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Selon un analyste financier: "En avril-mai, le bitcoin va évoluer autour des 1 000 dollars"
Publié dans Le Maghreb le 19 - 02 - 2018

Le bitcoin, en forte baisse depuis plusieurs semaines, poursuivait sa chute mardi dernier, tombant sous les 6.400 dollars alors qu'il frôlait les 20.000 dollars en décembre. Sputnik s'en est entretenu avec Leonid Delitsyne, analyste du holding d'investissement Finam.
La chute du bitcoin se poursuit après que les banques, telles que JPMorgan Chase, Bank of America et Citigroup qui craignent des problèmes d'endettement, ont interdit les achats de bitcoin par leurs clients munis de carte de crédit. "Je n'exclus pas que le bitcoin puisse tomber encore plus bas, car toute son ascension depuis l'automne dernier ne reposait que sur la conviction que sa montée serait infinie", a déclaré Leonid Delitsyne à Sputnik. Et d'ajouter que désormais, les gens constataient que la valeur du bitcoin baissait et comprenaient qu'il pourrait ne pas revenir à son niveau d'aujourd'hui. "Cela signifie qu'il ne grimpera plus, et que tous ceux qui en ont acheté dans l'espoir de s'enrichir en l'espace de deux à trois mois se sont lourdement trompés dans leurs calculs. […] À mon avis, en avril-mai, le bitcoin va évoluer autour des 1.000 dollars", a poursuivi l'analyste. Evoquant les perspectives plus éloignées de la devise numérique, M. Delitsyne a supposé sa montée ultérieure bien que ralentie.
"Quoi qu'il en soit, je ne crois pas que la crypto-monnaie disparaisse. […] De toute évidence, le marché de la monnaie numérique survivra et se développera même, mais il se peut que sa croissance ne soit plus aussi rapide, comme beaucoup l'espéraient autrefois", a résumé l'interlocuteur de Sputnik. Bien des observateurs se posent la question de savoir si le bitcoin est ou non une bulle en train d'exploser. Après une série de mauvaises nouvelles pour la monnaie virtuelle, le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a aussi mis en garde lundi contre les crypto-monnaies, des actifs selon lui "très risqués", et dont le prix est "entièrement spéculatif".

Le bitcoin augmente encore, acheter ou pas?
Alors que des régulateurs alertent sur les dangers du bitcoin, la crypto-monnaie a marqué aujourd'hui un nouveau rebond après plusieurs semaines de baisse. Selon le portail CoinMarketCap, le bitcoin s'enflamme mardi de 2,1%, à 8.690 dollars. Sur Bitfinex, la crypto-monnaie se redresse de 1,2% et est évaluée à 8.590 dollars. Sur OKEx, son prix a également augmenté de 1,75% et se situe à 8.615 dollars. D'après le portail Coindesk, le bitcoin a baissé de 3,3%, à 8.600 dollars.
D'autres crypto-monnaies ont également repris de la valeur: l'Ethereum grimpe de 0,4%, à 850,5 dollars, le Ripple augmente de 0,15%, à 1,06 dollars et le "frère cadet" du bitcoin, le Bitcoin Cash, a au contraire diminué de 2,2%, à 1.234,28 dollars, selon CoinMarketCap. Toujours d'après CoinMarketCap, la capitalisation du marché des cryptomonnaies est actuellement de 421,36 milliards de dollars, la semaine dernière ce chiffre était encore de 279 milliards. La part du bitcoin à l'heure actuelle est d'environ 35% pour l'ensemble du marché des cryptomonnaies, 20% pour l'Ethereum et de 10% pour le Ripple. La semaine dernière, le bitcoin a subi des pertes importantes, sa valeur étant rapidement tombée jusqu'à 6.000 dollars. Cette chute se déroule sur fond de nombreuses restrictions sur le commerce des crypto-monnaies des groupes bancaires mondiaux et des autorités de plusieurs pays. Les chutes des marchés des cryptomonnaies se sont accélérées à la suite d'informations sur un probable blocage par les banques chinoises des sites de vente des cryptomonnaies, y compris des plateformes étrangères. Le journal Financial News, en contact avec la Banque populaire de Chine, n'a pas précisé qui concrètement entendait se charger de cette mission, mais a souligné que les individus se servant des monnaies virtuelles étaient souvent capables de contourner les blocages.

"C'est un moyen de spéculation, et non d'échange"
Les cryptomonnaies font planer des doutes sur l'ordre économique d'aujourd'hui. Dans quel sens pourraient-elles influencer l'économie? Réfléchissant à ce propos dans un entretien avec Sputnik lors du Forum d'investissement à Sotchi, le vice-Premier ministre de la république russe du Tatarstan Roman Chaikhoutdinov a surtout parlé de "spéculation"... La popularité croissante des marchés de la crypto-monnaie ne laisse personne indifférent. De plus en plus de gens commencent à s'interroger au sujet de la possibilité d'acheter à leur tour de la monnaie virtuelle. Pourtant, Roman Chaikhoutdinov, le vice-premier ministre de la république russe du Tatarstan, y voit un moyen de spéculation et non celui d'accroître les échanges commerciaux.
"Actuellement, c'est un moyen de spéculation, et non d'échanges. De plus, c'est un moyen de spéculation qui n'est basé sur rien. Mais cela peut devenir une bonne technologie et un nouveau moteur pour l'économie, si des mécanismes visant à assurer l'échange des monnaies virtuelles contre des monnaies physiques sont développés. Et en conséquence, les règles de l'émission de ces cryptomonnaies en termes de sécurisation de leurs émetteurs devraient être aussi renforcées", a déclaré à Sputnik Roman Chaikhoutdinov. Selon lui, le cours de la monnaie virtuelle populaire bitcoin pourrait aussi être dévalorisé, car "son prix correspond à la foi. Si la foi disparait, il sera dévalorisé. Si elle ne disparait pas, alors il ne sera pas dévalorisé". Jeudi, au cours du Forum russe d'investissement de Sotchi, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev avait aussi émis des doutes concernant l'avenir des cryptomonnaies. "Leur sort n'est pas clair pour nous… C'est la raison de leur haut degré de volatilité. On ne leur fait pas confiance, il y a un ensemble infini de spéculations. Et il n'y a pas de régulation, alors que la régulation est nécessaire, à la fois nationale et supranationale". À l'inverse, M. Medvedev s'est montré enthousiaste quant au développement de la blockchain en Russie, considérant cette technologie comme un système "très utile pour l'humanité". Face à la montée fulgurante des cryptomonnaies, les religions traditionnelles réagissent. Récemment, le chef de la République tchétchène Ramzan Kadyrov se référant au grand mufti de la région a fait savoir qu'il était encore tôt pour décider de la conformité des monnaies virtuelles aux règles de l'islam. Pourtant, le dirigeant tchétchène a souligné qu'en cas de menace "pour la politique, l'économie et la situation financière d'un Etat", les crypto-monnaies doivent être reconnues comme "haram".

La barre psychologique des 10.000 USD franchie
Après que le cours du bitcoin est revenu au-dessus des 10.000 dollars, pour la première fois depuis plus de deux semaines, la monnaie virtuelle la plus populaire continue sa progression, à la différence des autres cryptomonnaies. Le cours de la monnaie virtuelle bitcoin poursuit vendredi sa hausse après avoir franchi jeudi la barre psychologique des 10.000 dollars, selon les données du marché. Vers 04h58 GMT, le bitcoin s'échangeait contre 10.058 dollars, prenant ainsi plus de 3,3%, selon le portail CoinMarketCap. Le cours de la cryptomonnaie a augmenté de 2,8%, jusqu'à 9.973 dollars, sur la plateforme Bitfinex, la plus grande plateforme d'échange de monnaies numériques au monde, et de 3.2%, jusqu'à 9.940 dollars, sur la plateforme de trading OKEx. Les autres monnaies virtuelles connaissent quant à elles une dynamique négative. Ainsi, le Ripple, connu sous le nom de XRP, a perdu 2,5% pour s'échanger à 1,12 dollars, tandis que le cours de l'Ethereum a reculé de 0,7%, jusqu'à 929,44 dollars, d'après CoinMarketCap.
La capitalisation du marché des cryptomonnaies est également en baisse, totalisant 475,37 milliards de dollars. La part du bitcoin à l'heure actuelle est d'environ 36% pour l'ensemble du marché des cryptomonnaies, celle de l'Ethereum est de 19% et celle du Ripple est de 9%.
La semaine dernière, le bitcoin a subi des pertes importantes, sa valeur étant rapidement tombée jusqu'à 6.000 dollars. Cette chute se déroule sur fond de nombreuses restrictions sur le commerce des cryptomonnaies des groupes bancaires mondiaux et des autorités de plusieurs pays.

Cryptomonnaie, halal ou haram?
Les dignitaires religieux de la Tchétchénie vont prendre leur temps avant de décider de la conformité des cryptomonnaies aux normes islamiques, selon Ramzan Kadyrov. L'influence exercée par les crypto-monnaies sur l'économie nationale étant pour le moment peu étudiée, il est encore tôt pour répondre à la question de sa conformité aux règles de l'islam, estime le chef de la République tchétchène Ramzan Kadyrov. Selon M.Kadyrov, un conseil convoqué par le grand mufti de Tchétchénie, Salah Hadji Mejiev, a établi qu'il fallait prendre en compte les "traits spécifiques" de chaque pays pour prendre une décision sur cette "question sérieuse". "Si la cryptomonnaie constitue une menace pour la politique, l'économie et la situation financière d'un Etat, nous devons le reconnaître haram", a indiqué M. Kadyrov se référant au grand mufti. Toujours d'après lui, les fatwas bannissant les cryptomonnaies émises en Egypte et en Palestine "n'obligent en rien les musulmans des autres pays". Auparavant, le grand mufti égyptien Shawki Allam a publié une fatwa assimilant les monnaies virtuelles aux paris et aux jeux de hasard, interdits par la loi islamique. Le dignitaire religieux a également souligné que la vente de Bitcoins comportait trop de risques de "fraude" et pouvait faciliter le financement d'activités illégales comme le terrorisme.
La semaine dernière, le chef de la République tchétchène a annoncé son intention d'investir dans le bitcoin "pour suivre l'évolution des cryptomonnaies".


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