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Comment réduire la facture alimentaire 
Les secteurs de l'Agriculture et des Ressources halieutiques en font un défi
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 05 - 2010

En dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics depuis plusieurs années, afin de garantir la sécurité alimentaire, l'autosuffisance est loin d'être acquise. Certes, des améliorations ont été constatées, mais la balance alimentaire des Algériens reste toujours déficitaire et la facture alimentaire en éternelle hausse. Cependant, dans un contexte mondial, marqué par une ascension rapide de la pauvreté et de la famine, les Algériens peuvent s'estimer heureux. En effet, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a évalué à un milliard les personnes souffrant de malnutrition dans le monde, soit 1 personne sur 6. C'est ce qui ressort de la journée parlementaire organisée hier à Alger, sous le thème «Vers une stratégie nationale pour garantir la sécurité alimentaire». En chiffres, si la valeur des disponibilités alimentaires est estimée à 26,13 milliards de dollars en 2009, la production agricole nationale n'a couvert que 20,73 milliards de dollars. Le reste, c'est-à-dire 5,4 milliards de dollars, représente la facture des importations de produits alimentaires, dont 2,3 milliards en céréales et 0,86 milliard en lait. Ces statistiques du FAO, répercutées hier, par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, démontrent que la balance alimentaire dans notre pays est déficitaire. D'où la nécessité de mettre sur pied une stratégie nationale afin de combler ce déficit, en renforçant la production nationale. Pour ce faire, le département de Rachid Benaissa a adopté la politique de renouveau agricole et rural 2010-2014, conformément aux orientations du chef de l'Etat, édictées lors de son discours du 28 février 2009 à Biskra. C'est ainsi qu'une enveloppe de 200 milliards de dinars est injectée chaque année, afin d'intensifier les cultures stratégiques (céréales, pommes de terre…), de valoriser les ressources naturelles, d'améliorer les conditions de vie et de travail des populations rurales, encourager l'arboriculture et développer les élevages (ovin, bovin, caprin, camelin, équin et avicole), a précisé Benaissa. Outre l'Agriculture, les Ressources halieutiques est l'autre secteur directement concerné par la problématique de la sécurité alimentaire. Le premier responsable du secteur, Smaïl Mimoun, a avancé les efforts de son département dans le sens d'assurer la disponibilité de cette ressource, notamment les différentes expériences tentées dans l'aquaculture, les richesses halieutiques de la Méditerranée étant en constante dégringolade. Ainsi, le ministre fera savoir que quatre cents sites ont été viabilisés pour servir de plateforme aux projets d'aquaculture à travers le territoire national. Les fermes pilotes de Bousmaïl pour la carpe et d'Aïn Taya pour les huîtres et les moules, ainsi que la dorade à Azeffoun, et les autres fermes aquatiques de Mostaganem, Skikda et Ouargla sont autant d'exemples. Cependant, le poisson reste toujours hors de portée des petites bourses.
En dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics depuis plusieurs années, afin de garantir la sécurité alimentaire, l'autosuffisance est loin d'être acquise. Certes, des améliorations ont été constatées, mais la balance alimentaire des Algériens reste toujours déficitaire et la facture alimentaire en éternelle hausse. Cependant, dans un contexte mondial, marqué par une ascension rapide de la pauvreté et de la famine, les Algériens peuvent s'estimer heureux. En effet, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a évalué à un milliard les personnes souffrant de malnutrition dans le monde, soit 1 personne sur 6. C'est ce qui ressort de la journée parlementaire organisée hier à Alger, sous le thème «Vers une stratégie nationale pour garantir la sécurité alimentaire». En chiffres, si la valeur des disponibilités alimentaires est estimée à 26,13 milliards de dollars en 2009, la production agricole nationale n'a couvert que 20,73 milliards de dollars. Le reste, c'est-à-dire 5,4 milliards de dollars, représente la facture des importations de produits alimentaires, dont 2,3 milliards en céréales et 0,86 milliard en lait. Ces statistiques du FAO, répercutées hier, par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, démontrent que la balance alimentaire dans notre pays est déficitaire. D'où la nécessité de mettre sur pied une stratégie nationale afin de combler ce déficit, en renforçant la production nationale. Pour ce faire, le département de Rachid Benaissa a adopté la politique de renouveau agricole et rural 2010-2014, conformément aux orientations du chef de l'Etat, édictées lors de son discours du 28 février 2009 à Biskra. C'est ainsi qu'une enveloppe de 200 milliards de dinars est injectée chaque année, afin d'intensifier les cultures stratégiques (céréales, pommes de terre…), de valoriser les ressources naturelles, d'améliorer les conditions de vie et de travail des populations rurales, encourager l'arboriculture et développer les élevages (ovin, bovin, caprin, camelin, équin et avicole), a précisé Benaissa. Outre l'Agriculture, les Ressources halieutiques est l'autre secteur directement concerné par la problématique de la sécurité alimentaire. Le premier responsable du secteur, Smaïl Mimoun, a avancé les efforts de son département dans le sens d'assurer la disponibilité de cette ressource, notamment les différentes expériences tentées dans l'aquaculture, les richesses halieutiques de la Méditerranée étant en constante dégringolade. Ainsi, le ministre fera savoir que quatre cents sites ont été viabilisés pour servir de plateforme aux projets d'aquaculture à travers le territoire national. Les fermes pilotes de Bousmaïl pour la carpe et d'Aïn Taya pour les huîtres et les moules, ainsi que la dorade à Azeffoun, et les autres fermes aquatiques de Mostaganem, Skikda et Ouargla sont autant d'exemples. Cependant, le poisson reste toujours hors de portée des petites bourses.

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