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«La critique ne me déstabilisera jamais»
Rachid Bouchareb :
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 07 - 2010

«Je n‘ai jamais dis que mon cinéma est polémique. J‘ai fais huit films et il y a de tout.
Je ne tiens pas compte des critiques. Si j‘en tenais compte je ne ferais pas mon métier, j‘ouvrirai plutôt une salle de cinéma, je ferai mon commerce et je serai tranquille. Ce n‘est pas la critique de X ou de Y qui va me déstabiliser.
Lorsque j‘écrivais «Indigène» les anciens combattants me parlaient de Sétif. «Indigène» finissait à Sétif, mais je me suis dit que non, il fallait faire un autre film. Alors j‘ai commencé à penser à «Hors la Loi» au moement où je finissais le tournage d‘«Indigène». Alors il y avait déjà une partie de l‘idée. Moi je suis influencé plutôt par des cinéastes comme David Lean. Je travaille avec les même comédiens car je les adore. Puis il y a une grande entente entre nous sans oublier que ce sont des stars qui vous permettent d‘avoir 20 millions d‘euros.
Par rapport à la polémique, je dirai qu‘heureusement que l‘abcès a été crevé et ce ne sont qu‘une poignée de personnes qui ont manifesté. Puis maintenant c‘est bon tout cela fait partie du passé. Enfin je dirai que je n‘écris pas des histoires de qui dirige la France.
Mon prochain film parlera de l‘immigration, 40 ans, 50 ans d‘Histoire. Pour l‘instant je n‘ai que ces données, je n‘ai pas de titre. Je dois d‘abord voir des gens, qu‘on me raconte leur histoire. Je dois les voir, faire appel à mes souvenirs. Le prochain film sera autour de l‘immigration donc, mais pas maintenant dans quatre ou cinq ans avec bien sûr les même sacteurs.
Je vais faire un film sur Angela Davis, une figure militante des droits civiques, devenue leader au sein de la lutte contre la ségrégation, puis membre des Black Panthers. Le scénario est écrit par Yasmina Khadra qui va bientôt le finir. Il n‘y a pas de titre pour l‘instant. Mais je vais faire un film, avant, qui sera comique pour lequel il n‘y aura pas de polémique. Il y aura un policier arabe avec un Américain en Californie, avec la participation de Jamel «Boudebouz». En d‘autres termes c‘est l‘histoire d‘un Arabe en Amérique.»
«Je n‘ai jamais dis que mon cinéma est polémique. J‘ai fais huit films et il y a de tout.
Je ne tiens pas compte des critiques. Si j‘en tenais compte je ne ferais pas mon métier, j‘ouvrirai plutôt une salle de cinéma, je ferai mon commerce et je serai tranquille. Ce n‘est pas la critique de X ou de Y qui va me déstabiliser.
Lorsque j‘écrivais «Indigène» les anciens combattants me parlaient de Sétif. «Indigène» finissait à Sétif, mais je me suis dit que non, il fallait faire un autre film. Alors j‘ai commencé à penser à «Hors la Loi» au moement où je finissais le tournage d‘«Indigène». Alors il y avait déjà une partie de l‘idée. Moi je suis influencé plutôt par des cinéastes comme David Lean. Je travaille avec les même comédiens car je les adore. Puis il y a une grande entente entre nous sans oublier que ce sont des stars qui vous permettent d‘avoir 20 millions d‘euros.
Par rapport à la polémique, je dirai qu‘heureusement que l‘abcès a été crevé et ce ne sont qu‘une poignée de personnes qui ont manifesté. Puis maintenant c‘est bon tout cela fait partie du passé. Enfin je dirai que je n‘écris pas des histoires de qui dirige la France.
Mon prochain film parlera de l‘immigration, 40 ans, 50 ans d‘Histoire. Pour l‘instant je n‘ai que ces données, je n‘ai pas de titre. Je dois d‘abord voir des gens, qu‘on me raconte leur histoire. Je dois les voir, faire appel à mes souvenirs. Le prochain film sera autour de l‘immigration donc, mais pas maintenant dans quatre ou cinq ans avec bien sûr les même sacteurs.
Je vais faire un film sur Angela Davis, une figure militante des droits civiques, devenue leader au sein de la lutte contre la ségrégation, puis membre des Black Panthers. Le scénario est écrit par Yasmina Khadra qui va bientôt le finir. Il n‘y a pas de titre pour l‘instant. Mais je vais faire un film, avant, qui sera comique pour lequel il n‘y aura pas de polémique. Il y aura un policier arabe avec un Américain en Californie, avec la participation de Jamel «Boudebouz». En d‘autres termes c‘est l‘histoire d‘un Arabe en Amérique.»


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