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Une ville construite sur les vestiges de l'antique Russicada 
Histoire de Skikda
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 04 - 2010

Lorsque l'armée coloniale arrive à Skikda en 1838, les ingénieurs français du génie militaire, découvrent les vestiges d'une importante cité romaine : les ruines de l'antique Russicada. Mais dés leur occupation de la région, les habitants sous la direction du dignitaire Si Zaghdoud leur opposent une résistance farouche. Les Français prennent alors la décision de s'installer sur le site même de Russicada, s'empressent de construire le mur d'enceinte et d'édifier de nouvelles constructions sur les vestiges des constructions anciennes.
Les cubes de granit ont été réutilisés pour la consolidation des assises de la plupart des constructions coloniales. Certains sont toujours visibles au quartier napolitain, au niveau de certains murs porteurs du CEM El Khawarizmi et dans beaucoup de quartiers de la ville coloniale.
Le tracé des rues de Philippeville (nom colonial de Skikda) épouse parfaitement celui de l'antique Russicada. La rue principale ou Cardo Maximus, qui comprenait deux voies parallèles, correspond à l'actuelle rue Didouche-Mourad. Le Decamanus, un axe perpendiculaire au Cardo Maximus correspond à l'actuel rue Boudjemaa- Lebardi.
La plupart des édifices, datant de l'époque romaine, ont également servi de fondations pour les constructions coloniales. On peut citer à titre d'exemple le collège Emile-Maupas (actuellement lycée Ennahda) qui occupe une partie de l'esplanade du Proscenium du théâtre romain. Le théâtre municipal a été, quant à lui, construit sur l'emplacement même du temple de Vénus. Le siège du tribunal a été bâti sur les substructures du temple de la victoire alors que l'hôpital civil et l'ex-caserne de France, qui occupait le site de l'actuel hôtel Salem, ont été bâtis sur les vestiges du temple de Jupiter et de Bellone. L'ancienne Maison des vieillards a été construite sur ce qui fut le temple de Mithra.
Le génie militaire de l'armée française a dû même faire détruire le cirque (amphithéâtre), qui était situé à proximité du cimetière chrétien, pour construire le mur d'enceinte protégeant la ville. Ce cirque pouvait accueillir jusqu'à 8 mille spectateurs qui venaient assister aux joutes et aux combats des gladiateurs et aux naumachies. L'église Saint-Philippe, qui occupait avec le Forum, l'actuelle place de la Liberté a été réalisée avec certains matériaux anciens dont le granit ocre des carrières romaines. Cette église occupait l'emplacement de la basilique romaine dédiée à la martyre donatiste Sainte-Digna.
Lorsque l'armée coloniale arrive à Skikda en 1838, les ingénieurs français du génie militaire, découvrent les vestiges d'une importante cité romaine : les ruines de l'antique Russicada. Mais dés leur occupation de la région, les habitants sous la direction du dignitaire Si Zaghdoud leur opposent une résistance farouche. Les Français prennent alors la décision de s'installer sur le site même de Russicada, s'empressent de construire le mur d'enceinte et d'édifier de nouvelles constructions sur les vestiges des constructions anciennes.
Les cubes de granit ont été réutilisés pour la consolidation des assises de la plupart des constructions coloniales. Certains sont toujours visibles au quartier napolitain, au niveau de certains murs porteurs du CEM El Khawarizmi et dans beaucoup de quartiers de la ville coloniale.
Le tracé des rues de Philippeville (nom colonial de Skikda) épouse parfaitement celui de l'antique Russicada. La rue principale ou Cardo Maximus, qui comprenait deux voies parallèles, correspond à l'actuelle rue Didouche-Mourad. Le Decamanus, un axe perpendiculaire au Cardo Maximus correspond à l'actuel rue Boudjemaa- Lebardi.
La plupart des édifices, datant de l'époque romaine, ont également servi de fondations pour les constructions coloniales. On peut citer à titre d'exemple le collège Emile-Maupas (actuellement lycée Ennahda) qui occupe une partie de l'esplanade du Proscenium du théâtre romain. Le théâtre municipal a été, quant à lui, construit sur l'emplacement même du temple de Vénus. Le siège du tribunal a été bâti sur les substructures du temple de la victoire alors que l'hôpital civil et l'ex-caserne de France, qui occupait le site de l'actuel hôtel Salem, ont été bâtis sur les vestiges du temple de Jupiter et de Bellone. L'ancienne Maison des vieillards a été construite sur ce qui fut le temple de Mithra.
Le génie militaire de l'armée française a dû même faire détruire le cirque (amphithéâtre), qui était situé à proximité du cimetière chrétien, pour construire le mur d'enceinte protégeant la ville. Ce cirque pouvait accueillir jusqu'à 8 mille spectateurs qui venaient assister aux joutes et aux combats des gladiateurs et aux naumachies. L'église Saint-Philippe, qui occupait avec le Forum, l'actuelle place de la Liberté a été réalisée avec certains matériaux anciens dont le granit ocre des carrières romaines. Cette église occupait l'emplacement de la basilique romaine dédiée à la martyre donatiste Sainte-Digna.


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