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Selon le Kremlin: Le retrait de Washington du Traité FNI "rendra le monde plus dangereux"
Publié dans Le Maghreb le 23 - 10 - 2018

Selon Moscou, le retrait américain annoncé du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) "rendra le monde plus dangereux". Le Kremlin prévient que le retrait des États-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) "rendra le monde plus dangereux". En outre, selon le porte-parole de Président russe, Dmitri Peskov, la disparition des dispositions du Traité FNI forcera la Russie à prendre des mesures visant à assurer sa sécurité. "Si vous relisez attentivement divers discours et entretiens du Président russe, il a répété à maintes reprises que la violation des dispositions du traité FNI obligeait la Russie à prendre des mesures visant à assurer sa propre sécurité, parce que, qu'est-ce que la rupture du Traité FNI? Cela signifie que les États-Unis non seulement d'une manière voilée, mais également en pleine lumière entament le développement de tels systèmes [de missiles nucléaires à portée intermédiaire]. Et si ces systèmes sont mis au point, des mesures devront être prises par d'autres pays, et dans ce cas, par la Russie afin de rétablir l'équilibre dans ce domaine", a déclaré Dmitri Peskov. Dmitri Peskov a également ajouté, confirmant les propos de Vladimir Poutine tenus lors la 15e édition du Club de discussion Valdaï à Sotchi, que la Russie "n'attaquerait jamais personne en premier" en cas de guerre nucléaire, en soulignant que la Russie ne "se considérait pas comme ayant le droit de frapper en premier" et ne "se réservait pas le droit de procéder à une frappe préventive". Donald Trump avait annoncé samedi son intention de sortir du traité, accusant Moscou de le violer et soupçonnant la Chine de développer activement des armes. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov ainsi que le signataire russe du document, Mikhaïl Gorbatchev, avaient averti Washington du danger de cette initiative, évoquant la possibilité d'une riposte.
Le conseiller du Président américain pour la sécurité nationale John Bolton est arrivé dimanche dans la capitale russe pour aborder le sujet du FNI avec les autorités russes.

Les USA "dans une impasse", selon Gorbatchev
L'ex-Président soviétique Mikhaïl Gorbatchev, qui a signé le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) avec le Président américain Ronald Reagan, a commenté pour Sputnik l'intention des États-Unis de s'en retirer. Pour lui, Washington s'est retrouvé "dans une impasse et a suivi cette voie irresponsable".
L'ancien Président soviétique Mikhaïl Gorbatchev a évoqué dans une interview accordée à Sputnik l'intention de Washington de se retirer du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI). "On a l'impression que la partie américaine s'est retrouvée dans une impasse pour prendre ses décisions et a suivi cette voie irresponsable", a-t-il noté. Il s'est résolument élevé contre la sortie de cet accord.
"Je l'estime inacceptable. Arriver à adopter les décisions essentielles de ces deux accords [FNI et START] sur la liquidation d'armes et de charges nucléaires était une grande victoire", a-t-il indiqué. Selon lui, "l'affaire traîne déjà en longueur et le processus de destruction des armements nucléaires s'est arrêté", mais au lieu de le relancer, les politiciens "suggèrent" de telles idées. "Et aujourd'hui, pour une intrigue, pour un caprice, se retirer de ces accords! Pour tout recommencer dès le début?", s'est demandé Mikhaïl Gorbatchev. Si les hommes politiques actuels "ne savent pas quoi faire, qu'ils démissionnent", leur a-t-il conseillé, mettant en relief l'importance des ententes établies qui figurent sur les accords signés par Moscou et Washington.
Dans l'optique d'un éventuel retrait des États-Unis du Traité FNI, il importe de faire appel aux institutions internationales, notamment aux Nations unies, a-t-il encore fait remarquer.

Trump lance une nouvelle course aux armements, selon Damas
Le retrait américain du traité FNI voulu par le Président Trump sera lourd de conséquences dangereuses, prévient le vice-ministre syrien des Affaires étrangères.
L'éventuelle sortie des États-Unis du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire entraînera une nouvelle course aux armements, a estimé le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Faisal Mekdad.
"Trump lance aujourd'hui une nouvelle course aux armements qui menace la paix et la sécurité non seulement des USA et de la Russie, mais aussi et surtout des pays européens", a déclaré le responsable. Il a ainsi accusé d'"hypocrisie" le dirigeant américain qui "assure de manière quotidienne travailler pour la sécurité de son peuple et pour ses intérêts".

Pékin met en garde Washington
Le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) conserve un rôle crucial pour la sécurité et sa disparition aura des "effets négatifs multilatéraux", a affirmé la Chine. Elle a également jugé "erronée" l'évocation de la Chine par Donald Trump pour motiver sa volonté de sortir du Traité. La diplomatie chinoise a mis en garde les États-Unis contre les effets négatifs de leur retrait unilatéral du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), tout en rappelant le rôle de ce document pour la sécurité globale. "Le FNI est un accord important sur le contrôle des armements détenus par les États-Unis et l'URSS à l'époque de la Guerre froide. Ce traité a joué un rôle crucial dans la stabilisation des relations internationales, dans le maintien de l'équilibre stratégique et dans la sécurité globale. Il conserve aujourd'hui une signification cruciale", a indiqué Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. "Une sortie unilatérale aura des effets négatifs multilatéraux", a-t-elle souligné.
Et d'ajouter que "mêler la Chine à cette question [la sortie du Traité FNI dont la RPC n'est pas signataire, ndlr] était complétement erroné." Donald Trump a annoncé samedi son intention de sortir du traité, accusant Moscou de le violer et soupçonnant la Chine de développer activement des armes. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov ainsi que le signataire russe du document, Mikhaïl Gorbatchev, ont averti Washington du danger de cette initiative, évoquant la possibilité d'une riposte.

Macron souligne devant Trump l'"importance" du Traité
Emmanuel Macron a rappelé, lors d'un entretien téléphonique dimanche avec Donald Trump, l'importance du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) conclu entre Washington et Moscou pendant la Guerre froide et dont le Président américain souhaite se retirer.
Emmanuel Macron a évoqué dimanche avec Donald Trump "la question de l'avenir du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire", a annoncé l'Élysée dans un communiqué lundi.
Le chef d'État français a profité de cet entretien téléphonique pour "rappeler l'importance de ce Traité, en particulier pour la sécurité européenne et notre stabilité stratégique." Donald Trump a annoncé samedi son intention de sortir du traité, accusant Moscou de le violer et soupçonnant la Chine de développer activement des armes. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov ainsi que le signataire russe du document, Mikhaïl Gorbatchev, ont averti Washington du danger de cette initiative, évoquant la possibilité d'une riposte. Le conseiller du Président américain pour la sécurité nationale John Bolton est arrivé dimanche dans la capitale russe pour aborder le sujet du FNI avec les autorités russes. Signé le 8 décembre 1987 par le Président américain Ronald Reagan et le secrétaire général du Parti communiste Mikhaïl Gorbatchev, le Traité FNI visait à détruire en trois ans les missiles d'une portée de 500 à 5.500 km. En mai 1991, les conditions prévues par l'accord ont été remplies: l'Union soviétique a détruit plus de 1.700 missiles balistiques et de croisière basés au sol, et Washington s'en est débarrassé de 859. Conclu à durée indéterminée, le Traité permet à chacune des parties de le quitter en justifiant l'indispensabilité de son geste. Ces 30 dernières années, Moscou et Washington ne cessent d'échanger des piques, s'accusant l'un et l'autre de violer le document et menaçant de s'en retirer. Les dirigeants russes ont pour leur part confirmé à plusieurs reprises leur attachement au Traité FNI, ajoutant qu'il n'y avait jamais eu de "violation de notre part". Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait précédemment indiqué que Moscou avait des questions sérieuses à poser aux États-Unis à propos de certains "écarts" que les Américains se permettaient en appliquant le Traité.


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