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Ettaktar… ou l'art de distiller l'eau de rose
Ces métiers ancestraux qui périclitent
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 05 - 2010

Depuis de nombreuses années, le rituel du ettaktar ou la distillation de l'eau de rose est ressuscité à chaque arrivée du printemps. Sur la période allant de la mi-avril à la mi-mai, les connaisseurs, hommes et femmes, endossent la panoplie du distillateur et ressortent la batterie d'ustensiles nécessaires à ce procédé. Ce dernier demeure fort simple dans son exécution mais exige, à n'en point douter, un doigté et un certain savoir-faire pour obtenir une essence de qualité. La distillation se base sur une technique de condensation. L'ustensile qui y est utilisé est composé d'un alambic et d'un essencier (vase) en cuivre ou en matière inoxydable afin d'éviter l'altération de la couleur et la nature de l'extrait. La partie inferieure de l'alambic est soumise à une chaleur produisant de la vapeur qui va traverser les roses disposées dans la partie supérieure. Le dispositif est maintenu sur le feu assez longtemps pour que la vapeur d'eau se transforme en gouttelettes odorantes. Récupéré, l'eau de fleurs ou de roses, c'est selon, est mise à la vente chez certains professionnels au prix onéreux de 600 à 700 dinars le litre. Le fait que la demande soit plus grande que l'offre pourrait expliquer la cherté de ce produit dont les vertus n'ont jamais été prouvées. Peut-être c'est le déclin entamé de cette tradition et l'incertitude d'une relève qui le rendent presque inaccessible. Bon nombre de femmes au foyer, adeptes occasionnelles de cette pratique ancestrale, y ont renoncé ces dernières années en raison du prix du kilogramme de roses, matière de base, mais surtout, du temps qu'il faut lui consacrer «…L'extraction d'une petite quantité te mobilise pendant toute une journée», s'accordera-t-on à dire. L'utilisation de l'eau de rose est palpable dans la cuisine constantinoise, particulièrement dans la confection de gâteaux tels le makrout, ktaif, labradj, etc. C'est aussi un ingrédient associé à la consommation de café dans la capitale de l'Est. Aussi, l'on se sert de l'eau de rose comme antiseptique pour les infections superficielles des yeux.
N. D.
Depuis de nombreuses années, le rituel du ettaktar ou la distillation de l'eau de rose est ressuscité à chaque arrivée du printemps. Sur la période allant de la mi-avril à la mi-mai, les connaisseurs, hommes et femmes, endossent la panoplie du distillateur et ressortent la batterie d'ustensiles nécessaires à ce procédé. Ce dernier demeure fort simple dans son exécution mais exige, à n'en point douter, un doigté et un certain savoir-faire pour obtenir une essence de qualité. La distillation se base sur une technique de condensation. L'ustensile qui y est utilisé est composé d'un alambic et d'un essencier (vase) en cuivre ou en matière inoxydable afin d'éviter l'altération de la couleur et la nature de l'extrait. La partie inferieure de l'alambic est soumise à une chaleur produisant de la vapeur qui va traverser les roses disposées dans la partie supérieure. Le dispositif est maintenu sur le feu assez longtemps pour que la vapeur d'eau se transforme en gouttelettes odorantes. Récupéré, l'eau de fleurs ou de roses, c'est selon, est mise à la vente chez certains professionnels au prix onéreux de 600 à 700 dinars le litre. Le fait que la demande soit plus grande que l'offre pourrait expliquer la cherté de ce produit dont les vertus n'ont jamais été prouvées. Peut-être c'est le déclin entamé de cette tradition et l'incertitude d'une relève qui le rendent presque inaccessible. Bon nombre de femmes au foyer, adeptes occasionnelles de cette pratique ancestrale, y ont renoncé ces dernières années en raison du prix du kilogramme de roses, matière de base, mais surtout, du temps qu'il faut lui consacrer «…L'extraction d'une petite quantité te mobilise pendant toute une journée», s'accordera-t-on à dire. L'utilisation de l'eau de rose est palpable dans la cuisine constantinoise, particulièrement dans la confection de gâteaux tels le makrout, ktaif, labradj, etc. C'est aussi un ingrédient associé à la consommation de café dans la capitale de l'Est. Aussi, l'on se sert de l'eau de rose comme antiseptique pour les infections superficielles des yeux.
N. D.


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