La wilaya d'El-Tarf peut se targuer de receler des sources thermales aux vertus curatives qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Malheureusement, cette richesse, qui peut générer d'énormes rentrées d'argent aux communes, est mal ou peu exploitée. La wilaya d'El-Tarf peut se targuer de receler des sources thermales aux vertus curatives qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Malheureusement, cette richesse, qui peut générer d'énormes rentrées d'argent aux communes, est mal ou peu exploitée. La wilaya d'El-Tarf possède des sources thermales aux propriétés curatives indéniables, mais elles n'ont jamais été exploitées à bon escient, ce qui pourrait, par ces temps de vaches maigres, renflouer les caisses des communes les abritant. Nous citerons Hammam Ben Salah Bouhadjar, ayant deux sources, ainsi que Zitouna, Cheffia et Bougous, une localité située sur la bande frontalière. En effet, la wilaya compte, depuis la nuit des temps, six sources thermales à grandes vertus curatives. Des vertus plusieurs fois prouvées par des spécialistes. Ces sources sont réparties d'une manière naturellement équitable sur le territoire de la wilaya : Hammam Sidi Trad dans la commune de Zitouna, située à 30 km du chef-lieu de wilaya, d'une température permettant aux curistes de se soigner de plusieurs maladies dermiques, nous dit-on sur place. «L'hiver dernier, mon mari, âgé de cinquante ans, transporté sur une civière, a effectué vingt jours de cure. Il est rentré avec un taux de guérison de 75%», nous apprend son épouse. Dans la daïra de Bouthedja, Hammam Djaballah fait le bonheur de plusieurs visiteurs venant de différentes contrées traînant toutes sortes de maladies. Après plusieurs cures, les malades auraient enregistré des améliorations notables. Les deux autres hammams se trouvent dans la daïra de Bouhadjar, des hammams de renom nous apprend- on. Ils ont pour noms Hammam Beni Salah et Seliana. Les analyses effectuées récemment par des spécialistes dans le domaine ont prouvé leur caractère curatif. Mais il est navrant de dire que ces deux sources sont insuffisamment exploitées depuis des décennies. On n'enregistre aucune infrastructure pouvant attirer les curistes. Par ailleurs, nos interlocuteurs attirent notre intention sur deux autres hammams existant sur le territoire de la commune de Bougous dans la daïra d'El Tarf. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, force est de constater sur les lieux que ces potentialités sont toutes à l'abandon et aucun intérêt ne leur est accordé par les responsables locaux pour les rendre rentables. Un jeune de la commune de Bouhadjar nous signale que les nombreux curistes qui se rendent sporadiquement pour se soigner à Hammam Bourguiba, en Tunisie, qui se trouve sur l'autre versant de Bougous ne trouvent pas les propriétés qu'ont nos sources thermales. Les élus n'ont réalisé aucune infrastructure pour attirer les curistes et touristes vers ces régions paradisiaques et verdoyantes. Le hammam Sidi Trad est situé au bas d'une colline qui fera le bonheur des alpinistes, il en est de même pour Hammam Sidi Djaballah et Sidi Trad ou Séliana qui peuvent régénérer le tourisme de campagne en plus de leurs bienfaits curatifs. Cela fait bien longtemps qu'on parle d'études pour la réhabilitation de ces sites pouvant incontestablement renflouer les caisses communales, mais force est de constater qu'aucune initiative n'a été prise pour remédier à cette situation. Les six sites de cette wilaya nécessitent en ce moment une attention particulière afin de développer, au niveau de cette wilaya, le tourisme de campagne. M. S. La wilaya d'El-Tarf possède des sources thermales aux propriétés curatives indéniables, mais elles n'ont jamais été exploitées à bon escient, ce qui pourrait, par ces temps de vaches maigres, renflouer les caisses des communes les abritant. Nous citerons Hammam Ben Salah Bouhadjar, ayant deux sources, ainsi que Zitouna, Cheffia et Bougous, une localité située sur la bande frontalière. En effet, la wilaya compte, depuis la nuit des temps, six sources thermales à grandes vertus curatives. Des vertus plusieurs fois prouvées par des spécialistes. Ces sources sont réparties d'une manière naturellement équitable sur le territoire de la wilaya : Hammam Sidi Trad dans la commune de Zitouna, située à 30 km du chef-lieu de wilaya, d'une température permettant aux curistes de se soigner de plusieurs maladies dermiques, nous dit-on sur place. «L'hiver dernier, mon mari, âgé de cinquante ans, transporté sur une civière, a effectué vingt jours de cure. Il est rentré avec un taux de guérison de 75%», nous apprend son épouse. Dans la daïra de Bouthedja, Hammam Djaballah fait le bonheur de plusieurs visiteurs venant de différentes contrées traînant toutes sortes de maladies. Après plusieurs cures, les malades auraient enregistré des améliorations notables. Les deux autres hammams se trouvent dans la daïra de Bouhadjar, des hammams de renom nous apprend- on. Ils ont pour noms Hammam Beni Salah et Seliana. Les analyses effectuées récemment par des spécialistes dans le domaine ont prouvé leur caractère curatif. Mais il est navrant de dire que ces deux sources sont insuffisamment exploitées depuis des décennies. On n'enregistre aucune infrastructure pouvant attirer les curistes. Par ailleurs, nos interlocuteurs attirent notre intention sur deux autres hammams existant sur le territoire de la commune de Bougous dans la daïra d'El Tarf. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, force est de constater sur les lieux que ces potentialités sont toutes à l'abandon et aucun intérêt ne leur est accordé par les responsables locaux pour les rendre rentables. Un jeune de la commune de Bouhadjar nous signale que les nombreux curistes qui se rendent sporadiquement pour se soigner à Hammam Bourguiba, en Tunisie, qui se trouve sur l'autre versant de Bougous ne trouvent pas les propriétés qu'ont nos sources thermales. Les élus n'ont réalisé aucune infrastructure pour attirer les curistes et touristes vers ces régions paradisiaques et verdoyantes. Le hammam Sidi Trad est situé au bas d'une colline qui fera le bonheur des alpinistes, il en est de même pour Hammam Sidi Djaballah et Sidi Trad ou Séliana qui peuvent régénérer le tourisme de campagne en plus de leurs bienfaits curatifs. Cela fait bien longtemps qu'on parle d'études pour la réhabilitation de ces sites pouvant incontestablement renflouer les caisses communales, mais force est de constater qu'aucune initiative n'a été prise pour remédier à cette situation. Les six sites de cette wilaya nécessitent en ce moment une attention particulière afin de développer, au niveau de cette wilaya, le tourisme de campagne. M. S.
