La publicité en elle-même a besoin de communication. La concurrence farouche qui oppose les marques et produits fait que la " bataille " se fait non seulement sur le terrain de la pratique, mais surtout sur celui de la communication. Une opportunité est ouverte pour comprendre mieux cette " bataille de la concurrence de par la communication " dès mercredi 28 novembre où s'ouvrira à l'Hôtel el Aurassi, les 12ès Journées Euro-maghrébines de la communication publicitaire. Et les organisateurs ont très bien choisi leur thème pour cette douzième édition de cette manifestation économique et commerciale. Ainsi à l'affiche, la thématique est construite autour d'un sujet d'actualité " Le Pouvoir Economique des Marques ". Cette thématique d'approche, pose la dynamique du lien entre l'entreprise et la marque et le produit. C'est autour de cette jonction que porteront les débats qui seront animés par des experts nationaux et internationaux et ce, durant les 48 heures. Il est important de signaler au passage que ces journées qu'accompagnent le ministère de l'Industrie et des Mines, des organismes nationaux, des experts aussi bien nationaux qu'étrangers, rappelleront l'entrée dans un monde hyper - concurrentiel des marques et des produits, marquant, par la même, la fin des marchés captifs. C'est alors que les participants devront saisir cette opportunité pour réagir sur les concepts marketing qui s'imposent au sein des organismes spécialisés du domaine. Car le concept marketing est devenu le référent primordial qui assure la notoriété de l'entreprise, et surtout la possibilité, pour celle-ci, de s'étendre en allant à la conquête de nouveaux marchés tout en élargissant sa gamme de produits sous la marque en question. Selon les organisateurs, il est attendu une forte participation de diverses institutions notamment de divers ministères, entreprises nationales (publiques et privées), dont la compagnie nationale Air Algérie, partenaire de cet événement ou encore Medialgeria et bien évidement des agences de communication. Les principaux thèmes à débattre au cours de ces 12ème Journées de la Communication publicitaire, porteront sur " Collaboration commerciale des marques avec des "Influenceurs" Bonnes pratiques internationales " ; - Etat des lieux du marché de la publicité en Algérie ; - Les Algériens à l'heure du numérique ; - Les enjeux de la communication vus par les médias spécialisés dans le développement des marques d'aujourd'hui ; - Le marketing d'influence ; - Les Influenceurs ; -enfin à noter que l'INAPI interviendra sur un sujet qui portera sur la responsabilité de la marque. Et là, il est tout aussi important que la communication ne doive pas se construire sur des mensonges. Car, beaucoup d'entreprises de par le monde, joue sur l'effet publicitaire en utilisant le " mensonge " pour bien faire marquer leurs produits et donc leurs marques. Or, en réalité, il faudrait plutôt baser sa " Communication " en valorisant le produit ou l'entreprise en fonction de ses attributs en assurant surtout l'éthique et la déontologie dans ce monde de la communication et de la publicité ouvert également sur toute spéculation possible. Pour réussir sa communication publicitaire, il est d'importance capitale de la construire dans le cadre d'une stratégie, basée justement sur un positionnement porteur. Pour les sociétés " novices ", ces 12èmes Journées de la Communication Publicitaire serviront à les familiariser avec ce thème d'importance capitale pour valoriser leurs produits afin d'apprendre la culture de la communication et surtout à croire à la communication. Encore faut-il bien rappeler que le rôle des professionnels est de pousser, de convaincre de séduire les différents opérateurs qui ne communiquent pas encore, sur l'utilité de la communication pour leur prospérité. Il faut reconnaître aussi que le secteur est en voie de développement surtout qu'on est orienté vers l'économie de marché et c'est donc vers l'ouverture de la communication et de la publicité en Algérie qu'on se dirige inéluctablement. Encore faut-il aussi " communiquer " sur les bases réglementaires et légales pour faire en sorte que tout un chacun sache ses droits et devoirs. Ceci pour éviter la publicité mensongère, la mauvaise et manipulatrice publicité qui doivent être bel et bien bannies de nos espaces publicitaires. Enfin, faute de chiffres actualisés, on rappellera, volontiers, qu'au début de l'année 2017, il existait environ 4.000 agences de publicité qui gèrent 70 à 80 % de ce marché estimé à 200 millions de dollars annuellement, soit 5 dollars/habitant, contre 10 dollars pour les Tunisiens et 19 dollars pour les Marocains, alors que l'ANEP n'en gère que 20% ". et parmi les 70% à 80 % existent des agences étrangères qui " grignotent " dans cette part de marché.