L'empressement de l'Algérie à mettre en pratique ses engagements internationaux et en contrepartie la lenteur de ses partenaires quand il s'agit de faire pareil, est sans doute ce qui exaspère le plus la partie algérienne aujourd'hui. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, l'a bien fait comprendre dernièrement à l'occasion de la visite à Alger du directeur Proche et Moyen-Orient Méditerranée du Sud à la Commission européenne, Thomas Dupla Del Mor. Il a déclaré qu'"au bout de cinq années de la mise en œuvre de cet accord, nous découvrons, chemin faisant, certaines de ses subtilités qui ne sont pas correctement perçues de part et d'autre". Il a affirmé : "Il faut pourtant que cet accord soit non seulement bien compris, mais respecté, telle est la volonté de l'Algérie", en ajoutant qu'"il n'est pas question pour l'Algérie de ne pas respecter les engagements auxquels elle a souscrit". Pour le chef de la diplomatie algérienne, cet accord est "complet, global et complexe" et le "plus important c'est qu'il ne soit pas géré comme un acte juridique". M. Medelci, a souligné qu'il était nécessaire de revenir à l'essence même de l'accord dont le but est "de promouvoir une coopération globale". Or, force est de constater que certains aspects de l'accord et précisément ceux liés à la libre circulation des personnes n'ont pas du tout profité à Algérie qui partit déjà de l'accord sur l'aspect des échanges économiques. Cette question est tellement importante pour l'Algérie que le ministre de l'énergie et des mines, Chakib Khelil l'a évoqué comme condition à la signature par l'Algérie d'un accord gazier stratégique avec l'Europe. En recevant une délégation de l'UE, M. Medelci l'a encore confirmé, en déclarant que l'Algérie souhaite avoir l'Europe "un avenir encore plus fécond dans divers domaines, notamment la diversification, l'investissement et la circulation des personnes". Côté européen, on garde la porte ouverte à toutes les éventualités, Dupla Del Moral a indiqué que l'année 2010 coïncide avec la révision de l'accord d'association, considérant qu'il s'agit-là d'une "opportunité" pour évoquer d'éventuels "ajustements souhaités par les deux parties". A propos de la révision de certaines clauses souhaitées par l'Algérie, il a précisé que "c'est un processus de négociations où tout peut être discuté". "La diversification est une des dispositions de l'Accord que nous comptons améliorer par le bais de la coopération entre l'Algérie et l'UE car nous avons des instruments et la volonté pour le faire". R.E.H L'empressement de l'Algérie à mettre en pratique ses engagements internationaux et en contrepartie la lenteur de ses partenaires quand il s'agit de faire pareil, est sans doute ce qui exaspère le plus la partie algérienne aujourd'hui. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, l'a bien fait comprendre dernièrement à l'occasion de la visite à Alger du directeur Proche et Moyen-Orient Méditerranée du Sud à la Commission européenne, Thomas Dupla Del Mor. Il a déclaré qu'"au bout de cinq années de la mise en œuvre de cet accord, nous découvrons, chemin faisant, certaines de ses subtilités qui ne sont pas correctement perçues de part et d'autre". Il a affirmé : "Il faut pourtant que cet accord soit non seulement bien compris, mais respecté, telle est la volonté de l'Algérie", en ajoutant qu'"il n'est pas question pour l'Algérie de ne pas respecter les engagements auxquels elle a souscrit". Pour le chef de la diplomatie algérienne, cet accord est "complet, global et complexe" et le "plus important c'est qu'il ne soit pas géré comme un acte juridique". M. Medelci, a souligné qu'il était nécessaire de revenir à l'essence même de l'accord dont le but est "de promouvoir une coopération globale". Or, force est de constater que certains aspects de l'accord et précisément ceux liés à la libre circulation des personnes n'ont pas du tout profité à Algérie qui partit déjà de l'accord sur l'aspect des échanges économiques. Cette question est tellement importante pour l'Algérie que le ministre de l'énergie et des mines, Chakib Khelil l'a évoqué comme condition à la signature par l'Algérie d'un accord gazier stratégique avec l'Europe. En recevant une délégation de l'UE, M. Medelci l'a encore confirmé, en déclarant que l'Algérie souhaite avoir l'Europe "un avenir encore plus fécond dans divers domaines, notamment la diversification, l'investissement et la circulation des personnes". Côté européen, on garde la porte ouverte à toutes les éventualités, Dupla Del Moral a indiqué que l'année 2010 coïncide avec la révision de l'accord d'association, considérant qu'il s'agit-là d'une "opportunité" pour évoquer d'éventuels "ajustements souhaités par les deux parties". A propos de la révision de certaines clauses souhaitées par l'Algérie, il a précisé que "c'est un processus de négociations où tout peut être discuté". "La diversification est une des dispositions de l'Accord que nous comptons améliorer par le bais de la coopération entre l'Algérie et l'UE car nous avons des instruments et la volonté pour le faire". R.E.H