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Le «nomadisme» politique en question
Installation des structures du Conseil de la nation
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 01 - 2010

Petit couac ou cafouillage, hier, au cours de la première séance après le renouvellement partiel du Sénat, qui a eu lieu le 29 décembre dernier, consacrée à l'installation des structures du Conseil de la nation.
Petit couac ou cafouillage, hier, au cours de la première séance après le renouvellement partiel du Sénat, qui a eu lieu le 29 décembre dernier, consacrée à l'installation des structures du Conseil de la nation.
Au beau milieu de la lecture de la liste nominative des vice-présidents du cette auguste assemblée, le nom de Houd Mououissa Mohamed Madani, présenté en tant que membre du FLN, a soulevé les contestations de quelques sénateurs qui se sont interrogés sur le «retournement de veste» du sénateur. Et pour cause, ce membre du Conseil de la nation a été désigné par le président de la République dans le tiers présidentiel et il se retrouve apparenté au vieux parti. Le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, qui apparemment n'était pas au courant, et auquel il a été demandé des éclaircissements, a promis que ce cas allait être «étudié». Dans les couleurs du Sénat, les avis des sénateurs étaient partagés. Certains ont admis que sur le plan juridique, il est possible qu'un sénateur effectue un «nomadisme politique». D'autres ont estimé que sur «le plan moral et éthique», il n'est pas permis à Houd Mououissa Mohamed Madani de «transhumer» d'un bord à l'autre. Le même cas s'est présenté avec Abderrahmane Belayat, il y a quelques années de cela, quand il a été désigné dans le tiers président et s'est aussi retrouvé vice-présisent du Sénat apparenté FLN. Il en est de même pour le MSP qui a été obligé de puiser dans le tiers présidentiel pour former son groupe parlementaire. D'autres ont brandi l'article 49 du règlement intérieur du Sénat pour signifier que ce parlementaire n'avait pas le droit «d'émigrer» d'un côté à l'autre. Il semble que ce cas, qui est tombé comme un cheveu dans la soupe, sera réglé dans les prochains jours peut-être. A part ce petit cafouillage, digne d'intérêt, la séance s'est poursuivie selon l'ordre du jour arrêté. Deux postes de vice-présidents sont revenus au tiers présidentiel, Zohra Drif Bitat et Abderrezak Bouhara. Deux autres au FLN, Houd Mououissa Mohamed Madani et Rachid Assas et un autre au RND, Boualem Derramchini. Quant au poste de président des commissions, quatre sont revenus au tiers présidentiel : La Défense nationale à sa tête, Mustapha Cheloufi, les Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la Communauté algérienne à l'étranger, présidée par Ibrahim Boulahia, l'Education, la Formation, l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique et les Affaires religieuses, conduite par Leila Kheïra Ettayeb et enfin, la Santé, Affaires Sociales, Travail et Solidarité Nationale, chapeautée par Rachid Bougherbel. Le FLN, quant à lui, préside trois commissions : les Affaires juridiques, Administratives et les Droits de l'Homme avec comme premier responsable, Lazhar Mokhtari. Les Affaires économiques et Finances, ont pour patron, Ahmed Hanoufa, Equipement et Développement local avec Saïd Lebounis. Pour le RND, il lui échoit de présider la commission de l'Agriculture et du Développement rural, avec à sa tête Mohamed Bessaïeh alors que la commission de la Culture, Information, Sport et Tourisme, est conduite par Boualem Boualem. Rappelons que lors du renouvellement partiel du Sénat, le Front de libération nationale a préservé sa place de parti majoritaire en remportant 23 sièges et reste en tête au Sénat avec un total de 56 membres. Le Rassemblement national démocratique du Premier ministre Ahmed Ouyahia, qui s'est allié avec le Parti des travailleurs (PT) a décroché 20 sièges, portant ainsi à 33 le nombre total de ses élus au Sénat. Le troisième parti de l'Alliance présidentielle, le Mouvement de la société pour la paix (MSP, islamiste) a remporté deux sièges et n'a plus que cinq élus sénateurs contre onze auparavant. Le Front national algérien (FNA), qui a fait son entrée au Conseil de la nation, a remporté deux sièges alors que le parti d'El Islah (islamiste) a perdu ses deux sièges au Sénat. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a réussi à maintenir un de ses deux sièges au Conseil de la nation à l'issue de ces élections. Le Conseil de la nation, chambre haute du Parlement algérien, est composé, pour deux tiers, de sénateurs élus (96) et pour un tiers de sénateurs désignés par le chef de l'Etat, le "tiers présidentiel", 48 sièges. S. B.
Au beau milieu de la lecture de la liste nominative des vice-présidents du cette auguste assemblée, le nom de Houd Mououissa Mohamed Madani, présenté en tant que membre du FLN, a soulevé les contestations de quelques sénateurs qui se sont interrogés sur le «retournement de veste» du sénateur. Et pour cause, ce membre du Conseil de la nation a été désigné par le président de la République dans le tiers présidentiel et il se retrouve apparenté au vieux parti. Le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, qui apparemment n'était pas au courant, et auquel il a été demandé des éclaircissements, a promis que ce cas allait être «étudié». Dans les couleurs du Sénat, les avis des sénateurs étaient partagés. Certains ont admis que sur le plan juridique, il est possible qu'un sénateur effectue un «nomadisme politique». D'autres ont estimé que sur «le plan moral et éthique», il n'est pas permis à Houd Mououissa Mohamed Madani de «transhumer» d'un bord à l'autre. Le même cas s'est présenté avec Abderrahmane Belayat, il y a quelques années de cela, quand il a été désigné dans le tiers président et s'est aussi retrouvé vice-présisent du Sénat apparenté FLN. Il en est de même pour le MSP qui a été obligé de puiser dans le tiers présidentiel pour former son groupe parlementaire. D'autres ont brandi l'article 49 du règlement intérieur du Sénat pour signifier que ce parlementaire n'avait pas le droit «d'émigrer» d'un côté à l'autre. Il semble que ce cas, qui est tombé comme un cheveu dans la soupe, sera réglé dans les prochains jours peut-être. A part ce petit cafouillage, digne d'intérêt, la séance s'est poursuivie selon l'ordre du jour arrêté. Deux postes de vice-présidents sont revenus au tiers présidentiel, Zohra Drif Bitat et Abderrezak Bouhara. Deux autres au FLN, Houd Mououissa Mohamed Madani et Rachid Assas et un autre au RND, Boualem Derramchini. Quant au poste de président des commissions, quatre sont revenus au tiers présidentiel : La Défense nationale à sa tête, Mustapha Cheloufi, les Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la Communauté algérienne à l'étranger, présidée par Ibrahim Boulahia, l'Education, la Formation, l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique et les Affaires religieuses, conduite par Leila Kheïra Ettayeb et enfin, la Santé, Affaires Sociales, Travail et Solidarité Nationale, chapeautée par Rachid Bougherbel. Le FLN, quant à lui, préside trois commissions : les Affaires juridiques, Administratives et les Droits de l'Homme avec comme premier responsable, Lazhar Mokhtari. Les Affaires économiques et Finances, ont pour patron, Ahmed Hanoufa, Equipement et Développement local avec Saïd Lebounis. Pour le RND, il lui échoit de présider la commission de l'Agriculture et du Développement rural, avec à sa tête Mohamed Bessaïeh alors que la commission de la Culture, Information, Sport et Tourisme, est conduite par Boualem Boualem. Rappelons que lors du renouvellement partiel du Sénat, le Front de libération nationale a préservé sa place de parti majoritaire en remportant 23 sièges et reste en tête au Sénat avec un total de 56 membres. Le Rassemblement national démocratique du Premier ministre Ahmed Ouyahia, qui s'est allié avec le Parti des travailleurs (PT) a décroché 20 sièges, portant ainsi à 33 le nombre total de ses élus au Sénat. Le troisième parti de l'Alliance présidentielle, le Mouvement de la société pour la paix (MSP, islamiste) a remporté deux sièges et n'a plus que cinq élus sénateurs contre onze auparavant. Le Front national algérien (FNA), qui a fait son entrée au Conseil de la nation, a remporté deux sièges alors que le parti d'El Islah (islamiste) a perdu ses deux sièges au Sénat. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a réussi à maintenir un de ses deux sièges au Conseil de la nation à l'issue de ces élections. Le Conseil de la nation, chambre haute du Parlement algérien, est composé, pour deux tiers, de sénateurs élus (96) et pour un tiers de sénateurs désignés par le chef de l'Etat, le "tiers présidentiel", 48 sièges. S. B.


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