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Hamiani désavoué ?
Au moins 9 entreprises publiques quittent le FCE
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 05 - 2010

Les dernières déclarations du président du Forum des chefs d'entreprise (Fce) ont provoqué des remous au sein de cette puissante organisation patronale regroupant les plus grands industriels privés et les grands groupes publics. Tout porte à croire que la crise est bien installée entre le Fce de Reda Hamiani et les responsables des entreprises publiques, dont pas moins de neuf ont décidé de claquer la porte. Le Fce se voit ainsi privé d'un soutien de taille dans sa stratégie destinée à faire changer au gouvernement le programme qu'il tracé depuis la promulgation de la loi de finances complémentaire 2009. La tension est palpable depuis des mois entre les deux parties. Dans ses différents bilans dressés sur l'état de l'économie nationale, le Fce n'a pas manqué de dénoncer les maux que connait l'entreprise algérienne. En ligne de mire les différentes mesures prises par le gouvernement et annoncées comme des solutions à la «promotion de l'économie nationale». Une thèse qui n'est pas partagée par le patronat regroupé au sein du Fce qui lui, parle tout simple de «frein» à l'activité industrielle nationale. Après le Credoc, c'est la nouvelle loi sur les importations en franchises et droits de douanes qui a soulevé le courroux du président du Fce. Des dispositions dénoncées au cours de réunion de concertation, le mois d'avril dernier entre les membres du forum qui ont pondu un communié dans lequel ils tiraient la sonnette d'alarme. «Le FCE est assailli depuis quelques jours par des appels de détresse lancés par des chefs d‘entreprise suite à la mise en application immédiate des dispositions du décret numéro 10-89 du 10 mars 2010 fixant les modalités de suivi des importations en franchise de droits de douanes», écrit le patronat. «La situation devient de plus en plus préoccupante sur le terrain pour les producteurs dont les matières premières sont bloquées au port, dans l'attente d‘une licence statistique dont la délivrance pourrait durer jusqu‘à un mois», lit-on dans le même document. L'évaluation de la politique économique du pays est sans appel par le Fce, qui n'a pas dérogé à la règle, estimant qu'il est à la fois de son droit et de son devoir de donner son appréciation de l'économie nationale. Reda Hamiani l'a, d'ailleurs réaffirmé, hier sur le site de TSA, en déclarant que «le FCE est dans son rôle de donner son avis sur la nouvelle politique économique du gouvernement. Je ne pense pas avoir dépassé mes prérogatives. Nous avons attiré l'attention du gouvernement sur l'alourdissement de notre économie alors qu'on pouvait faire mieux. Nous ne sommes pas dans l'opposition. Nous ne souhaitons pas non plus alimenter la polémique ». Mais même si Hamiani se défend de ne pas créer de polémique, celle-ci, est belle et bien là. Car le Fce vient de perdre des membres tout aussi importants que les capitaines d'industrie privés. A moins que son appel de laisser les portes du Fce «ouvertes» soit entendu par les responsables des entreprise publiques. Ce qui est loin d'arriver, du moins dans les prochains mois.
Les dernières déclarations du président du Forum des chefs d'entreprise (Fce) ont provoqué des remous au sein de cette puissante organisation patronale regroupant les plus grands industriels privés et les grands groupes publics. Tout porte à croire que la crise est bien installée entre le Fce de Reda Hamiani et les responsables des entreprises publiques, dont pas moins de neuf ont décidé de claquer la porte. Le Fce se voit ainsi privé d'un soutien de taille dans sa stratégie destinée à faire changer au gouvernement le programme qu'il tracé depuis la promulgation de la loi de finances complémentaire 2009. La tension est palpable depuis des mois entre les deux parties. Dans ses différents bilans dressés sur l'état de l'économie nationale, le Fce n'a pas manqué de dénoncer les maux que connait l'entreprise algérienne. En ligne de mire les différentes mesures prises par le gouvernement et annoncées comme des solutions à la «promotion de l'économie nationale». Une thèse qui n'est pas partagée par le patronat regroupé au sein du Fce qui lui, parle tout simple de «frein» à l'activité industrielle nationale. Après le Credoc, c'est la nouvelle loi sur les importations en franchises et droits de douanes qui a soulevé le courroux du président du Fce. Des dispositions dénoncées au cours de réunion de concertation, le mois d'avril dernier entre les membres du forum qui ont pondu un communié dans lequel ils tiraient la sonnette d'alarme. «Le FCE est assailli depuis quelques jours par des appels de détresse lancés par des chefs d‘entreprise suite à la mise en application immédiate des dispositions du décret numéro 10-89 du 10 mars 2010 fixant les modalités de suivi des importations en franchise de droits de douanes», écrit le patronat. «La situation devient de plus en plus préoccupante sur le terrain pour les producteurs dont les matières premières sont bloquées au port, dans l'attente d‘une licence statistique dont la délivrance pourrait durer jusqu‘à un mois», lit-on dans le même document. L'évaluation de la politique économique du pays est sans appel par le Fce, qui n'a pas dérogé à la règle, estimant qu'il est à la fois de son droit et de son devoir de donner son appréciation de l'économie nationale. Reda Hamiani l'a, d'ailleurs réaffirmé, hier sur le site de TSA, en déclarant que «le FCE est dans son rôle de donner son avis sur la nouvelle politique économique du gouvernement. Je ne pense pas avoir dépassé mes prérogatives. Nous avons attiré l'attention du gouvernement sur l'alourdissement de notre économie alors qu'on pouvait faire mieux. Nous ne sommes pas dans l'opposition. Nous ne souhaitons pas non plus alimenter la polémique ». Mais même si Hamiani se défend de ne pas créer de polémique, celle-ci, est belle et bien là. Car le Fce vient de perdre des membres tout aussi importants que les capitaines d'industrie privés. A moins que son appel de laisser les portes du Fce «ouvertes» soit entendu par les responsables des entreprise publiques. Ce qui est loin d'arriver, du moins dans les prochains mois.

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