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Transition politique : Toute nouveauté appelle l'angoisse…
Publié dans Le Maghreb le 23 - 05 - 2019

Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah, a, lundi à partir du siège de la 4e Région militaire (Ouargla) où il a effectué une visite de travail, mis à l'index ceux qui utilisent les manifestations comme " un portail pour scander leurs slogans, brandir leurs bannières, et une passerelle pour transmettre certaines revendications irrationnelles, telle que l'exigence du départ collectif de tous les cadres de l'Etat, sous prétexte qu'ils représentent les symboles du régime. Pour le chef d'état-major de l'ANP "Il s'agit d'une revendication non objective et irraisonnable, voire dangereuse et malveillante, qui vise à déposséder les institutions de l'Etat de ses cadres et les dénigrer ". Le Haut commandement presse encore pour dire que " Ces cadres qui ont eu le mérite de servir leur pays à tous les niveaux, avec intégrité et dévouement, et nul n'a la droit de se substituer à la justice en leur proférant des accusations et en réclamant leur départ "., a-t-il dit, relevant que " le but de ces instigateurs et ceux qui gravitent autour d'eux, est de barrer la route à toutes les solutions possibles et de plonger le pays dans une impasse politique préméditée afin d'atteindre leur objectif d'entraîner le pays vers le vide constitutionnel ".
A l'évidence, les gens ciblés par le Haut commandement de la Défense nationale ne respectent rien. Même les certitudes les plus ancrées sont atteintes. La vérité dite par le chef de l'état-major de l'ANP est volontiers morale. Il s'est permis de présenter une image de marque avenante des cadres de l'Etat intègres et compétents et de se poser en garantie contre les excès de toutes sortes, les faux préjugés qui marquent l'actualité. C'est le sentiment, en tout cas qui prédomine au cœur même de la société qui s'imagine que l'Algérie est en train de passer de l'époque des ténèbres à celle de la lumière le jour même où l'ex-président de la République a présenté sa démission, le jour même où l'ANP s'est engagée à accompagner le peuple dans ses revendications, le jour même où la justice a été réactivée.
A présent, c'est à l'autorité administrative, du moment qu'elle a la confiance du Haut Commandement de l'ANP, d'occuper le terrain pour prouver au peuple qu'il ne vit plus à l'ombre de l'ancien régime et qu'il s'agit bel et bien d'une ouverture politique et démocratique sérieuse inédite depuis 1962 ; significatif, est cet élan qui devrait provoquer le déclic, élan empreint de transparence et de mêler la volonté évidente de l'Etat et du Haut Commandement de l'ANP pour une stabilité durable du pays.
C'est que l'Algérie est au milieu du gué. Mais incontestablement, et par delà les obstacles et les embûches qui se dressent sur le chemin de la solution à la crise présente à la fois politique et économique, l'administration avec son expérience de gestion et son parcours, est selon nombre d'observateurs capable de pouvoir développer bel et bien dans le pays une dynamique économique et sociale nouvelle, non artificielle comme celle développée par son prédécesseur. Ne dit-on pas que toute nouveauté appelle angoisse, même quand elle est " révolution ?", mais passage obligé d'un âge à un autre. C'est une certitude partagée par le citoyen du pays profond. En effet, ce même citoyen de l'intérieur se trouve plongé dans une pauvreté d'autant plus dure à supporter avec une forte inflation et la vie de plus en plus chère.
Devant cet état de fait, c'est qu'il échoit à l'administration de rechercher au plus vite les solutions probantes ; les indispensables mesures à prendre sur le plan économique et social. Il existe du moins deux orientations, deux stratégies qu'il est difficile, sinon impossible d'occulter sans craindre le dérèglement du climat socio-économique. La première réside dans l'unanimité des citoyens sur le fait que le problème numéro un est de nature économique. Il porte sur le modèle de distribution inégal de la richesse nationale et appelle donc le gouvernement actuel à faire valoir un nouveau système économique, dans le sens d'une plus grande justice sociale. Que le gouvernement à travers la justice ait choisi d'aborder cette question sous l'angle de la lutte contre la corruption, les détournements de deniers publics, l'abus de confiance etc, montre bien qu'il a saisi le message des revendications du peuple.
Le second consensus porte sur la gestion de la crise actuelle. Il ne fait pas de doute que les revendications impulsées par le mouvement citoyen, l'administration, malgré les hésitations ostensibles de certains et les aléas politiques défavorables, est appelée à apporter une véritable bouffée d'oxygène à la société toutes franges confondues. Ce qui serait un heureux contraste avec les attentes et les aspirations populaires, que n'importe quel observateur pourra constater, après les deux décennies écoulées, au cours desquelles une chape de plomb pesait en continu sur les Algériens, refoulant l'expression et imprimant l'inquiétude et la confusion. Mais quelle feuille de route et avec quel contenu économique et social et quelles orientations de politiques intérieure et étrangère avec laquelle le gouvernement actuel compte-t-il négocier le retour au calme, c'est-à-dire quelle est l'option qui s'adapte vraiment à l'Algérie en crise ? Ces questions que se posent les citoyens de tous bords, les milieux politiques surtout la jeunesse, n'effleurent pas encore le niveau de la scène politique, où les conditions d'un tel débat, d'un tel dialogue constructif sont loin d'être réunies. L'Algérie est au milieu du gué. Et c'est encore, le vice-ministre de la Défense nationale, général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah qui avertit " La persistance de la crise aura de graves conséquences sur les domaines économique et social du pays, notamment sur les postes de travail et sur le pouvoir d'achat des citoyens. " En somme, ceux qui veulent maintenir le pays dans l'impasse sont des individus et des entités qui tentent sciemment de nous mener vers le vide constitutionnel avec tous les risques et menaces qu'il peut comporter ". L'impasse politique et le vide constitutionnel planifiés de manière délibérée par ces entités est un parcours aux conséquences désastreuses sur les plans économique et social du pays, notamment dans le domaine des investissements et la préservation des postes de travail et du pouvoir d'achat des citoyens, voire sur tous autres plans ayant un lien avec le processus de développement de manière générale ", a noté le chef d'état-major de l'ANP lundi depuis d'Ouargla, ajoutant qu' " il paraît que certains sont dérangés de voir l'Etat préserver sa notoriété et que les institutions continuent à s'acquitter normalement de leurs missions, en dépit de cette crise ".


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