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Un concert pour les ONE, TWO, THREE viva l'Algérie
Tous avec les Verts
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 06 - 2010

Jamais musique et chanson n'ont autant fait jonction avec le sport, qu'en cette soirée du jeudi à la coupole du complexe olympique Mohamed Boudiaf à Alger qui, une fois n'est pas coutume, a ouvert ses portes à un gala de soutien à l'équipe nationale de football.
Jamais musique et chanson n'ont autant fait jonction avec le sport, qu'en cette soirée du jeudi à la coupole du complexe olympique Mohamed Boudiaf à Alger qui, une fois n'est pas coutume, a ouvert ses portes à un gala de soutien à l'équipe nationale de football.
Seules les familles moyennant 200 DA pour les droits d'entrée étaient admises à ce spectacle organisé par la télévision algérienne et Think Factory et dont le Midi Libre est partenaire média. Mais beaucoup de jeunes qui brûlaient de se défouler et qui s'étaient présentés seuls ont été bel et bien «repêchés» par des familles qui ne pouvaient pas se payer le luxe de passer des moments de plaisir tout en laissant sur le carreau des ados qu'elles savent être des inconditionnels des Verts. Ce n'est qu'une fois installé à l'intérieur qu'on a pu voir des carrés de «pur jeunes» se détacher de manière visible des familles. La fête commence avant même l'entame du concert. S'il est vrai que le spectacle a démarré avec une heure et demie de retard, il y a eu cette fois-ci un côté animation qui a absorbé «l'agressivité» d'une galerie fébrile qui n'a pas cessé de recréer l'ambiance des stades. Les «one, two three viva l'Algérie !» fusent de partout. Loi du sponsoring oblige, un spot de l'opérateur de la téléphonie mobile Nedjma, «Mâak yal-Khadra » (nous sommes avec vous les Verts), est diffusé en boucle sur deux écrans géants placés de part et d'autre de la scène. Le public prend du plaisir à reprendre le refrain chaque fois qu'il repassait. Les images montrent, entre autres, Zineddine Zidane, Lakhdar Belloumi et Lounès Gaouaoui qui tous déclarent leur flamme à la bande à Rabah Saâdane. Tout le monde a eu son petit drapeau frappé aux couleurs nationales et portant sur le revers le sceau d'une marque de l'agroalimentaire «Activia» ou «Danone». Mais ces deux marques ne se donnent pas uniquement à voir, mais se dégustent aussi. Ainsi des yaourts et des crèmes chocolat ont été gracieusement offerts au public qui ne s'est pas privé de faire patiemment la queue devant des comptoirs dressés à même les estrades. La maman de deux garçonnets ne cache pas sa joie : «C'est très gentil d'avoir pensé à nous offrir ces petits riens qui égayent les enfants» s'écrie-t-elle à l'adresse de la représentante de la marque de yaourt.
Des gradins pleins de couleurs
A mesure que les gradins se remplissent, pas très rapidement, mais régulièrement, la galerie en même temps qu'elle a commencé à s'échauffer se colore. Tout le monde a l'air motivé et content de se trouver là. On incite les petits, filles et garçons, très mignons dans leur accoutrement bariolé, à oser des tours de danse que tout le monde s'empresse d'applaudir. On se livre à de véritables séances d'échauffement en attendant le début du concert. L'impatience visiblement progresse. Il était 21 h quand le spectacle démarre avec un prélude, «istikhbar» gnaoui du chanteur Joe Batoury. Il commence avec un «Essalam Aâlikoum !» (Que le salut soit sur vous), un prélude lamento qui, dans la foulée, intègre un «Mâak ya al-Khadra, le tempo s'emballe avec «Koul âam chafiâa» (santé chaque année), c'est le rush vers la scène, une partie des gradins se vident et place au déhanchement. Ouf ! Ça s'emballe avec une formidable musicalité, les chanteurs ayant célébré le Onze national vont enfin devoir se relayer sur les planches, accompagnés qu'ils sont par l'orchestre de Djamel Bafdel. Des lueurs tamisées provenant du tableau électronique placé au fond de la scène entretiennent une ambiance magique et ajoute au délire général. Le temple ovale est en transes. Les images de la scène filmée sont diffusées en direct sur les deux écrans. Les danseurs envahissent la piste et l'un des caméramans de la télévision a du mal à faire son boulot, obligé qu'il est d'intervenir pour empêcher l'obstruction de la caméra statique dont il a la charge. Visiblement, l'ENTV prépare aussi de son côté son show. Deux autres caméras sont fonctionnelles, l'une se trouve sur scène et l'autre sur une balayeuse. En tous les cas, la patte de la télé algérienne est visible. Entre deux spectacles surgissaient les stars de l'ENTV, à savoir les comiques Souilah et Kamel Bouakkaz. Souilah s'amuse à taquiner l'assistance, il lui fait observer que dans «one, two three viva l'Algérie !» il n'y a aucun mot d'arabe, suggérant au passage qu'il faut créer un autre slogan qui serait pétri dans le moule algérien. En outre, il y a eu aussi une Bakhta égale à elle-même avec sa tenue traditionnelle assortie du haïk et un Mustapha, presque méconnaissable dans un déguisement burlesque et qu'on a fini par reconnaître grâce à son accent oranais. C'est cheb Toufik qui ouvre le bal des chansons dédiées à l'équipe nationale de football avec «Ya al-Khadra n'mout aâlik !» (Ô Verts je vous adore à la folie).. «Je suis content que l'Egypte n'aille pas en Coupe du monde» lance-t-il à une foule déchaînée. On ne s'y attendait pas, une troupe folklorique des Aurès avec burnous noirs et turbans jouant de la flûte et de percussions sur "tbals" a pris le relais. Mais l'équilibre est vite rétabli avec l'entrée tonitruante de Dziri one qui a monté un show chorégraphique digne des meilleurs groupes de hip hop. L'exécution de ce tour de danse fut d'une énergie extraordinaire, c'est un moment de fougue, de dynamisme et de vitalité à vous couper le souffle. Un jongleur avec ballon a ensuite ramené un moment de répit. Il fallait suivre l'habilité de l'athlète dont le corps souple tanguait en dessinant des volutes autour de la balle qu'il essaye de maintenir en mouvement sur la main. Les flashs des portables crépitent. Une partie du public soudain s'improvisent photographe. «Vous nous avez gavés de gâteaux» lance une voix. Il y eut une sorte d'entracte où l'on visionna un court documentaire retraçant l'histoire du football algérien avec à la clé l'équipe du FLN et celle de 1982. C'est le groupe Djimawi-Africa qui relance la partie qui sera vite d'ailleurs relayé par cheb Tarik qui s'est présenté la tête enveloppée dans un foulard vert, le visage barré de lunettes noires, peut-être sans le savoir dans un look de pirate. Il entonne «Allez, allez» enflammant du coup la foule. Tarik court sur la scène et se permet même d'en sortir en allant sur la piste envahie par le public. «Tant pis pour l'Egypte !» s'exclame-t-il. C'est le délire. Ya Llah ya Moulana (O Dieu, notre Seigneur) de cheb Amine Tifi accélère la cadence. Hassiba Amrouche en tenue sportive trouve le terrain propice pour mettre un morceau de musique kabyle endiablée. C'est l'apothéose avec Cheb Mohamed Lamine qui exécute avec art sa chanson Gaou avec Magic Système. C'est au tour de Cheba Sonia et Mahfoudh d'interpréter leur fameuse chanson, mais paradoxalement celle-ci a paru avoir perdu de sa fraîcheur, peut-être parce que programmée vers la fin. En tous les cas, les Algérois qui ont fait le déplacement sont repartis chez eux plus dispos pour suivre l'aventure des Verts. Le tomber de rideau s'est fait sur une chanson en happy end en présence du pionnier de la chanson sportive, El Bahara qui a accompagné l'équipe de 1982 avec Ya loulad dirou hala.
Seules les familles moyennant 200 DA pour les droits d'entrée étaient admises à ce spectacle organisé par la télévision algérienne et Think Factory et dont le Midi Libre est partenaire média. Mais beaucoup de jeunes qui brûlaient de se défouler et qui s'étaient présentés seuls ont été bel et bien «repêchés» par des familles qui ne pouvaient pas se payer le luxe de passer des moments de plaisir tout en laissant sur le carreau des ados qu'elles savent être des inconditionnels des Verts. Ce n'est qu'une fois installé à l'intérieur qu'on a pu voir des carrés de «pur jeunes» se détacher de manière visible des familles. La fête commence avant même l'entame du concert. S'il est vrai que le spectacle a démarré avec une heure et demie de retard, il y a eu cette fois-ci un côté animation qui a absorbé «l'agressivité» d'une galerie fébrile qui n'a pas cessé de recréer l'ambiance des stades. Les «one, two three viva l'Algérie !» fusent de partout. Loi du sponsoring oblige, un spot de l'opérateur de la téléphonie mobile Nedjma, «Mâak yal-Khadra » (nous sommes avec vous les Verts), est diffusé en boucle sur deux écrans géants placés de part et d'autre de la scène. Le public prend du plaisir à reprendre le refrain chaque fois qu'il repassait. Les images montrent, entre autres, Zineddine Zidane, Lakhdar Belloumi et Lounès Gaouaoui qui tous déclarent leur flamme à la bande à Rabah Saâdane. Tout le monde a eu son petit drapeau frappé aux couleurs nationales et portant sur le revers le sceau d'une marque de l'agroalimentaire «Activia» ou «Danone». Mais ces deux marques ne se donnent pas uniquement à voir, mais se dégustent aussi. Ainsi des yaourts et des crèmes chocolat ont été gracieusement offerts au public qui ne s'est pas privé de faire patiemment la queue devant des comptoirs dressés à même les estrades. La maman de deux garçonnets ne cache pas sa joie : «C'est très gentil d'avoir pensé à nous offrir ces petits riens qui égayent les enfants» s'écrie-t-elle à l'adresse de la représentante de la marque de yaourt.
Des gradins pleins de couleurs
A mesure que les gradins se remplissent, pas très rapidement, mais régulièrement, la galerie en même temps qu'elle a commencé à s'échauffer se colore. Tout le monde a l'air motivé et content de se trouver là. On incite les petits, filles et garçons, très mignons dans leur accoutrement bariolé, à oser des tours de danse que tout le monde s'empresse d'applaudir. On se livre à de véritables séances d'échauffement en attendant le début du concert. L'impatience visiblement progresse. Il était 21 h quand le spectacle démarre avec un prélude, «istikhbar» gnaoui du chanteur Joe Batoury. Il commence avec un «Essalam Aâlikoum !» (Que le salut soit sur vous), un prélude lamento qui, dans la foulée, intègre un «Mâak ya al-Khadra, le tempo s'emballe avec «Koul âam chafiâa» (santé chaque année), c'est le rush vers la scène, une partie des gradins se vident et place au déhanchement. Ouf ! Ça s'emballe avec une formidable musicalité, les chanteurs ayant célébré le Onze national vont enfin devoir se relayer sur les planches, accompagnés qu'ils sont par l'orchestre de Djamel Bafdel. Des lueurs tamisées provenant du tableau électronique placé au fond de la scène entretiennent une ambiance magique et ajoute au délire général. Le temple ovale est en transes. Les images de la scène filmée sont diffusées en direct sur les deux écrans. Les danseurs envahissent la piste et l'un des caméramans de la télévision a du mal à faire son boulot, obligé qu'il est d'intervenir pour empêcher l'obstruction de la caméra statique dont il a la charge. Visiblement, l'ENTV prépare aussi de son côté son show. Deux autres caméras sont fonctionnelles, l'une se trouve sur scène et l'autre sur une balayeuse. En tous les cas, la patte de la télé algérienne est visible. Entre deux spectacles surgissaient les stars de l'ENTV, à savoir les comiques Souilah et Kamel Bouakkaz. Souilah s'amuse à taquiner l'assistance, il lui fait observer que dans «one, two three viva l'Algérie !» il n'y a aucun mot d'arabe, suggérant au passage qu'il faut créer un autre slogan qui serait pétri dans le moule algérien. En outre, il y a eu aussi une Bakhta égale à elle-même avec sa tenue traditionnelle assortie du haïk et un Mustapha, presque méconnaissable dans un déguisement burlesque et qu'on a fini par reconnaître grâce à son accent oranais. C'est cheb Toufik qui ouvre le bal des chansons dédiées à l'équipe nationale de football avec «Ya al-Khadra n'mout aâlik !» (Ô Verts je vous adore à la folie).. «Je suis content que l'Egypte n'aille pas en Coupe du monde» lance-t-il à une foule déchaînée. On ne s'y attendait pas, une troupe folklorique des Aurès avec burnous noirs et turbans jouant de la flûte et de percussions sur "tbals" a pris le relais. Mais l'équilibre est vite rétabli avec l'entrée tonitruante de Dziri one qui a monté un show chorégraphique digne des meilleurs groupes de hip hop. L'exécution de ce tour de danse fut d'une énergie extraordinaire, c'est un moment de fougue, de dynamisme et de vitalité à vous couper le souffle. Un jongleur avec ballon a ensuite ramené un moment de répit. Il fallait suivre l'habilité de l'athlète dont le corps souple tanguait en dessinant des volutes autour de la balle qu'il essaye de maintenir en mouvement sur la main. Les flashs des portables crépitent. Une partie du public soudain s'improvisent photographe. «Vous nous avez gavés de gâteaux» lance une voix. Il y eut une sorte d'entracte où l'on visionna un court documentaire retraçant l'histoire du football algérien avec à la clé l'équipe du FLN et celle de 1982. C'est le groupe Djimawi-Africa qui relance la partie qui sera vite d'ailleurs relayé par cheb Tarik qui s'est présenté la tête enveloppée dans un foulard vert, le visage barré de lunettes noires, peut-être sans le savoir dans un look de pirate. Il entonne «Allez, allez» enflammant du coup la foule. Tarik court sur la scène et se permet même d'en sortir en allant sur la piste envahie par le public. «Tant pis pour l'Egypte !» s'exclame-t-il. C'est le délire. Ya Llah ya Moulana (O Dieu, notre Seigneur) de cheb Amine Tifi accélère la cadence. Hassiba Amrouche en tenue sportive trouve le terrain propice pour mettre un morceau de musique kabyle endiablée. C'est l'apothéose avec Cheb Mohamed Lamine qui exécute avec art sa chanson Gaou avec Magic Système. C'est au tour de Cheba Sonia et Mahfoudh d'interpréter leur fameuse chanson, mais paradoxalement celle-ci a paru avoir perdu de sa fraîcheur, peut-être parce que programmée vers la fin. En tous les cas, les Algérois qui ont fait le déplacement sont repartis chez eux plus dispos pour suivre l'aventure des Verts. Le tomber de rideau s'est fait sur une chanson en happy end en présence du pionnier de la chanson sportive, El Bahara qui a accompagné l'équipe de 1982 avec Ya loulad dirou hala.


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