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Des traditions perpétuées
GUELMA, Mawlid Ennabaoui
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 02 - 2010

D'aucuns évoquent avec nostalgie leur tendre enfance vécue durant la période coloniale ou les premières années de l'Indépendance et ils conservent des souvenirs indélébiles qu'ils se remémorent durant les fêtes religieuses. Le Mouloud Ennabaoui était célébré dans la ferveur et la piété par les familles qui vivaient chacune dans une seule pièce, dans des maisons traditionnelles mauresques, disposant de toilettes collectives et d'un seul robinet dans la vaste cour. A cette époque, les enfants confectionnaient eux-mêmes les pétards avec du carbure et divers objets et ils animaient le quartier par des jeux simples mais divertissants. Les mamans préparaient le soir un repas spécial, à savoir du couscous garni, ou de la trida ou encore de la chekhchoukha avec des morceaux de viande ovine ou du poulet de ferme. Dès la tombée de la nuit, les bougies étaient allumées et chacun veillait à la consumation de la sienne, car des paris étaient ouverts puisque l'on prétendait que la durée de vie des membres de la famille dépendait de la durée de chaque cierge. Durant la soirée, la maîtresse de maison distribuait des cacahuètes, des friandises, des fruits et du thé et elle mettait du henné sur les mains des enfants. Les mosquées et les zaouias accueillaient de nombreux fidèles qui psalmodiaient des versets du Coran. Le lendemain matin, la maisonnée dégustait une délicieuse "tamina" ou une "âssida" préparée à base de semoule bouillie, d'huile d'olive et de sucre. L'esprit de solidarité et d'entraide était de rigueur, car en dépit des conditions sociales défavorables, chacun mangeait à sa faim.
Cette belle époque est révolue et de nombreuses familles ont abandonné ces traditions ancestrales, puisque la célébration de cette fête religieuse n'est plus célébrée comme au bon vieux temps. A présent, les gens ont saisi cette opportunité pour organiser des dîners pantagruéliques au cours desquels ils consomment des plats de viande, des hors-d'œuvres, des fruits exotiques, des amandes, sodas, pâtisserie,etc... Les parents consentent des dépenses conséquentes pour l'achat des bougies, pétards, fusées éclairantes et autres produits chinois et chacun s'évertue à faire mieux que son voisin.
H. B.
D'aucuns évoquent avec nostalgie leur tendre enfance vécue durant la période coloniale ou les premières années de l'Indépendance et ils conservent des souvenirs indélébiles qu'ils se remémorent durant les fêtes religieuses. Le Mouloud Ennabaoui était célébré dans la ferveur et la piété par les familles qui vivaient chacune dans une seule pièce, dans des maisons traditionnelles mauresques, disposant de toilettes collectives et d'un seul robinet dans la vaste cour. A cette époque, les enfants confectionnaient eux-mêmes les pétards avec du carbure et divers objets et ils animaient le quartier par des jeux simples mais divertissants. Les mamans préparaient le soir un repas spécial, à savoir du couscous garni, ou de la trida ou encore de la chekhchoukha avec des morceaux de viande ovine ou du poulet de ferme. Dès la tombée de la nuit, les bougies étaient allumées et chacun veillait à la consumation de la sienne, car des paris étaient ouverts puisque l'on prétendait que la durée de vie des membres de la famille dépendait de la durée de chaque cierge. Durant la soirée, la maîtresse de maison distribuait des cacahuètes, des friandises, des fruits et du thé et elle mettait du henné sur les mains des enfants. Les mosquées et les zaouias accueillaient de nombreux fidèles qui psalmodiaient des versets du Coran. Le lendemain matin, la maisonnée dégustait une délicieuse "tamina" ou une "âssida" préparée à base de semoule bouillie, d'huile d'olive et de sucre. L'esprit de solidarité et d'entraide était de rigueur, car en dépit des conditions sociales défavorables, chacun mangeait à sa faim.
Cette belle époque est révolue et de nombreuses familles ont abandonné ces traditions ancestrales, puisque la célébration de cette fête religieuse n'est plus célébrée comme au bon vieux temps. A présent, les gens ont saisi cette opportunité pour organiser des dîners pantagruéliques au cours desquels ils consomment des plats de viande, des hors-d'œuvres, des fruits exotiques, des amandes, sodas, pâtisserie,etc... Les parents consentent des dépenses conséquentes pour l'achat des bougies, pétards, fusées éclairantes et autres produits chinois et chacun s'évertue à faire mieux que son voisin.
H. B.


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