Contrairement aux autres activités artistiques, les arts plastiques qui doivent figurer dans les arènes des festivités culturelles du grand rendez- vous "d'Alger, capitale de la culture arabe 2007 " sont d'ores et déjà soumis à une compétition officielle. Les présélections ont débuté, dimanche dernier, dans la ville de Médéa qui a accueilli, durant la journée, de nombreux artistes, plasticiens, artisans, calligraphes, céramistes, …dont les œuvres seront sélectionnées par un jury de spécialistes qui soumettra, lui-même, cette sélection, au comité d'organisation de l'événement de 2007. Le concours se poursuivra jusqu'au 09 janvier prochain, soit à J-2 du lancement officiel de la grandiose rencontre, " d'Alger, capitale de la culture arabe 2007". Les travaux artistiques en gestation, actuellement, à Médéa doivent, bien entendu, engendrer un esprit propre et à la diversité de notre patrimoine et à sa singularité. Les travaux de cette compétition doivent, absolument, s'articuler autour à la fois des arts plastiques, de la calligraphie arabe, des chants populaires du folklore local, de l'artisanat tel le tissage, la poterie et broderie, la photographie ancienne et enfin, bien sûr, l'art culinaire. Sur un autre registre, plus d'une quarantaine de pièces de théâtre sont déjà sélectionnées et seront montées incessamment, et par nos metteurs en scène et par certains metteurs en scène venus de Tunisie ou du Maroc. Hassan Terro, une très ancienne pièce du défunt Rouiched, sera bientôt reprise par son rejeton, Mutapha Ayad, qui pense actuellement faire appel à Agoumi pour sa mise en scène. " J'espère qu'il ne sera pas occupé, si c'est le cas, çà sera moi-même qui montera cette pièce qui a bouleversé la carrière de mon défunt père, au point où le public a oublié le sobriquet de Rouiched pour celui de Hassan " explique Mustapha Ayad que nous avons rencontré. Côté édition, il y aura au menu, "d'Alger, capitale de la culture arabe 2007 " pas moins de 1000 nouvelles éditions, et rééditions d'ouvrages qui concernent la littérature locale mais aussi classique. Les rotatives, tournent, actuellement, afin que cette quantité impressionnante d'ouvrages soit prête pour l'événement qui s'étalera tout au long de l'an prochain. Le dossier cinématographique, qui semble être le plus lourd puisque nécessitant des moyens financiers et matériels colossaux, parait piétiner. L'Andalou de Mohamed Chouikh, qui a été retenu pour ces festivités, n'est pas sorti encore du stade de son texte, puisque le réalisateur refuse de commencer son tournage avec "des miettes". Bien que le premier tour de manivelle de La question de Rachid Ben Allel a été donné, aucune image n'a été rajoutée à ce coup d'envoi symbolique. Il n'y a pas que ça, d'autant, qu'à l'écran de ce prochainement, plus de 80 productions entre longs métrages, courts métrages et documentaires sont retenus. L'on se demande comment devront procéder les cinéastes, pour réaliser des œuvres avec des moyens maigres que tout le monde se disputera !