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Les vendeurs de boureks investissent la rue
Guelma, les petits métiers de la débrouille
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 07 - 2010

Chaque fin d'après-midi, les vendeurs installent leurs tables et accessoires sur des trottoirs le long des boulevards et avenues prisés par les familles, couples et jeunes. Ils ramènent de chez eux de la pomme de terre en purée, du persil, des oignons, du poivre noir, du sel…
Chaque fin d'après-midi, les vendeurs installent leurs tables et accessoires sur des trottoirs le long des boulevards et avenues prisés par les familles, couples et jeunes. Ils ramènent de chez eux de la pomme de terre en purée, du persil, des oignons, du poivre noir, du sel…
Chaque été, de nombreux jeunes gens, dont des étudiants et des lycéens, se prennent en charge pour se soustraire à l'oisiveté, à la malvie et aider leurs parents aux ressources faibles. Avisés, conscients de la cherté de la vie, ils préfèrent trimer durant deux à trois mois pour subvenir à leurs besoins personnels et assurer la poursuite de leurs études scolaires et universitaires.
Chaque fin d'après-midi, ils installent leur table et accessoires sur des trottoirs le long des boulevards et avenues prisés par les familles, couples et jeunes qui s'adonnent à des promenades à pied. Indéniablement, c'est la cité Gahdour, implantée sur les hauteurs de la ville, qui est au hit-parade, car elle recèle des espaces verts, des aires de jeux, un terrain de sports et un théâtre de verdure. Dès la tombée de la nuit, cet espace devient un lieu de convivialité où tout le monde se côtoie pour se défouler et goûter un peu de fraîcheur après une dure journée chaude.
Nos vendeurs occasionnels ramènent de chez eux de la pomme de terre en purée, du persil, des oignons, du poivre noir, du sel, des œufs frais, du thon, du fromage, de l'huile de table et des douzaines de diouls. Ils allument un grand réchaud plat, appelé communément "tabouna", sur lequel ils mettent une grande poèle pleine d'huile où ils friront leurs fameux boureks confectionnés en présence des clients attirés par le fumet appétissant qui enveloppe les parages. Le bourek cigare est cédé à dix dinars et celui qui est farci de thon, fromage et œuf est proposé à cinquante dinars. Les gens ont plaisir à acheter chaque soir des boureks croustillants qui apaisent la faim et qu'ils arrosent par des rasades de soda et jus de fruits. Chaque stand fidélise sa clientèle et les affaires sont juteuses pour les jeunes débrouillards qui enregistrent d'appréciables bénéfices.
Chaque été, de nombreux jeunes gens, dont des étudiants et des lycéens, se prennent en charge pour se soustraire à l'oisiveté, à la malvie et aider leurs parents aux ressources faibles. Avisés, conscients de la cherté de la vie, ils préfèrent trimer durant deux à trois mois pour subvenir à leurs besoins personnels et assurer la poursuite de leurs études scolaires et universitaires.
Chaque fin d'après-midi, ils installent leur table et accessoires sur des trottoirs le long des boulevards et avenues prisés par les familles, couples et jeunes qui s'adonnent à des promenades à pied. Indéniablement, c'est la cité Gahdour, implantée sur les hauteurs de la ville, qui est au hit-parade, car elle recèle des espaces verts, des aires de jeux, un terrain de sports et un théâtre de verdure. Dès la tombée de la nuit, cet espace devient un lieu de convivialité où tout le monde se côtoie pour se défouler et goûter un peu de fraîcheur après une dure journée chaude.
Nos vendeurs occasionnels ramènent de chez eux de la pomme de terre en purée, du persil, des oignons, du poivre noir, du sel, des œufs frais, du thon, du fromage, de l'huile de table et des douzaines de diouls. Ils allument un grand réchaud plat, appelé communément "tabouna", sur lequel ils mettent une grande poèle pleine d'huile où ils friront leurs fameux boureks confectionnés en présence des clients attirés par le fumet appétissant qui enveloppe les parages. Le bourek cigare est cédé à dix dinars et celui qui est farci de thon, fromage et œuf est proposé à cinquante dinars. Les gens ont plaisir à acheter chaque soir des boureks croustillants qui apaisent la faim et qu'ils arrosent par des rasades de soda et jus de fruits. Chaque stand fidélise sa clientèle et les affaires sont juteuses pour les jeunes débrouillards qui enregistrent d'appréciables bénéfices.


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