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Avec le mois de Ramadhan, des gâteaux et des habits pour l'Aid, la saison estivale et les fêtes de mariage: Quelle bourse pour assurer toutes ces ...
Publié dans Le Maghreb le 13 - 06 - 2018

Le mois sacré de Ramadhan touche à sa fin. Il est donc tout à fait évident que les ménages préparent l'arrivée de l'Aïd et bien évidement les dépenses qui s'accumulent aussi.
Les préparatifs des gâteaux de l'Aïd dont les produits sont excessivement chers coïncident avec les dépenses des achats des habits pour ce même jour de fête musulman sans oublier les autres dépenses pour les vacances d'été et enfin pour certains, les préparatifs des mariages.
Il faut dire que le citoyen n'est pas prêt de souffler en matière de dépenses à la veille de la rentrée de la saison estivale.
La préparation des gâteaux de l'Aïd El Fitr est donc déjà lancée par les familles algériennes et ce, en dépit d'une part, de la cherté des produits et surtout du manque de temps pour les femmes qui passent pratiquement l'après-midi dans la cuisine pour préparer le f'tour.
Mais ce qui gène le plus, ce sont les prix de ces produits qui se sont envolés, comme d'habitude à la veille de l'Aïd.
Très prisés durant ce mois, les fruits secs sont tellement courtisés que les commerçants véreux se frottent déjà les mains.
Les prix affichés sidèrent les ménages. Les amandes affichent entre 1 800 dinars à 2200 DA le kilogramme et les noix entre 2000 et 2500 dinars.
Les fruits secs tels les pruneaux affichent des prix variant entre 900 DA à 1200 DA, les abricots secs entre 1000 et 1300 dinars. Quant aux raisins secs, ils sont affichés entre 1000 et 1200 DA.
Un petit tour du côté du centre commercial Ardis, aux environs des Sablettes d'El Harrach, on note les prix suivants : Amande avec peau 2850 DA ; Amande sans peau 3050 DA ; Amande grillée salée ; 3100 DA ; Amande effilée 3330 DA ; Kiwi sec 3400 DA ; noisettes sans peau 3600 DA ; noisettes 3700 DA ; noix de cajou grillé salé 4600 DA, noix, 6300 DA.
Certes, ces prix sont moins chers que dans les marchés et autres épiceries, mais il faut aussi convenir que la bourse des Algériens ne pourrait se permettre de telles folies.
La frénésie des achats est remarquable, certes, mais pour les fruits et légumes et pas nécessairement pour la préparation des gâteaux. " Vous savez, dit la vieille, je me garde de faire des gâteaux avec des amandes et autres ingrédients excessivement chers. Je me contente de faire comme on le faisait avant : c'est-à-dire faire des gâteaux simples.
Car, ce ne sont que mes fils et mes belles-filles et leurs enfants sans oublier quelques parents qui me rendent visite durant l'Aïd et eux comprennent bien que je ne peux me permettre de faire des gâteaux coûteux ". Voilà qui est bien sage.
D'autre part, et en dehors des prix des fruits et légumes où on voit toujours, à titre d'exemple, la pomme de terre cédée entre 65 et 70 DA, il ne faut pas se voiler la face : le mois de Ramadhan coûte véritablement très cher aux Algériens même pour ceux qui sont censés " économiser " dans leurs achats. De plus, certains pensent aux cadeaux pour les enfants qui réussissent aux examens. D'autres, pensent aux fêtes de mariage qu'on prépare juste après l'Aid. Et comme les prix de l'habillement suivent les prix des fruits et légumes, " c'est-à-dire montent en flèche, il faut reconnaitre que les ménages algériens sont vraiment dépassés combien même on essaie d'économiser, on a 'impression qu'on ne va pas en finir avec ces dépenses régulières ", fait remarquer ce vieux scrutant les prix tel un contrôleur.
Enfin, d'autres pensent aussi aux vacances et là c'est aussi un autre casse-tête, car estime ce jeune couple avec deux enfants : " même si on ne se déplace pas en dehors de notre commune sise dans le littoral, mais, on vous assure qu'on dépense beaucoup pour les vacances en ajoutant les frais des dépenses du mois de Ramadhan et surtout des habits pour les enfants qui sont aussi excessivement chers, il ne nous reste finalement que peu d'argent pour bien passer des vacances en dehors de notre quartier ".
Et c'est ce qui résume parfaitement le casse-tête des citoyens algériens dans leur ensemble avec " ces prix de plus en plus chers alors que notre paie n'a pas bougé d'un iota ", dira ce cadre moyens dans une entreprise étatique…


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