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L'absence de structures spécialisées déplorée
Le diagnostic et la prise en charge de l'autisme en débat à Tlemcen
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 02 - 2010

Le diagnostic et la prise en charge des enfants atteints d'autisme ont été soulignés au Colloque international sur l'autisme en Algérie organisé dimanche à l'université de Tlemcen.
Le diagnostic et la prise en charge des enfants atteints d'autisme ont été soulignés au Colloque international sur l'autisme en Algérie organisé dimanche à l'université de Tlemcen.
«L'enfant avec autisme doit bénéficier des mêmes conditions éducatives que les autres enfants à condition que cette immersion dans le monde ordinaire soit accompagnée", a souligné le professeur René Pry (France) dans une intervention intitulée "prise en charge des enfants avec autisme".
Le conférencier a indiqué que ce trouble "précoce, extensif, durable et hétérogène doit être pris en charge pour répondre aux besoins de socialisation, de santé et d'apprentissage".
Le professeur Pry a, par ailleurs, souligné que les causes de l'autisme ne sont pas connues. "Aucun traitement n'existe actuellement. Il faudrait arriver à individualiser la prise en charge plutôt que de parler de programmes", a-t-il soutenu.
Abordant les différents programmes de prise en charge prônés dans plusieurs pays du monde, le conférencier a mis l'accent sur l'importance d'associer les parents et les partenaires de socialisation dans toute prise en charge, en déclarant "pour l'heure actuelle, il n'existe ni panacée ni intervention miracle, mais il faut travailler sur la communication et sur le développement des aspects socio-communicatifs".
Le Dr Hacène Boucif du service de psychiatrie du CHU de Tlemcen a indiqué, pour sa part, que la prise en charge de l'autisme au service psychiatrique "est très difficile eu égard au manque d'une structure spécialisée et de personnel qualifié à assurer la prise en charge et le suivi". Les familles ayant des enfants autistes "sont livrées à elles-mêmes", a-t-il dit à ce propos.
Les consultations sont basées essentiellement sur l'interrogatoire de la famille et l'observation de l'enfant autiste. "Souvent on a recours à des psychotropes que beaucoup de médecins étrangers déconseillent", a-t-il relevé. Dans son intervention intitulée "Recommandations pour le diagnostic d'autisme", Mme Baghdadli Ammaria (France) a expliqué l'autisme comme étant un syndrome défini par une triade de symptômes, à savoir difficultés relationnelles avec les autres, troubles de la communication verbale et non verbale et intérêts restreints et comportements répétitifs.
Après avoir abordé les différentes formes d'autisme, la conférencière s'est étalée sur les signes souvent associés à l'autisme comme les troubles anxieux, le retard mental, l'automutilation ainsi que d'autres anomalies comme l'épilepsie, les troubles de coordination motrice.
Mme Baghdadli a ensuite abordé les signes d'alerte chez les bébés de 12 à 24 mois "quand ils ne font pas de gestes pour s'exprimer, ni de réponse à leur prénom, pas de mots, pas de petites phrases, ce qui pousse à l'inquiétude. Les parents doivent consulter des pédopsychiatres".
La conférencière a, enfin, mis l'accent sur la nécessité de surveiller de façon continue tous les enfants en s'appuyant sur les partenaires que sont les médecins généralistes, les pédiatres et les professionnels comme les éducateurs de crèches.
Tour à tour, des professeurs d'Alger, d'Oran, de Tizi-Ouzou et de Constantine ont abordé la question du dépistage précoce ainsi que l'apprentissage du langage, l'insertion et l'adaptation de l'enfant avec autisme.
APS
«L'enfant avec autisme doit bénéficier des mêmes conditions éducatives que les autres enfants à condition que cette immersion dans le monde ordinaire soit accompagnée", a souligné le professeur René Pry (France) dans une intervention intitulée "prise en charge des enfants avec autisme".
Le conférencier a indiqué que ce trouble "précoce, extensif, durable et hétérogène doit être pris en charge pour répondre aux besoins de socialisation, de santé et d'apprentissage".
Le professeur Pry a, par ailleurs, souligné que les causes de l'autisme ne sont pas connues. "Aucun traitement n'existe actuellement. Il faudrait arriver à individualiser la prise en charge plutôt que de parler de programmes", a-t-il soutenu.
Abordant les différents programmes de prise en charge prônés dans plusieurs pays du monde, le conférencier a mis l'accent sur l'importance d'associer les parents et les partenaires de socialisation dans toute prise en charge, en déclarant "pour l'heure actuelle, il n'existe ni panacée ni intervention miracle, mais il faut travailler sur la communication et sur le développement des aspects socio-communicatifs".
Le Dr Hacène Boucif du service de psychiatrie du CHU de Tlemcen a indiqué, pour sa part, que la prise en charge de l'autisme au service psychiatrique "est très difficile eu égard au manque d'une structure spécialisée et de personnel qualifié à assurer la prise en charge et le suivi". Les familles ayant des enfants autistes "sont livrées à elles-mêmes", a-t-il dit à ce propos.
Les consultations sont basées essentiellement sur l'interrogatoire de la famille et l'observation de l'enfant autiste. "Souvent on a recours à des psychotropes que beaucoup de médecins étrangers déconseillent", a-t-il relevé. Dans son intervention intitulée "Recommandations pour le diagnostic d'autisme", Mme Baghdadli Ammaria (France) a expliqué l'autisme comme étant un syndrome défini par une triade de symptômes, à savoir difficultés relationnelles avec les autres, troubles de la communication verbale et non verbale et intérêts restreints et comportements répétitifs.
Après avoir abordé les différentes formes d'autisme, la conférencière s'est étalée sur les signes souvent associés à l'autisme comme les troubles anxieux, le retard mental, l'automutilation ainsi que d'autres anomalies comme l'épilepsie, les troubles de coordination motrice.
Mme Baghdadli a ensuite abordé les signes d'alerte chez les bébés de 12 à 24 mois "quand ils ne font pas de gestes pour s'exprimer, ni de réponse à leur prénom, pas de mots, pas de petites phrases, ce qui pousse à l'inquiétude. Les parents doivent consulter des pédopsychiatres".
La conférencière a, enfin, mis l'accent sur la nécessité de surveiller de façon continue tous les enfants en s'appuyant sur les partenaires que sont les médecins généralistes, les pédiatres et les professionnels comme les éducateurs de crèches.
Tour à tour, des professeurs d'Alger, d'Oran, de Tizi-Ouzou et de Constantine ont abordé la question du dépistage précoce ainsi que l'apprentissage du langage, l'insertion et l'adaptation de l'enfant avec autisme.
APS


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