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Le spectre des MTH
Bidonvilles de Oued Smar
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 05 - 2010

Des bidonvilles à perte de vue tout le long de la voie ferrée, tel est l'image offerte par la zone industrielle de Oued Smar.
Des bidonvilles à perte de vue tout le long de la voie ferrée, tel est l'image offerte par la zone industrielle de Oued Smar.
Survivant, miraculeusement au froid glacial de maints et maints hivers, à l'angoisse des MTH et des maladies dues à l'humidité et à la misère, plus de mille cinq cents familles continuent de subir les affres de la précarité dans quatre bidonvilles.
Le plus récent, celui d'El Hofra, abrite même un commissariat de police et une cellule de proximité dans le but d'y maintenir l'ordre et aider la population à assumer cette souffrance au jour le jour à laquelle vient s'ajouter la détérioration continuelle de leur cadre de vie.
Le site d'El Hofra a réuni dans les années 60 des dizaines de familles qui s'y étaient regroupées à proximité du cimetière d'El Alia. Par la suite les pères de famille, travailleurs agricoles ou ouvriers dans les usines d'une industrie alors en émergence, ont érigé leurs baraquements à Oued Smar. Différence de taille néanmoins, c'est que la vie à l'époque était encore très simple. Peu de personnes se souviennent encore de l'épidémie funeste de tuberculose "face à laquelle, une campagne de vaccination avait débuté à la fin de l'année 1960", fait rappeler un infirmier à la retraite qui s'est trouvé, au fil des années, transitaire sur le site "Saliba", investi, après le séisme de 2003, par des dizaines de familles. Au bidonville El Hofra, ce sont de vives inquiétudes au quotidien, vu la grave insalubrité encore exacerbée après les dernières précipitations.
Les accès menant vers les baraques sont devenus impraticables pendant que les ordures ménagères s'amoncellent en attendant le passage des deux camions bennes souvent contraints de ramasser les gravats véhiculés par les pluies à partir des sites riverains.
Pire, les centaines de familles, arrivées des autres wilayas du pays après le recensement de 2007, subissent elles aussi, les conséquences du surpeuplement de ces sites précaires construits à proximité de la voie ferroviaire. M. Benzaoui, élu chargé du suivi exprime son étonnement du surprenant accroissement du nombre de ces familles au départ 700 aujourd'hui dépassant les 1.400. Un agent de la cellule de proximité installée en avril dernier nous fait part de ses inquiétudes: «Nous assistons à des scènes cauchemardesques ici à El Hofra, le cadre de vie y est lamentable et les risques d'épidémies ne sont pas à écarter, vu le comportement des occupants de ce bidonville".
Face à cette situation, l'APC a dû conjuguer ses efforts avec la cellule pour tenter d'attenuer le détériorement de l'environnement en engageant des campagnes de nettoyage et d'assainissement, mais l'absence d'éboueurs et de camions de ramassage n'a pas contribué à améliorer les choses. En attendant un éventuel relogement les familles continuent de vivre dans des conditions inhumaines.
Leur relogement relève des seules prérogatives de la wilaya d'Alger. M. Benzaoui nous explique que les 350 familles se trouvant sur ce site de l'ancien centre-ville, comptent parmi les occupants des plus anciens sites précaires à Oued Smar. Mais ces familles n'ayant pas été recensées en 2007 cela remet en question aujourd'hui leur relogement.
Survivant, miraculeusement au froid glacial de maints et maints hivers, à l'angoisse des MTH et des maladies dues à l'humidité et à la misère, plus de mille cinq cents familles continuent de subir les affres de la précarité dans quatre bidonvilles.
Le plus récent, celui d'El Hofra, abrite même un commissariat de police et une cellule de proximité dans le but d'y maintenir l'ordre et aider la population à assumer cette souffrance au jour le jour à laquelle vient s'ajouter la détérioration continuelle de leur cadre de vie.
Le site d'El Hofra a réuni dans les années 60 des dizaines de familles qui s'y étaient regroupées à proximité du cimetière d'El Alia. Par la suite les pères de famille, travailleurs agricoles ou ouvriers dans les usines d'une industrie alors en émergence, ont érigé leurs baraquements à Oued Smar. Différence de taille néanmoins, c'est que la vie à l'époque était encore très simple. Peu de personnes se souviennent encore de l'épidémie funeste de tuberculose "face à laquelle, une campagne de vaccination avait débuté à la fin de l'année 1960", fait rappeler un infirmier à la retraite qui s'est trouvé, au fil des années, transitaire sur le site "Saliba", investi, après le séisme de 2003, par des dizaines de familles. Au bidonville El Hofra, ce sont de vives inquiétudes au quotidien, vu la grave insalubrité encore exacerbée après les dernières précipitations.
Les accès menant vers les baraques sont devenus impraticables pendant que les ordures ménagères s'amoncellent en attendant le passage des deux camions bennes souvent contraints de ramasser les gravats véhiculés par les pluies à partir des sites riverains.
Pire, les centaines de familles, arrivées des autres wilayas du pays après le recensement de 2007, subissent elles aussi, les conséquences du surpeuplement de ces sites précaires construits à proximité de la voie ferroviaire. M. Benzaoui, élu chargé du suivi exprime son étonnement du surprenant accroissement du nombre de ces familles au départ 700 aujourd'hui dépassant les 1.400. Un agent de la cellule de proximité installée en avril dernier nous fait part de ses inquiétudes: «Nous assistons à des scènes cauchemardesques ici à El Hofra, le cadre de vie y est lamentable et les risques d'épidémies ne sont pas à écarter, vu le comportement des occupants de ce bidonville".
Face à cette situation, l'APC a dû conjuguer ses efforts avec la cellule pour tenter d'attenuer le détériorement de l'environnement en engageant des campagnes de nettoyage et d'assainissement, mais l'absence d'éboueurs et de camions de ramassage n'a pas contribué à améliorer les choses. En attendant un éventuel relogement les familles continuent de vivre dans des conditions inhumaines.
Leur relogement relève des seules prérogatives de la wilaya d'Alger. M. Benzaoui nous explique que les 350 familles se trouvant sur ce site de l'ancien centre-ville, comptent parmi les occupants des plus anciens sites précaires à Oued Smar. Mais ces familles n'ayant pas été recensées en 2007 cela remet en question aujourd'hui leur relogement.


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