Invité de la chaîne 2 de la Radio nationale, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderahmane Benbouzid a annoncé, hier, que " la production des tests de dépistage du coronavirus sera lancée localement d'ici 3 semaines ". Benbouzid a également confirmé que l'Institut Pasteur est le seul autorisé à effectuer des analyses et des diagnostics du coronavirus. Benbouzid a indiqué que 67 personnes sont décédées du coronavirus dont 53% d'entre eux étaient enregistrés sans la wilaya de Blida et dans la capitale. De plus, il a fait savoir que 18 personnes du secteur de la santé sont également décédées alors que 200 autres personnes du secteur de la santé ont enregistré des tests positifs. Le ministre de la Santé explique pourquoi le nombre de décès du coronavirus a augmenté en précisant que ces chiffres concernant toutes les personnes décédées de cette maladie même si elles n'ont pas toutes été hospitalisées pour un traitement. Il a ajouté que " la plupart des décès enregistrés chez les personnes âgées sont principalement dus à des maladies chroniques telles que les cardiaques et autres. Le ministre de la Santé a déclaré que le ministère de l'Intérieur et le département de la gendarmerie, à leur tour, ont également enregistré des décès et que pour 100 personnes atteintes de corona, seuls 20% de ceux qui ont montré Des symptômes. D'autre part, le ministre a ajouté qu'un certain nombre de patients avaient été reconnus atteintes de ce virus au moyen d'un "scanner" et non par des tests spéciaux. Il a également indiqué que " de nombreux médecins ont demandé des congés pendant la période du coronavirus tout en faisant remarquer que certains services du secteur de la santé n'étaient pas concernés par la lutte contre le coronavirus. Par ailleurs, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderahmane Benbouzid a souligné que la subvention approuvée par le président de la République pour le corps médical sera destinée à ceux qui la méritent. Le professeur Benbouzid a précisé dans ce même ordre d'idées que le président de la République avait demandé à ce que la subvention soit allouée à ceux qui s'exposaient au danger. Il a ajouté que le principe de généralisation dans la remise de cette subvention ne devrait pas être adopté et qu'il n'est pas logique d'inclure les services non-inscrits dans la liste des bénéficiaires de celle-ci. Il a ajouté que ce sont les directeurs d'hôpitaux qui sont chargés de préparer les listes des personnes impliquées dans la subvention d'encouragement, et cela est laissé à la conscience du directeur de l'hôpital ou du service.
La tendance est décroissante dans notre pays D'autre part, le ministre de la Santé a confirmé que les décès dus au coronavirus connaissent une tendance à la baisse, et que seulement 40 patients sont en soins intensifs " a-t-il indiqué hier également, lors d'une session de l'Assemblée nationale, estime qu'il y a des personnes décédées qui n'ont pas été testées et leur décès pourrait être causé par le coronavirus ". Le ministre a indiqué que les cas confirmés en laboratoire étaient répartis dans 47 wilayas, dont 72 étaient enregistrés dans 10 wilayas. Il a ajouté qu' "Au cours des dernières 48 heures, nous n'avons compté aucun patient confirmé dans 24 wilayas, alors qu'il y a 13 autres wilayas qui ont connu seulement de 1 à 3 nouveaux cas enregistrés." Le ministres développe les cas en indiquant que "Le groupe d'âge, qui se situe entre 25 et 60 ans, a enregistré à lui seul 53 pour cent de l'ensemble des familles, et cela reflète le manque de respect pour la quarantaine." "Pour les personnes de plus de 60 ans, elles constituent 38% du nombre total des cas", a expliqué le professeur Benbouzid. De plus, le ministre a tenu à souligner que " les procédures de quarantaine nécessitent plus de rigueur et de sensibilisation pour être parfaitement respectées. Par ailleurs, le professeur Benbouzid a indiqué que la chloroquine est disponible en Algérie et que les informations sur cette épidémie évoluent régulièrement. Mais il a tenu à faire remarquer que les médecins avec lesquels l'Algérie communique ont confirmé l'efficacité de ce médicament et que plus de 4 000 personnes ont suivi le protocole de traitement. Le professeur Benbouzid a évoqué l'état de peur qui régnait au sein du gouvernement durant les premiers jours de l'épidémie en Algérie, compte tenu de l'état du système sanitaire et du manque de moyens par rapport à l'Italie, d'autant plus que des spécialistes ont déclaré que l'Algérie connaîtra le pic de la pandémie à la mi-avril. Selon Ben Bouzid, l'épidémie du corona a révélé de grandes compétences dans le pays, soulignant qu'on pourrait compter sur elles pour réformer le système de santé après la crise. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderahmane Benbouzid, a enfin estimé qu'aujourd'hui la situation sanitaire dans notre pays connaît une stabilité.
