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Les espaces sombres restent minimes
Alors que des films naissent à une cadence régulière
Publié dans Le Maghreb le 25 - 12 - 2006


Depuis quelque temps, nous assistons à un véritable frémissement cinématographique qui viendrait non pas de l'Etat mais plutôt de quelques dynamismes. Il y a un signe qui ne trompe pas : les distributeurs de films, qui sont devenus de plus en plus nombreux, se lamentent du fait que des œuvres, souvent fraîches, attérrissent en Algérie sans pour autant qu'il y ait “ assez de salles pouvant recevoir tout ces films”. Du coup, les gérants de salles sombres sont dans l'obligation de laisser, durant un temps très court, une production à l'affiche, avant de l'enlever pour en remettre une autre. Dans les autres pays du monde, un film, et il y va de sa vie, doit rester le temps qu'il faudra à l'affiche. Le temps qu'il faudra voudrait dire que, tant que le public est encore demandeur, le film doit se maintenir quitte à ce qu'il tourne durant des années ! Sans parler des autres villes du pays, la capitale ne compte pas plus de cinq salles de cinéma respectant les règles élémentaires de ce genre d'espace. Les salles à Alger, comme ailleurs, se comptent sur les doigts d'une seule main, tant le parc de ces espaces, qui regroupait à l'indépendance plus de 400 salles à travers le territoires national n'en compte plus, aujourd'hui, qu'une vingtaine. Nous avons, sciemment, rouvert ce dossier à maintes fois soulevé, car à côté, l'industrie cinématographique est en train de, véritablement, prendre, sauf qu'à côté le maillon des salles ; un maillon indispensable et incontournable pour cette chaîne, fait défaut. Tenez, jugez-en vous mêmes : L'Algérie a vécu une disparition quasi totale du champ cinématographique au début des années 1990. C'était avec la vague des réajustements, de la mondialisation qui ont eu pour effet direct, la disparition totale des entreprises de production cinématographique dépendantes de l'Etat. Celui-ci, subventionnait, alors, à 100% tous les projets qui atterrissaient dans les bureaux de ces défuntes entreprises. Comme la nature a horreur du vide, nous avons assisté quelques années plus tard, à la naissance d'entreprises de production privées, de distributeurs privés et même de diffuseurs privés. Des films naissant à une cadence incroyable, alors qu'il y a si peu, nous n'avions rien à nous mettre sur nos écrans. Des cinéastes algériens vivant à l'étranger se déplacent de plus en plus en Algérie, qui pour boucler un montage financier, qui pour, carrément, tourner dans les paysages locaux. Même la télévision algérienne s'est, depuis peu, substituée à une entreprise de production cinématographique, puisque accompagnant la plupart des chantiers filmiques que çà soit par une aide financière ou alors par des prestations de service. Sans risque de se tromper, nous pouvons affirmer que plus de quatre films algériens naissent chaque année ; une victoire au regard de la “production degré zéro” des années 1990. Pour l'événement grandiose de “ Alger, capitale de la culture arabe, 2007”, la ministre de la Culture, Khalida Toumi, a annoncé qu'il y aurait dans ce cadre là, 80 chantiers cinématographiques, entre longs métrages , courts métrages et documentaires, qui seraient lancés. “Jamais depuis l'indépendance, un aussi grand nombre de films n'a été réalisé ” avait fait remarquer la ministre de la Culture lors de sa rencontre avec la presse, le 11 décembre dernier. D'un autre côté, les jeunes distributeurs qui se démènent comme ils peuvent, continuent de ramener à partir des capitales du monde, non seulement des films grand public, mais aussi des films dont la sortie internationale coïncide avec la sortie algérienne. Un bonus pour tous les férus du cinéma, qui peuvent aller à la rencontre de films frais en même temps que les peuples du monde. Reste à espérer que les pouvoirs publics agrandissent le parc de salles, apportent un soutien car fondamental pour la mise en place et des infrastructures et de la production cinématographique proprement dite.

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