Depuis qu'il était ministre de l'Habitat au sein du gouvernement de Bouteflika, le nouveau président de la République, Abdelmadjid Tebboune n'a jamais caché son hostilité à la tendance des concessions accordées à la France, surtout dans le domaine économique. D'ailleurs, quand il était Premier ministre en 2017, sa déclaration l'atteste lorsqu'il a visité " la Grande mosquée d'Alger ", après avoir retiré l'étude du projet à une entreprise française, Tebboune a répondu au mécontentement de la France : "l'Algérie ne vous appartient pas". Pour contrer cette déclaration, à l'époque, une campagne médiatique française très acharnée contre le ministre Tebboune. Idem pour l'Union européen, ne cette dernière considère l'Algérie " butin " échappé de ses mains, tandis que l'Algérie s'oriente progressivement vers l'ouverture sur le marché asiatique, à la suite de la signature d'une coopération à Beijing en septembre 2018, entre les gouvernements algérien et chinois, à travers cet accord, les deux pays œuvrent à consolider les relations politiques, renforcer les liens économiques et intensifier l'échange interpersonnel et l'échange culturel, contribuant à la réalisation des objectifs communs du développement. Cet accord majeur, libèrera l'Algérie à coup sur du FMI après son adhésion à la Banque asiatique d'investissement, Créé par la Chine en 2014 et bénéficiant de prêts dans des projets d'investissement, approuvés par la loi de finances 2020. Cela fait suite à une annonce " indirecte " de l'Algérie pour que l'accord de partenariat avec l'Union européenne soit révisé, car les accords font de l'Algérie pour l'UE, et de la France en particulier, le " gagne-pain " qu'il ne faut absolument pas perdre. L'économiste international, Abdelmalek Seray explique que " la position française ainsi que celle de l'Union européenne sur la nouvelle présidence de l'Algérie, que c'est une nouvelle étape d'ouverture économique pour l'Algérie ", assurant que " l'Algérie s'est intégrée dans ses relations économiques, ce qui a fait craindre à la France le retour de l'Allemagne comme sérieux concurrent, et que l'Algérie s'oriente vers l'Italie et l'Espagne et abandonner la France progressivement. Outre la Chine, que la France craint beaucoup qui, grâce à son pragmatisme, a réussi à obtenir une large part de marché en Algérie parce qu'il s'agit d'une logique économique plutôt que politique." Quant à l'appréhension de l'Union européenne, dit le professeur Seray que " des ministres européens affirment que l'Algérie leur garantit un approvisionnement en gaz car c'est un pays qui respecte ses accords. Aussi, sur le plan sécuritaire, ils considèrent que le rôle de l'Algérie est très important qui peut protéger la rive sud de la Méditerranée. "