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Refoulés au Sud et selon le ministère de l'Intérieur: «Les migrants étaient des djihadistes»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 01 - 2019

Les personnes refoulées, dernièrement, aux frontières sud de l'Algérie «ne sont pas des migrants», a affirmé Hacen Kacimi, directeur au ministère de l'Intérieur chargé du Centre opérationnel du ministère et du dossier de la migration, cité par l'APS.
La source qualifie d' «erronés» et de «fallacieux» les éléments d'informations contenus dans des rapports diffusés faisant état d'un refoulement par les autorités algériennes, vers le Niger, de dizaines de personnes, en majorité des Syriens. «D'abord ils les ont présentés comme étant des migrants alors qu'ils ne le sont pas. Pourquoi ne sont-ils pas des migrants ? Tout simplement ce sont des membres de l'armée syrienne libre qui étaient à Alep», précise le responsable, regrettant que certaines organisations de droits de l'Homme reprennent de fausses informations. M Kacimi a réfuté aussi «les accusations selon lesquelles les autorités algériennes auraient refusé à ces personnes qu'elles demandent l'asile».
«Ces djihadistes, sont arrivés de Turquie. Si vraiment ils étaient menacés dans leur vie, pourquoi n'ont-ils pas demandé le droit d'asile en Turquie ?», s'est interrogé M. Kacimi, qui a noté que ces gens-là ont bénéficié de faux passeports avant d'être transférés, par avion, vers le Soudan et ensuite vers la Mauritanie. Le même responsable pose, également, une série d'interrogations : quel est le migrant qui peut se permettre le luxe de voyager, par tant de capitales et de débourser plus de 200 millions de centimes, pour arriver aux frontières sud de l'Algérie ? Qui finance l'organisation, l'encadrement et la protection de ces djihadistes ?
La même source a relevé, qu'à partir de la Mauritanie, «ils rentrent vers le Nord du Mali, sous une protection de groupes terroristes qui les ramènent vers Ain Khalil pour les faire rentrer dans le territoire national, par Timiaouine. Et il y a une 2ème route qui passe (par avion) du Soudan vers Bamako où il y a de fortes complicités locales où on les fait remonter vers Agades où ils sont pris charge par des groupes armés pour les faire remonter vers les frontières algériennes».
M. Kacimi regrette que tous ces éléments d'informations ne soient pas évoqués dans les communiqués de ces organisations. «Si c'étaient vraiment des migrants en détresse et qu'ils avaient besoin de la protection des autorités algériennes, pourquoi, quand ils sont arrivés aux frontières algériennes, ils ne se sont pas adressés aux autorités algériennes qu'ils ont évitées pour échapper au contrôle des autorités publiques», a-t-il souligné, précisant que ces personnes ont été interceptées «en flagrant délit de franchissement illégal des frontières algériennes et elles ont été installées, dans le centre d'accueil de Tamanrasset où ont été confirmés leur origine et leur parcours».
«Des jeunes de 30 ans», selon le CNDH
De son côté, le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), a rendu public, jeudi, un communiqué dans lequel il affirme, citant «plusieurs sources», que les «migrants arabes» en question sont «tous des jeunes dont l'âge moyen est 30 ans». Et que parmi ce groupe figure «3 enfants et une femme qui n'est pas enceinte contrairement à ce qui a été rapporté par certains médias». Le communiqué du CNDH rapporte les mêmes détails que ceux évoqués par M. Kacimi concernant le parcours (Turquie-Soudan-Mauritanie-Mali) de ce groupe de personnes avant d'arriver aux frontières algériennes, en précisant qu'elles ont été prises en charge par des «réseaux de contrebande et de traite des êtres humains». Le communiqué du CNDH précise que dans le groupe, composé surtout de Syriens en provenance d'Alep, figuraient «35 personnes qui étaient membres de l'armée syrienne avant de rejoindre l'armée syrienne libre». «Leur objectif, ajoute le CNDH, était de rejoindre la rive sud de l'Europe, alors que d'autres voulaient s'installer en Algérie». Le CNDH rappelle que «selon les statistiques» quelque «5000 Syriens ont été pris charge (en Algérie, ndlr) pour des raisons strictement humanitaires».
Le HCR «préoccupé»
L'autre réaction est venue du Haut Commissariat pour les réfugiés de l'ONU (HCR) qui s'est dit «préoccupé par la sécurité des personnes vulnérables, originaires de Syrie, du Yémen et de Palestine, qui seraient bloquées à la frontière avec le Niger». Dans un communiqué publié, jeudi, le HCR affirme que le groupe est composé d' «environ 120 Syriens, Palestiniens et Yéménites» qui avaient été «détenus au centre de Tamanrasset avant d'être conduits vers une zone proche du poste-frontière de In Guezzam, le 26 décembre». Cent personnes de ce groupe qui ont été transportées vers la frontière sont «portées disparues». Vingt autres sont «actuellement bloquées dans le désert», près du poste-frontière de In Guezzam, ajoute le document. Selon le communiqué, certaines personnes du groupe sont connues du HCR «comme étant des réfugiés enregistrés» qui ont fui la guerre et les persécutions» ou qui ont signalé avoir tenté d'obtenir une protection internationale en Algérie».
Le HCR a demandé aux autorités algériennes de pouvoir accéder aux personnes bloquées à la frontière, «répondre aux besoins humanitaires, à identifier les personnes qui ont besoin de protection internationale et à assurer leur sécurité», selon le communiqué. L'Agence onusienne a rappelé que l'Algérie avait ouvert ses portes à environ 50.000 réfugiés syriens et appelé les autorités à «étendre cette hospitalité aux personnes qui en ont besoin».


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