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Un village au bout du monde
Bouchakour (Issers w. Boumerdès)
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 05 - 2010

Une voie d'accès non réfectionnée depuis les années 80 fait que les habitants du village Bouchakour souffrent d'un grave isolement.
Une voie d'accès non réfectionnée depuis les années 80 fait que les habitants du village Bouchakour souffrent d'un grave isolement.
Le village Bouchakour dans la commune des Issers, à l'est de Boumerdès, est complètement délaissé par les autorités locales. «Les responsables locaux n'accordent aucune importance au développement de notre village», déplore un villageois. Ce village pourtant distant du chef-lieu communal de seulement une dizaine de kilomètres se retrouve totalement isolé en raison de l'impraticabilité de sa voie vicinale. Selon notre interlocuteur, cette voie d'accès «n'a jamais été aménagée depuis son ouverture à la circulation au milieu des années 80». Elle est saturée de crevasses et d'ornières en plusieurs endroits. Cet état de faits se répercute négativement sur le cadre de vie des habitant.
Les moyens de transports, dans ces conditions lamentables, se font rares les transporteurs refusant de s'aventurer sur cette piste par crainte de détériorer leurs bus. «Pour prendre un bus au chef-lieu, nous sommes contraints d'attendre très longtemps avant qu'un bus n'arrive», nous dira un villageois. Et un autre d'ajouter «faute de moyens de transpors, nous sommes ainsi contraints de descendre jusqu'à la RN 68 pour être emmenés ensuite par les bus de Chabet El Ameur et de Tizi Ghennif». «Nous avons, à maintes reprises, alerté les responsables locaux et avons réclamé le revêtement de cette route qui dessert même le village mitoyen d'El Hamri, mais en vain», nous dira un représentant dudit village. Et d'enchaîner «nous n'avons droit qu'à des promesses sans lendemain. Les responsables font toujours la sourde oreille à nos revendications légitimes». Dans ce cas, les habitants n'ont trouvé d'autre solution que d'occuper la rue pour réclamer et faire valoir leurs droits. C'est ainsi que la RN 68, sera bloquée à deux reprises par les habitants de Bouchakour. La dernière action remonte au mois d'avril, où un mouvement de protestation a été enregistré sur cette importante voie routière.
La circulation routière a été entièrement bloquée durant au moins quatre heures, avant que des responsables locaux ne se déplacent pour convaincre les protestataires de mettre un terme à leur action.
Le calvaire des villageois est encore accentué par l'absence d'infrastructures de base, notamment une salle de soins. Celle-ci, dont les travaux sont finalisés à 90%, a été squattée par un particulier juste après que le chantier ait plié bagages pour des raisons inconnues. Cette structure devait être réceptionnée au début des années 90, mais la situation d'insécurité de l'époque avait poussé les autorités à y renoncer. Nous avons toutefois appris que l'actuel staff communal cherche une solution pour relancer les travaux de ce projet très attendu par les villageois. Ceux-ci, notamment les personnes âgées rencontrent d'énormes difficultés pour se rendre vers le chef-lieu pour des soins. Par ailleurs, le village fait face à un manque criant en matière d'eau potable notamment en période estivale. «Nous sommes alimentés à partir de Oued Djenane en contrebas de Touzaline, d'abord la quantité d'eau pompée est insuffisante en été, et ensuite l'eau provenant de cet oued est de mauvaise qualité», nous explique notre interlocuteur. L'autre point soulevé par les habitants de ce village, à vocation agricole, est l'absence de transport scolaire pour leurs élèves scolarisée au niveau des CEM et lycées au niveau du chef-lieu des Issers.
Le village Bouchakour dans la commune des Issers, à l'est de Boumerdès, est complètement délaissé par les autorités locales. «Les responsables locaux n'accordent aucune importance au développement de notre village», déplore un villageois. Ce village pourtant distant du chef-lieu communal de seulement une dizaine de kilomètres se retrouve totalement isolé en raison de l'impraticabilité de sa voie vicinale. Selon notre interlocuteur, cette voie d'accès «n'a jamais été aménagée depuis son ouverture à la circulation au milieu des années 80». Elle est saturée de crevasses et d'ornières en plusieurs endroits. Cet état de faits se répercute négativement sur le cadre de vie des habitant.
Les moyens de transports, dans ces conditions lamentables, se font rares les transporteurs refusant de s'aventurer sur cette piste par crainte de détériorer leurs bus. «Pour prendre un bus au chef-lieu, nous sommes contraints d'attendre très longtemps avant qu'un bus n'arrive», nous dira un villageois. Et un autre d'ajouter «faute de moyens de transpors, nous sommes ainsi contraints de descendre jusqu'à la RN 68 pour être emmenés ensuite par les bus de Chabet El Ameur et de Tizi Ghennif». «Nous avons, à maintes reprises, alerté les responsables locaux et avons réclamé le revêtement de cette route qui dessert même le village mitoyen d'El Hamri, mais en vain», nous dira un représentant dudit village. Et d'enchaîner «nous n'avons droit qu'à des promesses sans lendemain. Les responsables font toujours la sourde oreille à nos revendications légitimes». Dans ce cas, les habitants n'ont trouvé d'autre solution que d'occuper la rue pour réclamer et faire valoir leurs droits. C'est ainsi que la RN 68, sera bloquée à deux reprises par les habitants de Bouchakour. La dernière action remonte au mois d'avril, où un mouvement de protestation a été enregistré sur cette importante voie routière.
La circulation routière a été entièrement bloquée durant au moins quatre heures, avant que des responsables locaux ne se déplacent pour convaincre les protestataires de mettre un terme à leur action.
Le calvaire des villageois est encore accentué par l'absence d'infrastructures de base, notamment une salle de soins. Celle-ci, dont les travaux sont finalisés à 90%, a été squattée par un particulier juste après que le chantier ait plié bagages pour des raisons inconnues. Cette structure devait être réceptionnée au début des années 90, mais la situation d'insécurité de l'époque avait poussé les autorités à y renoncer. Nous avons toutefois appris que l'actuel staff communal cherche une solution pour relancer les travaux de ce projet très attendu par les villageois. Ceux-ci, notamment les personnes âgées rencontrent d'énormes difficultés pour se rendre vers le chef-lieu pour des soins. Par ailleurs, le village fait face à un manque criant en matière d'eau potable notamment en période estivale. «Nous sommes alimentés à partir de Oued Djenane en contrebas de Touzaline, d'abord la quantité d'eau pompée est insuffisante en été, et ensuite l'eau provenant de cet oued est de mauvaise qualité», nous explique notre interlocuteur. L'autre point soulevé par les habitants de ce village, à vocation agricole, est l'absence de transport scolaire pour leurs élèves scolarisée au niveau des CEM et lycées au niveau du chef-lieu des Issers.


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