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La partie civile fait appel
Affaire Didier Contant
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 02 - 2010

Nouveau rebondissement dans l'affaire Didier Contant contre Jean-Baptiste Rivoire. Jeudi dernier la famille Contant, partie civile, a décidé de faire appel au jugement rendu le 26 novembre dernier condamnant Rivoire pour «violences volontaires et non pas préméditées».
Nouveau rebondissement dans l'affaire Didier Contant contre Jean-Baptiste Rivoire. Jeudi dernier la famille Contant, partie civile, a décidé de faire appel au jugement rendu le 26 novembre dernier condamnant Rivoire pour «violences volontaires et non pas préméditées».
Ainsi, pour la veuve de Didier Contant Rina Sherman, «cette condamnation, aussi importante soit-elle doit être revue», nous indique-elle. Et de préciser dans un communiqué qui nous est parvenu les motifs selon lesquels : «Cette affaire a été jugée par un juge unique et en une seule matinée d'audience La juge connaissait très bien le dossier. Elle n'a pas retenu la qualification de la préméditation, ni la partie civile des enfants de Didier Contant, ni la mienne». Déjà les réactions de Rina Sherman, recueillies par le Midi Libre au sortir du tribunal le jour du verdict le 26 novembre dernier, ne souffraient d'aucune équivoque et laissaient présager la décision de faire appel. Ainsi, dans une interview accordée au Midi Libre (édition du 29 novembre 2009), Rina Sherman indiquait que «la peine n'est pas à la hauteur du préjudice subi». Et d'ajouter : «Dans l'affaire Jean-Bapriste Rivoire, la justice française a été frileuse», et pour cause l'affaire a des ramifications d'ordre politique qui dépassent le seul motif de querelles de journalistes. Elle nous confiait : «La justice française a été frileuse dans cette affaire parce qu'il y a encore des gens importants qui sont en place. On voit maintenant qu'à partir des déclarations du général Butchwalter jusqu'à la levée du secret défense, ils se renvoient régulièrement des dossiers à la figure et non des moindres. De plus, il y a Pasqua qui a fait une sortie médiatique en menaçant de tout déballer. On sait très bien qu'il y a eu des problèmes de rivalité entre les deux services secrets français», avait-elle souligné. En fait, la famille Contant reproche à Jean-Baptiste Rivoire d'avoir orchestré une campagne de dénigrement ayant entraîné le suicide de Didier Contant en février 2004. Didier Contant était alors sur le point de livrer les conclusions d'une enquête sur les moines de Tibihirine contredisant celle de Jean-Baptiste Rivoire, dont la thèse est fidèle aux allégations du «Qui tue qui ?». Rivoire travaillait pour Canal+ et défendait mordicus la thèse selon laquelle les moines auraient été enlevés puis tués par l'armée algérienne. Orientée, son enquête reposait sur le témoignage de Abdelkader Tigha, déserteur de l'armée algérienne dont les allégations ont été largement exploitées comme du pain béni par le lobby du «Qui tue qui ?». Or, Didier Contant dérangeait ce lobby par son enquête qui levait le voile sur la responsabilité du GIA dans la mort des moines ainsi qu'une curieuse participation des services secrets français. Durant le procès, qui s'est déroulé le 29 septembre dernier, beaucoup de témoignages à charge ont été démontrés au tribunal de grande instance de Paris. La cour a retenu les «méthodes de barbouze» employées par Rivoire. La cour a bien reconnu que l'accusé a été à l'origine de la «cabale médiatique et le travail de sape» entrepris par Rivoire contre Contant. Aussi, l'avocat de la famille Contant avait prouvé à la cour que les coups de téléphone adressés par Rivoire aux employeurs de Contant avaient pour but de le discréditer en lui faisant endossant des accointances avec les services secrets algériens. C'est le Figaro dans un premier temps, puis France 2 et dont les deux responsables, respectivement, M. Massescaron et Mme Verhaillant, ont confirmé avoir reçu, à plusieurs reprises, des appels téléphoniques de de Rivoire les mettant en garde contre Contant en vue de faire échouer la diffusion de l'enquête qui contredisait sa propre enquête. Déprimé, isolé et miné par la rumeur, les dénigrements et la calomnie, Contant entame dès lors une traversée du désert, lors de laquelle il est boudé par les rédactions parisiennes. Ce qui était d'abord une mort professionnelle a mené à sa «mort physique». Contant a été retrouvé mort dans une chambre d'hôtel, en février 2004. M. C.
Ainsi, pour la veuve de Didier Contant Rina Sherman, «cette condamnation, aussi importante soit-elle doit être revue», nous indique-elle. Et de préciser dans un communiqué qui nous est parvenu les motifs selon lesquels : «Cette affaire a été jugée par un juge unique et en une seule matinée d'audience La juge connaissait très bien le dossier. Elle n'a pas retenu la qualification de la préméditation, ni la partie civile des enfants de Didier Contant, ni la mienne». Déjà les réactions de Rina Sherman, recueillies par le Midi Libre au sortir du tribunal le jour du verdict le 26 novembre dernier, ne souffraient d'aucune équivoque et laissaient présager la décision de faire appel. Ainsi, dans une interview accordée au Midi Libre (édition du 29 novembre 2009), Rina Sherman indiquait que «la peine n'est pas à la hauteur du préjudice subi». Et d'ajouter : «Dans l'affaire Jean-Bapriste Rivoire, la justice française a été frileuse», et pour cause l'affaire a des ramifications d'ordre politique qui dépassent le seul motif de querelles de journalistes. Elle nous confiait : «La justice française a été frileuse dans cette affaire parce qu'il y a encore des gens importants qui sont en place. On voit maintenant qu'à partir des déclarations du général Butchwalter jusqu'à la levée du secret défense, ils se renvoient régulièrement des dossiers à la figure et non des moindres. De plus, il y a Pasqua qui a fait une sortie médiatique en menaçant de tout déballer. On sait très bien qu'il y a eu des problèmes de rivalité entre les deux services secrets français», avait-elle souligné. En fait, la famille Contant reproche à Jean-Baptiste Rivoire d'avoir orchestré une campagne de dénigrement ayant entraîné le suicide de Didier Contant en février 2004. Didier Contant était alors sur le point de livrer les conclusions d'une enquête sur les moines de Tibihirine contredisant celle de Jean-Baptiste Rivoire, dont la thèse est fidèle aux allégations du «Qui tue qui ?». Rivoire travaillait pour Canal+ et défendait mordicus la thèse selon laquelle les moines auraient été enlevés puis tués par l'armée algérienne. Orientée, son enquête reposait sur le témoignage de Abdelkader Tigha, déserteur de l'armée algérienne dont les allégations ont été largement exploitées comme du pain béni par le lobby du «Qui tue qui ?». Or, Didier Contant dérangeait ce lobby par son enquête qui levait le voile sur la responsabilité du GIA dans la mort des moines ainsi qu'une curieuse participation des services secrets français. Durant le procès, qui s'est déroulé le 29 septembre dernier, beaucoup de témoignages à charge ont été démontrés au tribunal de grande instance de Paris. La cour a retenu les «méthodes de barbouze» employées par Rivoire. La cour a bien reconnu que l'accusé a été à l'origine de la «cabale médiatique et le travail de sape» entrepris par Rivoire contre Contant. Aussi, l'avocat de la famille Contant avait prouvé à la cour que les coups de téléphone adressés par Rivoire aux employeurs de Contant avaient pour but de le discréditer en lui faisant endossant des accointances avec les services secrets algériens. C'est le Figaro dans un premier temps, puis France 2 et dont les deux responsables, respectivement, M. Massescaron et Mme Verhaillant, ont confirmé avoir reçu, à plusieurs reprises, des appels téléphoniques de de Rivoire les mettant en garde contre Contant en vue de faire échouer la diffusion de l'enquête qui contredisait sa propre enquête. Déprimé, isolé et miné par la rumeur, les dénigrements et la calomnie, Contant entame dès lors une traversée du désert, lors de laquelle il est boudé par les rédactions parisiennes. Ce qui était d'abord une mort professionnelle a mené à sa «mort physique». Contant a été retrouvé mort dans une chambre d'hôtel, en février 2004. M. C.


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