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Le glissement de terrain circonscrit à deux hectares
Tizi Ouzou, Ain El Hammam
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 06 - 2010

Le glissement de terrain signalé durant ces dernières années à Ain El Hammam, localité située à 1.200 mètres d'altitude à l'est de Tizi-Ouzou, n'a affecté que deux hectares de la zone urbaine située sur le boulevard Amirouche. Cette annonce a été rapportée par l'APS qui cite le groupement de bureaux d'études algéro-français (Hydro-environnement et ANTEA et TIT) devant le conseil exécutif de wilaya, qui a présenté les résultats d'un diagnostic de l'état des lieux en vue de dégager des solutions les mieux adaptées à leur prise en charge. "Si l'étude, engagée en mars 2009, a balayé un spectre urbain de 10 ha, son résultat a montré finalement, et heureusement, que seule une superficie de 2 ha a subi un glissement actif sur plusieurs années", selon Azzedine Boudiaf, spécialiste en géo-risques du bureau d'études national Hydro-environnement. Ce dernier a assuré que depuis la date sus-indiquée, "aucun autre glissement n'a été enregistré, hormis celui circonscrit à la zone déstabilisée en question". "La démolition" ou "le confortement" ont été les deux variantes soumises, en la circonstance, par ce groupement concepteur autorités locales, pour l'option en faveur de l'une ou de l'autre. Tout en se déclarant "soulagé" d'apprendre que le glissement est limité à une portion de 2 ha, le wali a demandé, dans son intervention, à cet organisme en charge de cette étude d'"en expliciter les avantages de l'une et de l'autre, pour une comparaison en terme notamment de coût et de sécurité, devant déterminer toute décision". Le chef de l'exécutif a également insisté pour que l'on "délimite avec exactitude la zone à déclarer inconstructible, afin de discipliner l'acte de bâtir, sachant qu'une anarchie totale a prévalu en la matière, à telle enseigne que des constructions ont été érigées sur des remblais de 30 mètres, comme ce fût précisément le cas à Ain El Hammam". Partant du constat que l'occupation sécurisante des sols ne sont pas l'affaire exclusive des seuls techniciens de l'urbanisme, mais impliquant également les constructeurs particuliers, le wali a requis de la DUC de consacrer à ce thème, à Ain El Hammam, une journée de sensibilisation de la population locale, sachant, a-t-il dit, que "la gestion de l'espace concerne un destin collectif dépassant des considérations individuelles d'auto constructeurs". En terme d'actions d'urgence entreprises jusque-là pour limiter les dégâts de ce glissement, le DUC a fait état de la démolition de trois bâtiments sur les sept déstabilisés par ce mouvement du sol érigés le long du boulevard Amirouche, en plus de la construction d'un mur de soutènement de 450 m de longueur pour stabiliser la partie haute de la ville. "Dans le cas où l'on opterait pour la variante de confortement, un autre mur de soutènement, assorti de pieux de 25 m de profondeur, sera construit pour fixer la zone du marché, qui nécessitera également le déplacement de pas moins de 100 mille m3 de terres provenant de terrassements", a ajouté le DUC, en relevant que l'actuel marché hebdomadaire sera délocalisé vers un autre lieu. Si la seconde variante venait à être privilégiée, il sera procédé à la démolition des quatre bâtiments déstabilisés restants, en "couvrant ce que cela suppose comme indemnisations", a assuré le DUC avant de rappeler qu'un quota de 160 logements sociaux locatifs a été alloué à la commune de Ain El Hammam, en plus d'un projet de réalisation d'un centre commercial.
Le glissement de terrain signalé durant ces dernières années à Ain El Hammam, localité située à 1.200 mètres d'altitude à l'est de Tizi-Ouzou, n'a affecté que deux hectares de la zone urbaine située sur le boulevard Amirouche. Cette annonce a été rapportée par l'APS qui cite le groupement de bureaux d'études algéro-français (Hydro-environnement et ANTEA et TIT) devant le conseil exécutif de wilaya, qui a présenté les résultats d'un diagnostic de l'état des lieux en vue de dégager des solutions les mieux adaptées à leur prise en charge. "Si l'étude, engagée en mars 2009, a balayé un spectre urbain de 10 ha, son résultat a montré finalement, et heureusement, que seule une superficie de 2 ha a subi un glissement actif sur plusieurs années", selon Azzedine Boudiaf, spécialiste en géo-risques du bureau d'études national Hydro-environnement. Ce dernier a assuré que depuis la date sus-indiquée, "aucun autre glissement n'a été enregistré, hormis celui circonscrit à la zone déstabilisée en question". "La démolition" ou "le confortement" ont été les deux variantes soumises, en la circonstance, par ce groupement concepteur autorités locales, pour l'option en faveur de l'une ou de l'autre. Tout en se déclarant "soulagé" d'apprendre que le glissement est limité à une portion de 2 ha, le wali a demandé, dans son intervention, à cet organisme en charge de cette étude d'"en expliciter les avantages de l'une et de l'autre, pour une comparaison en terme notamment de coût et de sécurité, devant déterminer toute décision". Le chef de l'exécutif a également insisté pour que l'on "délimite avec exactitude la zone à déclarer inconstructible, afin de discipliner l'acte de bâtir, sachant qu'une anarchie totale a prévalu en la matière, à telle enseigne que des constructions ont été érigées sur des remblais de 30 mètres, comme ce fût précisément le cas à Ain El Hammam". Partant du constat que l'occupation sécurisante des sols ne sont pas l'affaire exclusive des seuls techniciens de l'urbanisme, mais impliquant également les constructeurs particuliers, le wali a requis de la DUC de consacrer à ce thème, à Ain El Hammam, une journée de sensibilisation de la population locale, sachant, a-t-il dit, que "la gestion de l'espace concerne un destin collectif dépassant des considérations individuelles d'auto constructeurs". En terme d'actions d'urgence entreprises jusque-là pour limiter les dégâts de ce glissement, le DUC a fait état de la démolition de trois bâtiments sur les sept déstabilisés par ce mouvement du sol érigés le long du boulevard Amirouche, en plus de la construction d'un mur de soutènement de 450 m de longueur pour stabiliser la partie haute de la ville. "Dans le cas où l'on opterait pour la variante de confortement, un autre mur de soutènement, assorti de pieux de 25 m de profondeur, sera construit pour fixer la zone du marché, qui nécessitera également le déplacement de pas moins de 100 mille m3 de terres provenant de terrassements", a ajouté le DUC, en relevant que l'actuel marché hebdomadaire sera délocalisé vers un autre lieu. Si la seconde variante venait à être privilégiée, il sera procédé à la démolition des quatre bâtiments déstabilisés restants, en "couvrant ce que cela suppose comme indemnisations", a assuré le DUC avant de rappeler qu'un quota de 160 logements sociaux locatifs a été alloué à la commune de Ain El Hammam, en plus d'un projet de réalisation d'un centre commercial.

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