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Les routes de la capitale défectueuses
En l'absence d'une ambition réelle de réhabilitation
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 02 - 2010

L'état déplorable de routes en Algérie est mis sur le tapis lors de chaque occasion, mais sans toutefois y apporter des résultats concrets. Il est en effet entendu que les infrastructures routières en Algérie se portent très mal. La capitale n'est pas à l'abri de cette grave détérioration des routes.
L'état déplorable de routes en Algérie est mis sur le tapis lors de chaque occasion, mais sans toutefois y apporter des résultats concrets. Il est en effet entendu que les infrastructures routières en Algérie se portent très mal. La capitale n'est pas à l'abri de cette grave détérioration des routes.
Pratiquement toutes les communes, même celles classées parmi les plus huppées et dotées d'une certaine aisance financière, souffrent d'importantes défaillances dans ce secteur. Pour plusieurs raisons, les routes de la capitale ne répondent plus aux besoins des automobilistes et encore moins aux normes internationales. Une détérioration avancée touche plusieurs routes à Bab El-Oued, Bologhine, El-Harrach, Bordj El-Kiffan, Belouizdad, Kouba en passant par Alger-Centre, El-Biar, Ben-Aknoun... et la liste est loin d'être exshaustive. Après maints et maints rafistolages, certaines routes présentent des malformations dangereuses pour la sécurité des usagers, à l'instar de la bretelle de Oued Koriche menant vers Franz-Fanon, un véritable tronçon de la mort. Les graves négligences et les déformations enregistrées sur ce tronçon représentent un danger réel.
Absence de coordination entre les intervenants
Il est enregistré un grand manque dans les opérations de réhabilitation et d'entretien du réseau routier dans la capitale. La dégradation des routes est due, entre autres, à l'absence de coordination entre les entreprises intervenant sur la chaussée, dont certaines ne prennent pas la peine de remettre en état des routes après l'achèvement des travaux et laissent les routes décapées.
Plusieurs ruelles à Kouba, Bab El-Oued, El-Harrach, Les Eucalyptus, Baba Hassen… n'ont jamais été goudronnées et sont toujours à l'état de pistes. Baba Hassen est totalement isolée à cause de l'état de ses voies d'accès. Une grande partie de ses routes n'a jamais été bitumée, celles bitumés n'ont jamais été entretenues, ce qui freine gravement son essor urbain. Bab-El-Oued, Bologhine... de leur côté accusent de graves lacunes en la matière.
Les dos-d'âne... dada
des autorités locales
Le réseau routier dans la capitale végète dans une situation désastreuse où les ornières font partie du paysage. Le seul point sur lequel les autorités communales restent les dos-d'âne qui sont d'ailleurs légion.Ces dos-d'âne viennent compliquer la situation sur des chemins déjà saturés d'obstacles naturels, à l'instar de la route reliant le centre-ville de Bab-El-Oued à Zeghara est une simple piste ponctuée de cratères béants. Toujours à Bab El-Oued le quartier Condorcet donne l'impression que ses routes sont en perpétuels travaux. nous dira un citoyen, alors qu'aux alentours de la rue Saïd-Touati, mieux vaut avoir de bonnes suspensions pour emprunter ces ruelles.
Les usagers entre lassitude et fatalisme
Des routes en dégradation très avancée, des ruelles transformées en pistes, des chantiers à moitié finis, c'est l'état des rues et ruelles dans la capitale. Ce triste quotidien ne semble même plus déranger les habitants, lassés de doléances vaines et surtout d'interventions qui ne font que compliquer un peu plus la situation. Les Algérois ont fini par accepter cette «réalité amère» et essaient, au prix de mille acrobaties, de vivre avec. «Pour éviter la piste qui mène vers mon quartier, je gare ma voiture en bas et je fais presque un kilomètre à pied», nous explique un monsieur résidant à Bologhine. Plusieurs citoyens rejoignent les propos de ce monsieur et nous affirment abandonner leurs véhicules très loin de leurs quartiers pour éviter de bousiller les amortisseurs de ces derniers. Ils déplorent cette situation qui dure depuis des années, en attendant que l'on se penche enfin sérieusement sur l'état des rues et venelles d'Alger.
C. K.
Pratiquement toutes les communes, même celles classées parmi les plus huppées et dotées d'une certaine aisance financière, souffrent d'importantes défaillances dans ce secteur. Pour plusieurs raisons, les routes de la capitale ne répondent plus aux besoins des automobilistes et encore moins aux normes internationales. Une détérioration avancée touche plusieurs routes à Bab El-Oued, Bologhine, El-Harrach, Bordj El-Kiffan, Belouizdad, Kouba en passant par Alger-Centre, El-Biar, Ben-Aknoun... et la liste est loin d'être exshaustive. Après maints et maints rafistolages, certaines routes présentent des malformations dangereuses pour la sécurité des usagers, à l'instar de la bretelle de Oued Koriche menant vers Franz-Fanon, un véritable tronçon de la mort. Les graves négligences et les déformations enregistrées sur ce tronçon représentent un danger réel.
Absence de coordination entre les intervenants
Il est enregistré un grand manque dans les opérations de réhabilitation et d'entretien du réseau routier dans la capitale. La dégradation des routes est due, entre autres, à l'absence de coordination entre les entreprises intervenant sur la chaussée, dont certaines ne prennent pas la peine de remettre en état des routes après l'achèvement des travaux et laissent les routes décapées.
Plusieurs ruelles à Kouba, Bab El-Oued, El-Harrach, Les Eucalyptus, Baba Hassen… n'ont jamais été goudronnées et sont toujours à l'état de pistes. Baba Hassen est totalement isolée à cause de l'état de ses voies d'accès. Une grande partie de ses routes n'a jamais été bitumée, celles bitumés n'ont jamais été entretenues, ce qui freine gravement son essor urbain. Bab-El-Oued, Bologhine... de leur côté accusent de graves lacunes en la matière.
Les dos-d'âne... dada
des autorités locales
Le réseau routier dans la capitale végète dans une situation désastreuse où les ornières font partie du paysage. Le seul point sur lequel les autorités communales restent les dos-d'âne qui sont d'ailleurs légion.Ces dos-d'âne viennent compliquer la situation sur des chemins déjà saturés d'obstacles naturels, à l'instar de la route reliant le centre-ville de Bab-El-Oued à Zeghara est une simple piste ponctuée de cratères béants. Toujours à Bab El-Oued le quartier Condorcet donne l'impression que ses routes sont en perpétuels travaux. nous dira un citoyen, alors qu'aux alentours de la rue Saïd-Touati, mieux vaut avoir de bonnes suspensions pour emprunter ces ruelles.
Les usagers entre lassitude et fatalisme
Des routes en dégradation très avancée, des ruelles transformées en pistes, des chantiers à moitié finis, c'est l'état des rues et ruelles dans la capitale. Ce triste quotidien ne semble même plus déranger les habitants, lassés de doléances vaines et surtout d'interventions qui ne font que compliquer un peu plus la situation. Les Algérois ont fini par accepter cette «réalité amère» et essaient, au prix de mille acrobaties, de vivre avec. «Pour éviter la piste qui mène vers mon quartier, je gare ma voiture en bas et je fais presque un kilomètre à pied», nous explique un monsieur résidant à Bologhine. Plusieurs citoyens rejoignent les propos de ce monsieur et nous affirment abandonner leurs véhicules très loin de leurs quartiers pour éviter de bousiller les amortisseurs de ces derniers. Ils déplorent cette situation qui dure depuis des années, en attendant que l'on se penche enfin sérieusement sur l'état des rues et venelles d'Alger.
C. K.


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