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Un riche patrimoine en déperdition
Guelma, comportements en période coloniale
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 06 - 2010

Durant l'occupation coloniale, Guelma, siège d'une sous-préfecture, était une ville florissante réputée pour ses généreuses terres agricoles, ses vergers, ses fermes avoisinantes, la qualité de ses céréales, son marché à bestiaux, son élevage de vaches, son huile d'olive, etc.
Durant l'occupation coloniale, Guelma, siège d'une sous-préfecture, était une ville florissante réputée pour ses généreuses terres agricoles, ses vergers, ses fermes avoisinantes, la qualité de ses céréales, son marché à bestiaux, son élevage de vaches, son huile d'olive, etc.
Le centre-ville abritait des villas cossues agrémentées de jardins luxuriants. Des autochtones, appelés communément indigènes, occupaient les hauteurs de la ville, principalement au quartier populeux de Bab Souk qui regroupait les rues de Foundouk, Mogador, Saint-Louis, Caton et d'Annasseur.
D'aucuns se remémorent avec nostalgie ces années de jeunesse vécues dans la pauvreté mais dans la dignité, car à cette époque, la solidarité, l'amitié et la générosité n'étaient pas de vains mots. Le quartier emblématique a enfanté des nationalistes et des patriotes sincères qui avaient versé un lourd tribut durant les événements tragiques du 8 Mai 1945 et la guerre de Libération nationale. Le vivier a également enfanté de prodigieux footballeurs intègres dans la glorieuse équipe de l'Escadron noir, tels les Cherfi Belzal, Kerez, Abda Belhacène, Souidani et autres.
Bab Souk a enfanté des médecins, avocats, enseignants, architectes qui apportent à présent leur contribution à l'édification du pays et sont fiers d'avoir vécu dans des conditions déplorables et dans un dénuement presque total. La particularité de ce quartier a été l'existence de nombreuses maisons mauresques abritant chacune deux à trois familles, qui occupaient chacune une seule chambre, et disposant de toilettes communes, robinet de la vaste cour où les femmes faisaient leur cuisine, leur lessive et leurs travaux ménagers.
Les autochtones ne disposaient d'aucun confort matériel, les kanouns remplis de charbon de bois faisaient office de cuisine et de chauffage en hiver.
Les gargoulettes conservaient en période caniculaire de l'eau fraîche. Durant des heures, les mères de familles s'inclinaient à laver le linge de la maisonnée dans la gasaâ en cuivre. Elles s'ingéniaient à pétrir sans relâche la pâte pour confectionner et cuire sur le tadjine de délicieuses galette croustillantes. En dépit de cette situation précaire, les femmes veillaient jalousement à l'hygiène, au bien-être et à la santé de tous. Les enfants s'adonnaient intensément à leurs jeux favoris à savoir parties de football, cache-cache, saute moutons, la marelle, les gendarmes.
Dès la tombée de la nuit, la maman allumait les bougies ou le quinquet pour permettre aux enfants de faire leurs devoirs ou apprendre leurs leçons sachant que la télévision était inconnue.
A présent ces maisons ancestrales rachetées par des ruraux aisés ont été rasées et remplacées par de somptueuses villas.
D'aucun déplore la disparation de ce riche patrimoine et évoquant avec nostalgie ces inoubliables années vécues dans la prospérité et la dignité.
Le centre-ville abritait des villas cossues agrémentées de jardins luxuriants. Des autochtones, appelés communément indigènes, occupaient les hauteurs de la ville, principalement au quartier populeux de Bab Souk qui regroupait les rues de Foundouk, Mogador, Saint-Louis, Caton et d'Annasseur.
D'aucuns se remémorent avec nostalgie ces années de jeunesse vécues dans la pauvreté mais dans la dignité, car à cette époque, la solidarité, l'amitié et la générosité n'étaient pas de vains mots. Le quartier emblématique a enfanté des nationalistes et des patriotes sincères qui avaient versé un lourd tribut durant les événements tragiques du 8 Mai 1945 et la guerre de Libération nationale. Le vivier a également enfanté de prodigieux footballeurs intègres dans la glorieuse équipe de l'Escadron noir, tels les Cherfi Belzal, Kerez, Abda Belhacène, Souidani et autres.
Bab Souk a enfanté des médecins, avocats, enseignants, architectes qui apportent à présent leur contribution à l'édification du pays et sont fiers d'avoir vécu dans des conditions déplorables et dans un dénuement presque total. La particularité de ce quartier a été l'existence de nombreuses maisons mauresques abritant chacune deux à trois familles, qui occupaient chacune une seule chambre, et disposant de toilettes communes, robinet de la vaste cour où les femmes faisaient leur cuisine, leur lessive et leurs travaux ménagers.
Les autochtones ne disposaient d'aucun confort matériel, les kanouns remplis de charbon de bois faisaient office de cuisine et de chauffage en hiver.
Les gargoulettes conservaient en période caniculaire de l'eau fraîche. Durant des heures, les mères de familles s'inclinaient à laver le linge de la maisonnée dans la gasaâ en cuivre. Elles s'ingéniaient à pétrir sans relâche la pâte pour confectionner et cuire sur le tadjine de délicieuses galette croustillantes. En dépit de cette situation précaire, les femmes veillaient jalousement à l'hygiène, au bien-être et à la santé de tous. Les enfants s'adonnaient intensément à leurs jeux favoris à savoir parties de football, cache-cache, saute moutons, la marelle, les gendarmes.
Dès la tombée de la nuit, la maman allumait les bougies ou le quinquet pour permettre aux enfants de faire leurs devoirs ou apprendre leurs leçons sachant que la télévision était inconnue.
A présent ces maisons ancestrales rachetées par des ruraux aisés ont été rasées et remplacées par de somptueuses villas.
D'aucun déplore la disparation de ce riche patrimoine et évoquant avec nostalgie ces inoubliables années vécues dans la prospérité et la dignité.


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