La présence des sociétés canadiennes en Algérie "procède d'une vision à long terme" et relève d'un "rôle d'accompagnement" au développement du pays, a affirmé jeudi l'ambassadeur du Canada à Alger, Patrick Parisot. Dans une conférence de presse qu'il a tenue à l'occasion de la participation de son pays à la 43e édition de la Foire internationale d'Alger (FIA), inaugurée mercredi dernier, le diplomate canadien a indiqué que ''les compagnies canadiennes aspirent à développer en Algérie des relations à long terme basées sur le transfert de savoir-faire et de technologies.'' Pour lui, l'Algérie offre de nombreuses occasions d'affaires pour les entreprises canadiennes, notamment dans les secteurs de l'énergie, des transports, des télécommunications et des nouvelles technologies, de la formation, du conseil, de l'agriculture et des travaux publics. M. Parisot a fait savoir que 61 sociétés canadiennes en activité en Algérie sont recensées par son ambassade, et que 176 compagnies au Canada considèrent l'Algérie comme un marché potentiel. En outre, une enquête réalisée auprès d'entreprises canadiennes présentes en Algérie a révélé que les patrons de ces entreprises étaient "satisfaits du climat des affaires dans lequel ils évoluent'', a-t-il précisé. Interrogé par la presse sur le peu d'investissements canadiens engagés en Algérie dont le montant se chiffre autour de 218 millions de dollars canadiens, l'ambassadeur a répondu que ''l'engagement des entreprises canadiennes en Algérie relève beaucoup plus de l'accompagnement. Nous investissons dans le transfert de la technologie de pointe et du savoir-faire canadien", a-t-il expliqué. Il a souligné que son pays accordait une grande importance à l'accompagnement du développement de l'Algérie qui est, selon lui, le 10e fournisseur du Canada: "L'Algérie est un fournisseur-clé du Canada. Nos importations, constituées principalement des hydrocarbures, se sont chiffrées à 3,77 milliards de dollars canadiens en 2009". Pour ce qui concerne le projet de réalisation d'un complexe industriel d'aluminium en Algérie par le groupe canadien Rio Tinto Alcan, l'ambassadeur s'est dit "optimiste pour l'avenir". Le dossier de ce projet a été déposé en avril 2008 auprès de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI) qui est en attente d'une décision du Conseil national des investissements (CNI). M. Parisot a fait savoir, à ce propos, que ce projet d'une valeur de 7 milliards de dollars porte sur la construction et l'exploitation d'un complexe industriel d'aluminium pour des fins de production d'aluminium primaire ainsi que la promotion de la production de produits semi-finis ou finis en aluminium. APS La présence des sociétés canadiennes en Algérie "procède d'une vision à long terme" et relève d'un "rôle d'accompagnement" au développement du pays, a affirmé jeudi l'ambassadeur du Canada à Alger, Patrick Parisot. Dans une conférence de presse qu'il a tenue à l'occasion de la participation de son pays à la 43e édition de la Foire internationale d'Alger (FIA), inaugurée mercredi dernier, le diplomate canadien a indiqué que ''les compagnies canadiennes aspirent à développer en Algérie des relations à long terme basées sur le transfert de savoir-faire et de technologies.'' Pour lui, l'Algérie offre de nombreuses occasions d'affaires pour les entreprises canadiennes, notamment dans les secteurs de l'énergie, des transports, des télécommunications et des nouvelles technologies, de la formation, du conseil, de l'agriculture et des travaux publics. M. Parisot a fait savoir que 61 sociétés canadiennes en activité en Algérie sont recensées par son ambassade, et que 176 compagnies au Canada considèrent l'Algérie comme un marché potentiel. En outre, une enquête réalisée auprès d'entreprises canadiennes présentes en Algérie a révélé que les patrons de ces entreprises étaient "satisfaits du climat des affaires dans lequel ils évoluent'', a-t-il précisé. Interrogé par la presse sur le peu d'investissements canadiens engagés en Algérie dont le montant se chiffre autour de 218 millions de dollars canadiens, l'ambassadeur a répondu que ''l'engagement des entreprises canadiennes en Algérie relève beaucoup plus de l'accompagnement. Nous investissons dans le transfert de la technologie de pointe et du savoir-faire canadien", a-t-il expliqué. Il a souligné que son pays accordait une grande importance à l'accompagnement du développement de l'Algérie qui est, selon lui, le 10e fournisseur du Canada: "L'Algérie est un fournisseur-clé du Canada. Nos importations, constituées principalement des hydrocarbures, se sont chiffrées à 3,77 milliards de dollars canadiens en 2009". Pour ce qui concerne le projet de réalisation d'un complexe industriel d'aluminium en Algérie par le groupe canadien Rio Tinto Alcan, l'ambassadeur s'est dit "optimiste pour l'avenir". Le dossier de ce projet a été déposé en avril 2008 auprès de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI) qui est en attente d'une décision du Conseil national des investissements (CNI). M. Parisot a fait savoir, à ce propos, que ce projet d'une valeur de 7 milliards de dollars porte sur la construction et l'exploitation d'un complexe industriel d'aluminium pour des fins de production d'aluminium primaire ainsi que la promotion de la production de produits semi-finis ou finis en aluminium. APS
