Un Conseil national des exportations a été installé, samedi, aux fins de donner une vision aux activités du commerce extérieur de l'Algérie. Outre le premier ministre, y sont également représentés les ministres du Commerce, des Transports, de l'Intérieur et des Affaires étrangères. Intervenant à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le président de l'Association des exportateurs algériens relève le manque de certaines représentations à ce conseil, dont celle de la Banque d'Algérie " Une partie importante du puzzle relatif aux importations ". Commentant les prévisions d'exportations hors hydrocarbures de 7 milliards de dollars, d'ici trois années, annoncées par le ministre du Commerce, Saïd Djellab, M. Ali Bey Naceri se dit sceptique. " Je ne vois pas, dit-il, sur quelle filière on pourrait s'appuyer pour atteindre un tel chiffre ". Pour lui et compte tenu de la structure des exportations, il estime " en toute objectivité ", que ces prévisions " sont irréalisables " sur une aussi courte période. Outre une intéressante multiplication du volume des produits agricoles, M. Naceri cite parmi les autres produits à avoir fait l'objet de remarquables placements à l'étranger, ceux issus des aciéries d'El Hadjar, des câbleries électriques ainsi que les articles électroniques et électroménagers. Le secteur des exportations, relève l'invité, est actuellement " en pleine phase de croissance ", il ne reste plus, déclare-t-il, qu'à mettre en œuvre la stratégie adoptée samedi et confiée au Conseil national des exportations.