagnie. "Les cryptomonnaies semblent inoxydables", confirme Stephen Innes, responsable des transactions Asie-Pacifique chez Oanda, société de services financiers spécialisée dans le marché des changes. "Elles ont dégringolé de nombreuses fois, mais ont toujours été capables de renaître de leurs cendres. Si le vol de 500 millions de dollars n'entame pas la confiance des investisseurs, que faut-il donc de plus ".

Entre innovation et régulation
Partout dans le monde, les discours alarmistes se multiplient. Mardi, le réseau social américain Facebook a annoncé l'interdiction de toute publicité relative aux cryptomonnaies afin de parer les tentatives d'escroquerie. A Davos, le ministre britannique des Finances Philip Hammond a appelé à réguler le bitcoin, un sujet qui sera au menu du sommet G20 Finances prévu à Buenos Aires en mars, où Paris et Berlin comptent présenter des propositions communes. La Corée du Sud et la Chine ont d'ores et déjà durci le ton, la Russie vient de présenter un projet de loi et l'Inde envisage une interdiction. Le Japon a fait figure de précurseur en encadrant, dès avril 2017, l'usage des cryptomonnaies, dans le but de prévenir les incidents et de protéger les intérêts des utilisateurs après le spectaculaire dépôt de bilan, en 2014, de la société d'échanges de bitcoins MtGox. Las, cette loi n'a pas empêché l'affaire Coincheck, elle a même donné aux entreprises et investisseurs un faux sentiment de sécurité, suscitant une frénésie dans le pays. "Nous devons renforcer notre supervision", a admis cette semaine le ministre des Finances Taro Aso. Toute la difficulté, c'est de réguler sans bloquer l'innovation que représente la technologie qui est derrière, à savoir la "blockchain", explique l'avocat Ken Kawai, spécialiste du sujet, qui s'exprimait jeudi au club des correspondants étrangers du Japon. Contrairement au dollar ou à l'euro, le bitcoin n'est pas émis par des banques centrales mais "miné", ou créé, de manière décentralisée par des ordinateurs utilisant des algorithmes complexes pour produire une chaîne de blocs de transactions codés et authentifiés, technologie dite "blockchain".

2018, un tournant ?
Après le piratage de Coincheck, qui a mis en lumière d'importantes failles de sécurité, d'aucuns appellent à un contrôle plus strict des plateformes de transactions, à l'image de ce qui se fait dans le secteur bancaire. La société, où les autorités japonaises ont mené vendredi une perquisition, a semble-t-il négligé de prendre les mesures de précaution nécessaires. "Il y a une certaine paresse des ingénieurs" alors que "cela demande des efforts de construire un système" inviolable, commente Hikaru Kusaka, co-fondateur de Blockhive, un développeur de blockchain, et ancien conseiller du gouvernement. De telles mésaventures "risquent d'arriver encore, et encore et encore", avertit-il. Mais rien n'arrêtera la technologie blockchain. "L'an dernier, on a assisté à beaucoup de spéculation, mais actuellement des projets intéressants voient le jour", assure M. Kawai qui espère voir un tournant en 2018 avec la disparition de certaines cryptomonnaies et l'apparition d'autres, plus stables. Le courtier d'Oanda livre un pronostic similaire même s'il faut s'attendre à d'autres dégringolades. Le bitcoin, qui se négociait vendredi en-dessous de 9.000 dollars après avoir frôlé en décembre les 20.000 dollars, devrait finir par trouver "son juste équilibre, dans une fourchette de 10 à 15.000 dollars". "Et à mesure que des acteurs traditionnels entreront dans l'arène, la volatilité va diminuer", estime-t-il.

La capitalisation du marché en baisse
La monnaie virtuelle la plus populaire au monde, le bitcoin, chute après l'interdiction de la publicité des cryptomonnaies sur Facebook et les déclarations sur l'éventuelle interdiction des monnaies virtuelles en Inde. La valeur totale de la capitalisation du marché des cryptomonnaies est également en baisse. Le cours de la monnaie virtuelle bitcoin a chuté brutalement ce vendredi matin au-dessous de la barre de 9.000 dollars. Il s'agit de son plus bas niveau depuis le début de l'année. La capitalisation du marché des cryptomonnaies est également en baisse, totalisant 420,72 milliards de dollars, alors que la veille, la valeur totale de la capitalisation du marché des cryptomonnaies était au niveau de 511 milliards de dollars. Le bitcoin continue sa baisse sur fond de nombreuses menaces externes. Ainsi, mercredi, le réseau social Facebook a interdit la publicité des cryptomonnaie dans le cadre de la nouvelle politique visant la lutte contre la publicité mensongère. En outre, le gouvernement indien a l'intention d'interdire l'utilisation des crypto-monnaie dans le pays, parce qu'il les considère comme des moyens illégaux de paiement, a déclaré jeudi le chef du ministère indien des Finances Arun Jaitley. Pourtant, il a noté que les autorités avaient l'intention d'utiliser activement la technologie de blockchain pour le développement de l'économie numérique. Ilyas A.


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