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Noureddine Bedoui : "L'Algérie vit de multiples dangers sécuritaires"
Publié dans Le Maghreb le 07 - 01 - 2019

Le " cheval migrants-mercenaires ", sur lequel ont misé les ennemis de l'Algérie, est déjà moribond. Des parties étrangères tentent depuis bien longtemps de mettre à feu et à sang l'Algérie à travers la "commercialisation" d'un printemps algérien. La preuve, l'ouverture de plusieurs fronts, près des frontières algériennes depuis la Libye, la Tunisie et le Mali. L'Algérie est devenue comme le reconnaissent plusieurs sources diplomatiques étrangères, la cible des instigateurs et autres fomenteurs qui tentent de refaire la tragédie nationale des années 90.
La plus grande contre l'Algérie, provient de ses frontières Est et Sud. La preuve, les personnes refoulées dernièrement aux frontières sud du pays ne sont pas des migrants. Une affirmation soulignée par le directeur chargé de la migration au ministère de l'Intérieur, Hassan Kacimi. Celui-ci a expliqué : " Tout simplement ce sont des membres de l'Armée libre syrienne qui étaient à Alep. Ces djihadistes quand ils sont arrivés en Turquie, si vraiment ils étaient menacés dans leur vie, pourquoi n'ont-ils pas demandé le droit d'asile en Turquie ? "; M. Kacimi ajoute : "Si c'était vraiment des migrants en détresse et qu'ils avaient besoin de la protection des autorités algériennes, pourquoi, une fois arrivés aux frontières algériennes ne se sont-ils pas adressé aux autorités qu'ils ont évitées pour échapper aux contrôles". Et de préciser que ces personnes ont été interceptées " en flagrant délit de franchissement illégal des frontières algériennes ". Et c'est " une fois installés dans le centre d'accueil de Tamanrasset que leur origine et leur parcours ont été confirmés ". Dans les explications sur le parcours de ces faux migrants, le responsable au ministère de l'Intérieur, indique que ces gens ont bénéficié de faux passeports avant d'être transférés par avion vers le Soudan et ensuite vers la Mauritanie. Et de s'interroger : "Qui peut se permettre le luxe de voyager à travers tant de capitales et de débourser plus de 200 millions de centimes pour arriver aux frontières sud de l'Algérie ? Qui finance l'organisation, l'encadrement et la protection de ces djihadistes ?". Selon toujours M. Kacimi, ces migrants arabes traversent plusieurs pays tels que l'Egypte, la Turquie, le Soudan et la Mauritanie jusqu'au Niger et au Mali sans demander l'asile politique, " alors qu'une personne menacée demande l'asile au premier pays dans lequel elle arrive ", a-t-il commenté. Et de dire : "Il y a sûrement des parties occultes qui financent de telles norias de terroristes ".
A ce sujet, TAS Arabi rapporte, de source sécuritaire que " l'armée algérienne est confrontée à un nouveau défi, celui de l'infiltration de terroristes âgés de 20 à 30 ans, la plupart, de nationalité syrienne ainsi que quelques éléments yéménites " ; porteurs de faux papiers soudanais "ces infiltrés viennent de la ville d'Alep, en Syrie, et ils sont poussés par des capitales arabes qui les encouragent à se déployer en Algérie dans le but de la déstabiliser ", a précisé cette source, soulignant que ces terroristes syriens transitent par le Niger depuis que ce pays est devenu un couloir pour les migrants clandestins.
En effet, il s'agirait de " terroristes " venus de Syrie, du Yémen et de Palestine envoyés par des Etats arabes pour déstabiliser l'Algérie et tout le Maghreb. L'infiltration de ces faux migrants arabes s'effectue à travers des canaux sous contrôle de groupes armés, affirment des sources sécuritaires. Le choix de l'Algérie n'est pas un hasard et il fait partie de la relance d'un plan de déstabilisation des pays du Maghreb. A l'appui de cette thèse, des sources sécuritaires ont affirmé récemment à notre confrère " El-Watan ", l'affaire de la saisie d'une importante quantité d'armes et de munitions en Algérie et en Libye en provenance de la Turquie. Le 20 décembre dernier, les services des douanes de Tripoli ont saisi deux conteneurs d'armes dans le port d'Al-Khoms en provenance de Turquie. Certains considèrent ces deux faits comme une véritable déclaration de "guerre" contre le pays, déclarent des sources sécuritaires algériennes au journal " El-Watan ".
Selon ces sources, la menace est prise au sérieux par les autorités civiles et militaires algériennes depuis que " l'on assiste à des mouvements suspects en Libye, avec l'arrivée de Turquie d'un bateau bourré d'armes de guerre ". "L'objectif n'est pas uniquement de déstabiliser ce pays, mais aussi d'acheminer cet arsenal vers de futurs foyers de tension et de crise, dont l'Algérie ", ont-elles ajouté.
Pour d'autres analystes, la crise des réfugiés est une arme aux mains des Etats-Unis pour déstabiliser l'Union européenne (UE). Un papier écrit à ce sujet par " Wikistrike " note : un pion négligeable dans un gigantesque jeu d'échec, l'UE est actuellement à la merci d'une menace très puissante : " une déstabilisation causée par l'immigration de masse " ; avec les guerres qui font rage à travers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Mena), le monde s'est habitué , s'est désensibilisé à la litanie des tragédies humaines : la mort, la mutilation, l'exode humain généré par des armées de terroristes…Dans le sang et les flammes, on a vu des pays tomber aux mains de milices barbares, le fruit de ce qu'on nous dit être l'incapacité des régimes à réformer leurs institutions ; à la lumière de cette tragédie actuellement en cours . Il est évoqué un produit dérivé de la guerre : la migration de masse que les semblables de Daech et ses compagnons d'armes ont travaillée très dur à mettre en évidence, afin que leurs mécènes et leurs financiers puissent brandir une nouvelle arme de déstabilisation de masse, contraignant les gouvernants à accepter leur offre. Il est inutile de se prendre en conjecture. Cette tentative d'infiltration de faux réfugiés en territoire algérien est l'œuvre de profiteurs de guerre et des manipulateurs qui se cachent dans l'ombre. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov dans une de ses déclarations à travers laquelle il dénonçait le vaste complot qui se dessine contre l'Algérie, a mis en garde les autorités algériennes contre les instigateurs de ce qu'on appelle le " printemps arabe ".Il incrimine directement ceux qui ont été à l'origine des bouleversements provoqués délibérément en Tunisie , en Libye et au Mali , d'où provient la plus grande menace contre l'Algérie. M. Lavrov estime que les conspirateurs du nouvel ordre mondial établissent leurs plans à base d'une politique d'influence en misant sur les minorités populaires et les réseaux terroristes.
Cette menace soulignée par Moscou n'est pas nouvelle pour les services de renseignements algériens, pas une menace qu'ignorent les services de renseignements algériens. Soumis à une très forte pression depuis le début de la guerre civile en Libye, les forces de sécurité algériennes ont misé sur leur expérience acquise sur le terrain de la lutte antiterroriste ; en un temps relativement court, des milliers d'informations et de témoignages de première main ont été analysés et recoupés par les services du DRS engagés dans une course contre la montre contre tous genres de menaces, notamment des groupuscules criminels nés à l'ombre d'une crise libyenne et qui aura servi de catalyseur aux mouvements djihadistes. Un mouvement relativisé et parfois banalisé par l'ensemble des parties entrées en guerre contre le régime du président Guedafi, dont la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
Le ministre de l'Intérieur, M. Noureddine Bedoui, a rappelé à partir de Tamanrasset que l'Algérie vit de multiples dangers sécuritaires soulignant que la sécurité du pays constitue une ligne rouge à ne pas franchir. " Nous disons à qui conque qui tente de nuire à notre pays que le citoyen algérien est conscient et se tient aux côtés des institutions sécuritaires comme un seul homme pour maintenir les acquis de la réconciliation et de la stabilité de toute menace à venir. Dans le même sillage, M. Bedoui a " invité " les citoyens à faire confiance aux institutions de l'Etat, à l'ANP, aux autres forces de sécurité qui sont stationnées aux frontières afin de préserver la sécurité du territoire national.


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