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"Ethnarque de l'empereur de Washington": En Allemagne, on réagit à la menace de sanctions
Publié dans Le Maghreb le 15 - 01 - 2019

Plusieurs hommes politiques allemands ont réagi à la mise en garde des sociétés allemandes participant au projet Nord Stream 2 émise par l'ambassadeur des États-Unis à Berlin.
Une série d'hommes politiques allemands ont critiqué l'ambassadeur américain dans leur pays, Richard Grenell, pour les menaces qu'il avait émises à l'encontre d'entreprises participant au projet de gazoduc Nord Stream 2, informe le magazine Der Spiegel. Selon l'édition, des critiques ont été notamment émises par le vice-chef de file de Die Linke au Bundestag Fabio De Masi, le vice-chef du Parti social-démocrate d'Allemagne Ralf Stegner et le porte-parole pour les Affaires étrangères du groupe parlementaire CDU/CSU au Bundestag Jürgen Hardt.
"Grenell, sait-il que le temps des hauts commissaires en Allemagne est révolu", s'est interrogé sur son compte Twitter Ralf Stegner, faisant allusion à la période suivant la Seconde Guerre mondiale, lorsque le pays se trouvait sous le commandement des administrations militaires des pays vainqueurs.
M.Hardt a pour sa part souligné que les menaces en question constituaient une "inacceptable et unilatérale hausse du ton" dans les relations transatlantiques, appelant le gouvernement fédéral à exprimer une protestation.
"Il paraît que l'ambassadeur américain se croit l'ethnarque de l'empereur de Washington en Allemagne", a déclaré De Masi, cité par le magazine, soulignant que les sanctions à l'encontre de compagnies allemandes étaient contraires au droit international.
D'après les informations du magazine, lundi la chancellerie fédérale et la diplomatie envisagent d'examiner la question pour savoir s'il faut réagir aux propos de l'ambassadeur. Pour rappel, le journal Bild avait plus tôt annoncé que l'ambassadeur des États-Unis à Berlin avait mis en garde les sociétés allemandes qui participaient au projet Nord Stream 2 contre un "risque significatif de sanctions". Le média s'est alors référé à un e-mail rédigé par le diplomate américain et avait souligné le caractère menaçant de ce message.
Auparavant, le ministre allemand des Affaires étrangères avait déclaré que l'introduction de sanctions unilatérales à l'encontre du projet de gazoduc Nord Stream 2 n'était pas une "bonne voie".
Ce programme prévoit la construction d'un gazoduc d'une capacité de transfert de 55 milliards de mètres cubes par an depuis la Russie jusqu'en Allemagne en passant par la mer Baltique, soit d'une longueur de plus de 1.200 kilomètres. Angela Merkel a souligné à maintes reprises que Berlin considérait ce projet comme commercial, tout en liant sa réalisation au maintien du transit de gaz russe via l'Ukraine. La Russie a également déclaré plusieurs fois qu'il s'agissait d'un gazoduc absolument commercial et compétitif. Par ailleurs, Vladimir Poutine a souligné que l'élaboration du Nord Stream 2 ne signifiait pas pour autant l'arrêt du transit de gaz russe via l'Ukraine.
Le projet est réalisé par Gazprom en coopération avec les entreprises européennes Engie, OMV, Shell, Uniper et Wintershall. Le gazoduc devrait être mis en service d'ici à la fin 2019.
Plusieurs pays s'opposent au projet, dont l'Ukraine, qui fait transiter depuis longtemps le gaz russe vers l'Europe, et les États-Unis, qui ont plusieurs fois demandé aux pays européens de ne pas participer au projet Nord Stream 2, brandissant la menace de mesures restrictives à leur égard. Ainsi, le 13 décembre, la chambre basse du Congrès américain a voté à l'unanimité une résolution soutenant l'imposition de sanctions au projet Nord Stream 2. Les élus américains ont aussi appelé les pays européens à abandonner sa construction.


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