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Aucune action concrète
Plusieurs jours après l'effondrement d‘un immeuble à bab el-oued
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 02 - 2010

Aucune action entreprise pour porter secours aux familles sinistrées voilà plus d'une semaine. Les gravats de la façade effondrée sont toujours en place attendant d'être enlevées par on ne sait qui. Les services de l'APC sont aux abonnés absents rejoignant ainsi ceux de l'OPGI.
Aucune action entreprise pour porter secours aux familles sinistrées voilà plus d'une semaine. Les gravats de la façade effondrée sont toujours en place attendant d'être enlevées par on ne sait qui. Les services de l'APC sont aux abonnés absents rejoignant ainsi ceux de l'OPGI.
Plus d'une semaine après l'effondrement partiel de l'immeuble n°2, situé avenue Colonel-Lotfi, au cœur même de Bab El-Oued, absolument rien n'augure d'une quelquonce intervention pour sa réhabilitation, pire encore les gravats sont toujours visibles au même endroit au grand désarroi des résidants. Ces derniers affirment qu'une semaine après l'accident aucune solution ne leur a été proposée par les autorités communales. Le statu quo persiste entre les sinistrés et les responsables autorisés lesquels ne semblent nullement pressés d'intervenir dans cette situation. Les sinistrés n'hésitent pas à pointer un doigt accusateur sur les services de l'APC, de l'OPGI et même le chef de daïra. Les familles sinistrées disent qu'aucune action concrète n'a été entreprise depuis le jour de l'accident. Ils accusent les autorités locales de laxisme et de négligence.
«les services de l'APC ne veulent pas dépenser, ne serait-ce qu'un seul dinar pour nous. Ils attendent que nous nous prenions nous-mêmes en charge, chose impossible vous en conviendrez», déplorent avec amertume les sinistrés. L'effondrement de cet immeuble n'est malheureusement pas un cas isolé et sa refection devrait être prise au sérieux. En attendant les onze familles sinistrées font tout pour garder la tête froide et ne pas aggraver, par des actions non réfléchies, un peu plus cette situation déjà désastreuse. «Nous ne somme pas des anarchistes. Plusieurs jeunes des quartiers voisins se sont rapprochés de nous pour nous manifester leur soutien , ils nous ont proposés de mener des actions de rue pour sensibiliser l'APC et le wali délégué, mais on a refusé de recourir à ce genre de pratiques», nous affirme le porte-parole de ces familles qui restent sur le qui-vive et n'ont pu fermer l'œil depuis l'accident. La sécurité de leurs enfants reste la préoccupation principale de ces parents dans la tourmente qui voient pointer à l'horizon un avenir de SDF, du moins si aucune action n'est entreprise rapidement pour le confortement de leurs appartements. Les familles occupant les cinquième et quatrième étages ont été obligées de fuir leurs toits devenus trop dangereux pour leur sécurité. Ces familles se raccrochent toutefois à l'espoir d'une intervention salutaire des services de l'APC, ou de l'OPGI pour une prise en charge des travaux de réhabilitation.
En attendant cette intervention, qui tarde à voir le jour - une semaine s'est écoulée depuis l'accident - les habitants restent dans un total désarroi. Les responsables sont vivement interpellés afin de prendre les mesures urgentes qui s'imposent pour la réfection de cet immeuble vétuste menaçant ruine. Cet immeuble n'est pas le seul puisque quatre autres immeuble sur l'avenue Colonel-Lotfi affichent la même précarité et menacent la sécurité de leurs habitants.
Y. B.
Plus d'une semaine après l'effondrement partiel de l'immeuble n°2, situé avenue Colonel-Lotfi, au cœur même de Bab El-Oued, absolument rien n'augure d'une quelquonce intervention pour sa réhabilitation, pire encore les gravats sont toujours visibles au même endroit au grand désarroi des résidants. Ces derniers affirment qu'une semaine après l'accident aucune solution ne leur a été proposée par les autorités communales. Le statu quo persiste entre les sinistrés et les responsables autorisés lesquels ne semblent nullement pressés d'intervenir dans cette situation. Les sinistrés n'hésitent pas à pointer un doigt accusateur sur les services de l'APC, de l'OPGI et même le chef de daïra. Les familles sinistrées disent qu'aucune action concrète n'a été entreprise depuis le jour de l'accident. Ils accusent les autorités locales de laxisme et de négligence.
«les services de l'APC ne veulent pas dépenser, ne serait-ce qu'un seul dinar pour nous. Ils attendent que nous nous prenions nous-mêmes en charge, chose impossible vous en conviendrez», déplorent avec amertume les sinistrés. L'effondrement de cet immeuble n'est malheureusement pas un cas isolé et sa refection devrait être prise au sérieux. En attendant les onze familles sinistrées font tout pour garder la tête froide et ne pas aggraver, par des actions non réfléchies, un peu plus cette situation déjà désastreuse. «Nous ne somme pas des anarchistes. Plusieurs jeunes des quartiers voisins se sont rapprochés de nous pour nous manifester leur soutien , ils nous ont proposés de mener des actions de rue pour sensibiliser l'APC et le wali délégué, mais on a refusé de recourir à ce genre de pratiques», nous affirme le porte-parole de ces familles qui restent sur le qui-vive et n'ont pu fermer l'œil depuis l'accident. La sécurité de leurs enfants reste la préoccupation principale de ces parents dans la tourmente qui voient pointer à l'horizon un avenir de SDF, du moins si aucune action n'est entreprise rapidement pour le confortement de leurs appartements. Les familles occupant les cinquième et quatrième étages ont été obligées de fuir leurs toits devenus trop dangereux pour leur sécurité. Ces familles se raccrochent toutefois à l'espoir d'une intervention salutaire des services de l'APC, ou de l'OPGI pour une prise en charge des travaux de réhabilitation.
En attendant cette intervention, qui tarde à voir le jour - une semaine s'est écoulée depuis l'accident - les habitants restent dans un total désarroi. Les responsables sont vivement interpellés afin de prendre les mesures urgentes qui s'imposent pour la réfection de cet immeuble vétuste menaçant ruine. Cet immeuble n'est pas le seul puisque quatre autres immeuble sur l'avenue Colonel-Lotfi affichent la même précarité et menacent la sécurité de leurs habitants.
Y. B.


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