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Une commune en pleine déliquescence
El-Biar, détérioration du cadre de vie
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 06 - 2010

La commune d'El-Biar a beaucoup perdu de sa superbe ; routes dégradées, façades détériorées et dégradation du cadre de vie. Autrefois classées parmi les localités huppées de la capitale, aujourdhui rien ne va plus au sein de cette "ex-chic commune". Plusieurs chantiers sont installés pour la réhabilitation du réseau routier gravement détérioré. Il est à signaler qu'en dépit de la réalisation de nombreuses infrastructures de proximité l'essentiel manque toujours. «un plan efficace d'aménagement urbain demeure plus que nécessaire pour redonner à ce quartier sa brillance. Il est vrai que la mise en fonction de plusieurs infrastructures routières, à l'instar des trémies a beaucoup amélioré la circulation, toutefois le réseau routier , notamment les petites bretelles et les ruelles de quartiers demeurent ignorées des services communaux. Cette situation est dénoncée par les résidants qui se plaignent du fait que leurs déplacement sont de plus en plus difficiles. Un citoyen nous dira :«Certains quartiers n'ont jamais connu de bitumage. Seules les routes principales sont réhabilitées». D'autre part, plusieurs citoyens déplorent l'absence d'aménagements urbains, à l'instar de plusieurs communes avoisinantes, à l'instar d'Alger-Centre qui a entamé depuis déjà plusieurs mois son plan de réaménagement et la remise en valeur de l'urbanisme par le biais d'opération visant le réaménagement des façades des immeubles et des commerces, une opération qui ne semble pas concerner, pour le moment, la commune d'El-Biar. Depuis des mois déjà, les trottoirs de la commune sont décapés pour normalement une éventuelle réhabilitation, «mais ces travaux sont toujours en cours et aucun changement n'est enregistré», nous dit-on. Le plus, c'est que ces travaux se trouvent juste dans le chemin qui mène vers le Palais du gouvernement qui se trouve dans un endroit «très bien entretenu». Dans le quartier dit Tagarra, nombreuse sont les ruelles transformées en pistes en l'absence d'entretien et de rénovation. Même le chef-lieu de la commune connaît, ces derniers temps, un inexplicable désordre, des arrêts de bus non aménagés qui gênent la circulation, un marché informel qui ne cesse de s'élargir et pourtant dans un endroit censé être des plus chics non seulement de la commune, mais de toute la capitale, la place Kennedy ; trottoirs squattées par les marchands, ce qui empêche les habitants de vivre en paix ; nuisance sonores, odeurs nauséabondes et plusieurs autres maux sociaux. «nous n'arrivons plus à passer un peu de temps, comme avant, sur la place Kennedy, puisque les plus malins, l'occupent avant nous très tôt le matin», nous affirm une personne d'un certain âge. «la place Kennedy est hélas encerclée de toutes parts par l'informel, en dépit de l'intervention des policiers, les petits commerçants reviennent, nous harcèlent et nuisent à notre quiétude», nous dira un autre riverain. Ce qui augmente la colère des habitants d'El Biar, c'est bien la la passivité des pouvoirs locaux. Puisque expliquent-ils «les commerçants informels accrochent leurs marchandises aux fenêtres du siège de l'APC, dans l'indifférence totale des responsables de cette dernière qui laisse le champ libre devant l'irrégularité de la possession de ces espaces censés être publics comme la place Kennedy». L'autre problème qui fatigue aussi beaucoup les riverains, c'est l'anarchie qui règne dans le secteur du transport dans la commune, surtout en ce qui concerne les taxis, qui livrés à eux-mêmes, décident de déposer ou non les citoyens qui attendent parfois des heures pour voir un taxi accepter de les emmener vers leurs destinations. Cela sans parler de l'autre espèce d'informel que sont les bidonvilles érigés dans des quartiers avec pignon sur rue, à l'instar de celui situé à quelques centaines de mètres seulement de l'ambassade des Etats-Unis et faisant partie, administrativement, de la commune d'El-Biar.
La commune d'El-Biar a beaucoup perdu de sa superbe ; routes dégradées, façades détériorées et dégradation du cadre de vie. Autrefois classées parmi les localités huppées de la capitale, aujourdhui rien ne va plus au sein de cette "ex-chic commune". Plusieurs chantiers sont installés pour la réhabilitation du réseau routier gravement détérioré. Il est à signaler qu'en dépit de la réalisation de nombreuses infrastructures de proximité l'essentiel manque toujours. «un plan efficace d'aménagement urbain demeure plus que nécessaire pour redonner à ce quartier sa brillance. Il est vrai que la mise en fonction de plusieurs infrastructures routières, à l'instar des trémies a beaucoup amélioré la circulation, toutefois le réseau routier , notamment les petites bretelles et les ruelles de quartiers demeurent ignorées des services communaux. Cette situation est dénoncée par les résidants qui se plaignent du fait que leurs déplacement sont de plus en plus difficiles. Un citoyen nous dira :«Certains quartiers n'ont jamais connu de bitumage. Seules les routes principales sont réhabilitées». D'autre part, plusieurs citoyens déplorent l'absence d'aménagements urbains, à l'instar de plusieurs communes avoisinantes, à l'instar d'Alger-Centre qui a entamé depuis déjà plusieurs mois son plan de réaménagement et la remise en valeur de l'urbanisme par le biais d'opération visant le réaménagement des façades des immeubles et des commerces, une opération qui ne semble pas concerner, pour le moment, la commune d'El-Biar. Depuis des mois déjà, les trottoirs de la commune sont décapés pour normalement une éventuelle réhabilitation, «mais ces travaux sont toujours en cours et aucun changement n'est enregistré», nous dit-on. Le plus, c'est que ces travaux se trouvent juste dans le chemin qui mène vers le Palais du gouvernement qui se trouve dans un endroit «très bien entretenu». Dans le quartier dit Tagarra, nombreuse sont les ruelles transformées en pistes en l'absence d'entretien et de rénovation. Même le chef-lieu de la commune connaît, ces derniers temps, un inexplicable désordre, des arrêts de bus non aménagés qui gênent la circulation, un marché informel qui ne cesse de s'élargir et pourtant dans un endroit censé être des plus chics non seulement de la commune, mais de toute la capitale, la place Kennedy ; trottoirs squattées par les marchands, ce qui empêche les habitants de vivre en paix ; nuisance sonores, odeurs nauséabondes et plusieurs autres maux sociaux. «nous n'arrivons plus à passer un peu de temps, comme avant, sur la place Kennedy, puisque les plus malins, l'occupent avant nous très tôt le matin», nous affirm une personne d'un certain âge. «la place Kennedy est hélas encerclée de toutes parts par l'informel, en dépit de l'intervention des policiers, les petits commerçants reviennent, nous harcèlent et nuisent à notre quiétude», nous dira un autre riverain. Ce qui augmente la colère des habitants d'El Biar, c'est bien la la passivité des pouvoirs locaux. Puisque expliquent-ils «les commerçants informels accrochent leurs marchandises aux fenêtres du siège de l'APC, dans l'indifférence totale des responsables de cette dernière qui laisse le champ libre devant l'irrégularité de la possession de ces espaces censés être publics comme la place Kennedy». L'autre problème qui fatigue aussi beaucoup les riverains, c'est l'anarchie qui règne dans le secteur du transport dans la commune, surtout en ce qui concerne les taxis, qui livrés à eux-mêmes, décident de déposer ou non les citoyens qui attendent parfois des heures pour voir un taxi accepter de les emmener vers leurs destinations. Cela sans parler de l'autre espèce d'informel que sont les bidonvilles érigés dans des quartiers avec pignon sur rue, à l'instar de celui situé à quelques centaines de mètres seulement de l'ambassade des Etats-Unis et faisant partie, administrativement, de la commune d'El-Biar.

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