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L'élevage camelin reprend du "poil de la bête"
M'SILA
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 03 - 2010

Activité séculaire des anciens nomades de la steppe, l'élevage de chameaux a amorcé une "revivification" dans la wilaya de M'sila. Selon la Direction des services agricoles (DSA), les effectifs du cheptel camelin local est passé de 1 mille à 1.500 têtes entre le début de la décennie et l'année 2010. Ce cheptel appartient à 58 éleveurs qui ont réussi à résister à des conditions difficiles, liées surtout au manque de terrains de parcours et à l'élévation des prix des fourrages. Le recul de l'abattage des chamelons et la régression de la consommation de leur viande, du fait du renchérissement de son prix (plus de 500 le kg), ont contribué à cette reprise de croissance des troupeaux de camélidés, a souligné la même Direction, relevant que la consommation de la viande cameline se limite actuellement à de rares dégustateurs, appréciant surtout le plat traditionnel de la chekhchoukha au mekhloul (chamelon). L'augmentation du prix des poils de chameaux utilisés pour la confection des célèbres kachabia et burnous, cédés entre 4 mille et 9 mille DA le kg, a également favorisé cette tendance, a estimé la DSA. Les éleveurs camelins exploitent comme parcours les espaces traditionnellement utilisés par les anciens éleveurs, notamment dans les régions d'Ouled Madhi, M'cif, Benzouh et Maârif qui concentrent, respectivement, des troupeaux de 382, 256 têtes, 246 et 235 têtes. Toutefois, plus l'on se dirige vers le Nord, plus la taille des troupeaux diminue pour atteindre 39 bêtes à Sidi Hadjeres, 33 à Sidi Aïssa et à peine 3 à Boutti Essayeh. Les services locaux en charge du secteur agricole font, par ailleurs, état de l'annulation de la prime de 20 mille DA accordée aux éleveurs de chameaux pour chaque nouvelle naissance et ce, "en l'absence de mesures à même d'empêcher l'abattage des chamelons". La présence dans les effectifs camelins de 1.122 chamelles et 72 mâles géniteurs ainsi que 359 chamelons laisse augurer d'une reprise qui s'annonce soutenue de la croissance des troupeaux de chameaux, a-t-on, cependant, indiqué à la DSA. La régression des parcours du fait de l'érosion et l'absence de l'hydraulique steppique sur les terrains d'élevage de chameaux représentent les principaux problèmes rencontrés par les éleveurs, notamment à Ouled Madhi, Maârif et M'cif. Les éleveurs de chameaux tiennent bon, malgré tout, en souhaitant que les pouvoirs publics "rétablissent et augmentent la prime du chamelon" et leur facilitent l'accès à l'aliment de bétail en cas de sécheresse.
A. T.
Activité séculaire des anciens nomades de la steppe, l'élevage de chameaux a amorcé une "revivification" dans la wilaya de M'sila. Selon la Direction des services agricoles (DSA), les effectifs du cheptel camelin local est passé de 1 mille à 1.500 têtes entre le début de la décennie et l'année 2010. Ce cheptel appartient à 58 éleveurs qui ont réussi à résister à des conditions difficiles, liées surtout au manque de terrains de parcours et à l'élévation des prix des fourrages. Le recul de l'abattage des chamelons et la régression de la consommation de leur viande, du fait du renchérissement de son prix (plus de 500 le kg), ont contribué à cette reprise de croissance des troupeaux de camélidés, a souligné la même Direction, relevant que la consommation de la viande cameline se limite actuellement à de rares dégustateurs, appréciant surtout le plat traditionnel de la chekhchoukha au mekhloul (chamelon). L'augmentation du prix des poils de chameaux utilisés pour la confection des célèbres kachabia et burnous, cédés entre 4 mille et 9 mille DA le kg, a également favorisé cette tendance, a estimé la DSA. Les éleveurs camelins exploitent comme parcours les espaces traditionnellement utilisés par les anciens éleveurs, notamment dans les régions d'Ouled Madhi, M'cif, Benzouh et Maârif qui concentrent, respectivement, des troupeaux de 382, 256 têtes, 246 et 235 têtes. Toutefois, plus l'on se dirige vers le Nord, plus la taille des troupeaux diminue pour atteindre 39 bêtes à Sidi Hadjeres, 33 à Sidi Aïssa et à peine 3 à Boutti Essayeh. Les services locaux en charge du secteur agricole font, par ailleurs, état de l'annulation de la prime de 20 mille DA accordée aux éleveurs de chameaux pour chaque nouvelle naissance et ce, "en l'absence de mesures à même d'empêcher l'abattage des chamelons". La présence dans les effectifs camelins de 1.122 chamelles et 72 mâles géniteurs ainsi que 359 chamelons laisse augurer d'une reprise qui s'annonce soutenue de la croissance des troupeaux de chameaux, a-t-on, cependant, indiqué à la DSA. La régression des parcours du fait de l'érosion et l'absence de l'hydraulique steppique sur les terrains d'élevage de chameaux représentent les principaux problèmes rencontrés par les éleveurs, notamment à Ouled Madhi, Maârif et M'cif. Les éleveurs de chameaux tiennent bon, malgré tout, en souhaitant que les pouvoirs publics "rétablissent et augmentent la prime du chamelon" et leur facilitent l'accès à l'aliment de bétail en cas de sécheresse.
A. T.


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