L'objectif du directeur de la Caisse régionale de la mutualité agricole (CRMA) à M'sila est d'assurer les récoltes de la moitié des terres agricoles exploitées au titre de l'actuelle campagne des labours-semailles. Durant les journées "portes ouvertes sur la caisse", il a souligné que sur les 90 mille hectares à emblaver cette année, seuls 9 mille ont été assurés, soit à peine un taux de 10%. La CRMA s'attelle actuellement à sensibiliser les agriculteurs sur l'importance de l'assurance contre les risques et dangers naturels menaçant les récoltes et à diversifier même leur police-assurance, pouvant ainsi inclure l'assurance des moissonneuses-batteuses. Sur les 26 mille contrats d'assurance de la CRMA, 20% concernent l'agriculture, "une proportion qui demeure faible" et ce, a signalé ce responsable, malgré "les actions de sensibilisation qui ciblent les producteurs du secteur". Les représentants de la Chambre de l'agriculture et de l'UNPA ont attribué "ce peu d'engouement" des paysans pour l'assurance à "l'absence de tradition et d'une culture dans ce domaine et à l'insuffisance des actions d'information et de sensibilisation durant les années passées". Selon les services de la Protection civile, parmi les dangers menaçant les cultures figurent, notamment, les incendies qui ont ravagé, l'année passée, 500 hectares à cause du manque de professionnalisme dans l'utilisation des moissonneuses-batteuses. L'autre risque majeur pour la céréaliculture vient de l'emplacement de la majorité des champs dans des zones inondables où les crues submergent parfois de vastes terrains causant ainsi de sérieux préjudices aux récoltes, notamment au stade final de la poussée végétale. Les inondations de 2006 et 2007 avaient occasionné au secteur agricole des pertes estimées à plus d'un milliard de dinars. Beaucoup de producteurs n'ont pas été indemnisés faute d'avoir assuré leurs récoltes. La CRMA de M'sila a renforcé son réseau dans la wilaya par l'ouverture de onze agences dans plusieurs daïras et communes pour mieux se rapprocher des agriculteurs et éleveurs. A. T. L'objectif du directeur de la Caisse régionale de la mutualité agricole (CRMA) à M'sila est d'assurer les récoltes de la moitié des terres agricoles exploitées au titre de l'actuelle campagne des labours-semailles. Durant les journées "portes ouvertes sur la caisse", il a souligné que sur les 90 mille hectares à emblaver cette année, seuls 9 mille ont été assurés, soit à peine un taux de 10%. La CRMA s'attelle actuellement à sensibiliser les agriculteurs sur l'importance de l'assurance contre les risques et dangers naturels menaçant les récoltes et à diversifier même leur police-assurance, pouvant ainsi inclure l'assurance des moissonneuses-batteuses. Sur les 26 mille contrats d'assurance de la CRMA, 20% concernent l'agriculture, "une proportion qui demeure faible" et ce, a signalé ce responsable, malgré "les actions de sensibilisation qui ciblent les producteurs du secteur". Les représentants de la Chambre de l'agriculture et de l'UNPA ont attribué "ce peu d'engouement" des paysans pour l'assurance à "l'absence de tradition et d'une culture dans ce domaine et à l'insuffisance des actions d'information et de sensibilisation durant les années passées". Selon les services de la Protection civile, parmi les dangers menaçant les cultures figurent, notamment, les incendies qui ont ravagé, l'année passée, 500 hectares à cause du manque de professionnalisme dans l'utilisation des moissonneuses-batteuses. L'autre risque majeur pour la céréaliculture vient de l'emplacement de la majorité des champs dans des zones inondables où les crues submergent parfois de vastes terrains causant ainsi de sérieux préjudices aux récoltes, notamment au stade final de la poussée végétale. Les inondations de 2006 et 2007 avaient occasionné au secteur agricole des pertes estimées à plus d'un milliard de dinars. Beaucoup de producteurs n'ont pas été indemnisés faute d'avoir assuré leurs récoltes. La CRMA de M'sila a renforcé son réseau dans la wilaya par l'ouverture de onze agences dans plusieurs daïras et communes pour mieux se rapprocher des agriculteurs et éleveurs. A. T.
