Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a réitéré, mardi au Caire, l'appel de l'Algérie à "une réforme de la Ligue des Etats arabes" en vue de l'adapter aux derniers développements pour faire primer les intérêts suprêmes de la Nation arabe. Dans son intervention aux travaux de la 150ème session ordinaire du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, M. Messahel a réitéré l'appel de l'Algérie à une réforme de la Ligue arabe, par la révision des bases, structures et méthodes de travail pour mieux s'adapter aux derniers développements survenus dans la région et en vue de faire primer les intérêts suprêmes de la Nation arabe face aux dangers qui la guettent".
Il réitère la position constante de l'Algérie envers la cause palestinienne Le ministre des Affaires étrangères, a réitéré, "la position constante de l'Algérie en soutien au peuple palestinien afin de lui permettre d'exercer ses droits légitimes, en tête desquels son droit à l'établissement d'un Etat indépendant sur les frontières de 1967 avec El-Qods pour capitale, conformément au droit et à la légitimité internationaux." Le ministre a précisé, dans son allocution lors de la 150ème session ordinaire du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel que "la cause palestinienne demeure la question centrale, et constitue l'essence du conflit dans la région et ce, à la lumière de la poursuite, par le colonisateur israélien, de ses agressions et violations des droits légitimes du peuple palestinien". M. Messahel a rappelé, à ce propos, les récentes violations israéliennes perpétrées à l'encontre du peuple palestinien et ce, à travers l'adoption de la loi "l'Etat-nation juif dans une nouvelle tentative pour se soustraire au droit inaliénable du peuple palestinien à l'autodétermination et le recouvrement de ses droits, et saper les chances de relance du processus de paix". Pour ce qui est de la crise syrienne, M. Messahel a appelé à "la poursuite de l'intensification des efforts en vue de mettre un terme à cette tragédie", à travers l'adoption d'" une solution politique et la réconciliation nationale dans le respect de la volonté du peuple syrien frère". Concernant la situation au Yémen, le ministre des Affaires étrangères a fait part du "soutien aux efforts consentis dans le cadre des Nations unies, notamment ceux de l'envoyé spécial Martin Griffiths", émettant à cet égard, son vœu de voir "ces efforts réunir les conditions favorables à la relance de la solution politique, à même de garantir l'unité du Yémen, sa souveraineté et sa sécurité". Il déplore la décision américaine de stopper l'aide financière à l'UNRWA Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a déploré mardi au Caire lors de sa participation à une réunion ad hoc des ministres des Affaires étrangères sur l'UNRWA (Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens), la décision de l'Administration américaine de stopper son aide financière à cette agence onusienne. M. Messahel a souligné que l'appui à l'UNRWA, créée en vertu d'une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU, "implique une responsabilité juridique, politique et éthique, pour assurer le droit des réfugiés palestiniens à une vie digne et leur permettre de bénéficier des prestations sociales, notamment sanitaires et éducatives". Il a, dans ce cadre, appelé à soutenir l'UNRWA, "à travers la mobilisation du soutien politique et financier", rappelant à cet égard, que l'Algérie " vient en tête des pays soutenant le budget de l`Autorité palestinienne, en vue d'alléger les souffrances du peuple palestinien frère". Il a, également, affirmé que la question des réfugiés palestiniens "doit être réglée conformément aux résolutions de la légalité internationale, notamment la résolution 194 de l'Assemblée générale de l'ONU, qui garantit le droit de retour aux réfugiés".